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...s pôles. On ne sait pas résoudre les contradictions dans le système tel qu'il nous est présenté. Le directeur est l'homme puissant c'est ce que veut ce projet de loi , il sera en relation directe avec le directeur de l'agence régionale, qui subira lui-même une pression. On voit parfaitement s'établir la chaîne de commandement. On va s'appuyer sur les pôles et sur les chefs de pôle. Puisque les médecins sont marginalisés, il faut trouver un système adroit pour vaincre les autres blocages. On voit à quoi il est fait allusion dans ce système. On peut penser qu'au sein d'un pôle, qui est une unité et dans un espace assez réduit, l'auto-discipline se fera au niveau du personnel, sous des formes d'intéressement. On comprend cette logique, cette volonté de rompre avec les mauvaises habitudes. Mais c...
...Monsieur Bur, je suis surpris par votre amendement. Certes, il est présenté comme un moyen de maintenir un équilibre : ce serait un jugement de Salomon. Mais, dans le cas qui nous occupe, il faut faire un choix. Si un établissement de santé privé veut assumer une mission de service public et je suis, sans aucune ambiguïté, favorable à ce choix , cela crée, par définition, un préjudice pour le médecin libéral qui a préalablement signé un contrat. Il est impossible de prétendre que la responsabilité de l'établissement en question n'est pas engagée ; cela ne serait pas raisonnable à l'égard des confrères libéraux. J'ai le sentiment de défendre une position à front renversé. En tout cas, votre position n'est pas acceptable.
ayant rang hiérarchique sur le personnel non médical et sur les médecins. C'est une option, mais n'oublions pas les règles déontologiques. Toutefois, les directeurs d'établissements de santé publique ne seront pas les responsables que l'on veut bien nous présenter. Entièrement sous la direction des ARS, ils n'auront, dans les faits, que peu d'indépendance dans la gestion de leur hôpital. Il en va d'ailleurs de même, en l'état actuel de votre projet, des ARS eux-mêm...
...mé depuis une vingtaine d'années et qui n'a de cesse de nationaliser de plus en plus tout notre système de soins. Il est vrai que les déficits accumulés posent de vraies questions sur lesquelles nous devons nous interroger. Les réponses d'aujourd'hui maîtrise médicalisée ou maîtrise comptable des dépenses ne sont pas satisfaisantes parce que partielles. En réalité, elles nous éloignent de la médecine qui doit avant tout consister à venir en aide aux malades. Or le malade n'est pas un consommateur ni même un usager, mais un patient qui souffre, qui est parfois confronté à l'idée de sa propre mort. En face de cet individu unique se trouvent les impératifs de l'équilibre de nos régimes sociaux. Quelle est notre réponse collective à la confrontation de ces deux nécessités, l'être humain, dans so...
Cet amendement répond à la même logique que mon amendement précédent : il s'agit de rendre obligatoire l'installation des jeunes médecins dans une zone déficitaire durant trois ans.
Il s'agit par cet amendement d'éviter que les directions des caisses d'assurance maladie puissent en quelque sorte passer au-dessus des médecins conseils. Il en va aussi de la prise en considération de la fragilité des malades.
Il ne faut pas oublier que la cause principale du problème, c'est le numerus clausus et qu'en la matière tous les politiques ont une grande responsabilité. On ne peut non plus ignorer le rôle des professionnels qui ont en charge la formation des étudiants en médecine. Celle qui est dispensée ne prépare pas à exercer la médecine générale, notamment en milieu rural. Alors, oui aux états généraux, mais pour quoi faire et avec qui ? Quels sont les objectifs de ces états généraux ? Est-ce que ce sera une grand-messe ? Seront-ils limités aux internes et aux professionnels ? Il est important de bien préciser les objectifs, et d'associer l'ensemble des partenaires....
Dans le cas de l'imagerie médicale, les examens liés à l'utilisation de scanographes ou d'appareils d'imagerie à résonance magnétique ne sont pas toujours pratiqués dans le cabinet d'un médecin, des conventions ayant été passées avec les établissements propriétaires de tels équipements. Cet amendement vise à ce que les fédérations représentant les établissements de santé notamment les établissements hospitaliers soient associées à la fixation des forfaits d'imagerie médicale que facturent leurs adhérents.
Cet amendement suit la même logique, mais il vise à démontrer que si les forfaits techniques sont liés aux actes, le prix de ceux-ci reste constant alors que le forfait tend à diminuer. Ceci pénalise les établissements publics, qui pratiquent des actes en lieu et place de la médecine de ville. Cette situation, aussi illogique qu'illégitime, ne peut perdurer.