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Dans le département du Rhône, le projet de redéploiement de la police et de la gendarmerie préparé par le ministère de l'intérieur touche plusieurs brigades de gendarmerie, dont trois dans ma circonscription, à Saint-Genis-Laval, Tassin et Francheville. Dans cette dernière commune, la construction d'une nouvelle caserne n'est pas encore achevée que l'on parle déjà de fermeture ! Le coût de cette construction apparaît-il dans votre budget au titre des dotations du titre 6 ? Les élus, très attachés à la présence de la gendarme...
Ce serait une erreur que d'aborder ce débat sous l'angle politique. Étant élu d'une circonscription qui compte de nombreuses unités de gendarmerie, je connais bien les gendarmes et puis vous assurer qu'ils ne sont nullement inquiets. Ils savent en effet qu'ils s'inscrivent dans l'évolution du temps et sont déjà rattachés au ministère de l'intérieur. Ils se sont adaptés à une vision moderne, et Fouché est bien loin ! Les élus ruraux ne peuvent concevoir un territoire sans gendarmerie. L'affaire Khaled Kelkal, qui s'est déroulée dans mon village, à 400 mètres de chez moi, suffirait à s'en convaincre. Il n'est aujourd'hui aucun territoire où la gendarmerie ne soit présente. Ce texte contribuera à une évolution qui s'exprime notamment par la ...
Je me dois moi aussi de relayer l'inquiétude qui s'exprime dans ma circonscription depuis le 1er janvier. Les gendarmes restent militaires, emploient 40 % de leur temps pour le ministère de la justice mais relèvent désormais de la compétence du ministre de l'intérieur. Ils souhaitent rester militaires et sont très fiers de leur engagement. Par ailleurs, j'attire l'attention sur le fait que le domaine du renseignement est multiple et épars. Khaled Kelkal venait de ma circonscription. Sans le renseignement de la gendarmerie, l'affaire aurait pu prendre une tournure encore plus dramatique. Enfin, concernant l'immobilier, le dossier du transfert de la gendarmeri...
...sques émergents du XXIe siècle, notamment ceux liés au terrorisme. Toutefois, à la lecture des travaux de la commission des finances, qui présentent de nombreux éléments factuels et intéressants, je constate que les SDIS sont parfois présentés comme des gouffres financiers, ce qui me paraît assez simpliste. Je rappelle que les normes applicables aux SDIS émanent pour la plupart du ministère de l'intérieur. En outre, je ne pense pas que les présidents des conseils généraux fassent voter pour les SDIS des budgets de plus de 4 milliards d'euros à l'aveugle, sans aucune raison ni aucun contrôle. L'application des lois du 3 mai 1996 relative à la départementalisation des services d'incendie et de secours et au développement du volontariat ainsi que de la loi du 13 août 2004 relative à la modernisation...
Enfin, le ministère de l'intérieur envisageant actuellement, en application des recommandations du Livre blanc pour la défense et la sécurité nationale, de créer des postes de généraux de sapeurs pompiers auprès des préfets de zone de défense et de sécurité, j'aimerais savoir, monsieur le secrétaire d'État, si l'accès à ce grade pourra être possible pour certains directeurs de SDIS. Je suggère qu'il en soit ainsi pour les SDIS co...