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...macie ; elles se font par groupes de 25 à 30, ce qui équivaut à une forme de tutorat, l'enseignant étant proche de ses étudiants. Élargissons la réflexion. Pour réduire le gâchis dans ces filières, pourquoi ne pas augmenter le numerus clausus ? Vous avez maintenu le numerus clausus dans la pharmacie à 3 090, alors même que vous vous étiez engagée, en janvier 2008, à le porter à 3 300. Or 16 000 pharmaciens ont aujourd'hui plus de cinquante-cinq ans et partiront en retraite d'ici à cinq ans. Durant cette période, 11 000 pharmaciens seulement s'inscriront au tableau de l'ordre. Si nous ne sommes pas vigilants sur le numerus clausus des pharmaciens, nous rencontrerons le même problème que pour les médecins. Quant à l'argument selon lequel il faudrait rapprocher les professions de santé, il est irrec...
Madame la ministre, il faut relire les textes. La loi « Hôpital, patients, santé, territoires » n'a pas du tout confié un rôle nouveau aux pharmaciens ; elle a simplement mis en adéquation le code de la santé publique avec la pratique actuelle, la définition de la profession contenue dans le code étant devenue désuète. En ce qui concerne la coopération entre professionnels de santé, nos amendements sur le sujet, notamment ceux sur la participation à la permanence des soins les week-ends et jours fériés, ont tous été rejetés. Il ne faut donc p...
...rence, dans l'arrêté réglementant cette année d'étude, à un quota d'enseignement. » Et il précise : « Un suivi devra être mis en place. » Tout cela pour vous dire, madame la ministre, mais j'espère que vous en avez conscience, qu'il faudra vraiment des moyens supplémentaires pour que votre réforme marche. Cela étant je relève que vous n'avez pas répondu à ma question sur le numerus clausus des pharmaciens à la fin du L1 santé. Il devrait être porté à 3 300, comme vous vous y étiez engagée en janvier 2008.
...hérapeutes. Vous ne nous proposez qu'un bout de réforme, au risque de déplacer vers d'autres filières le gâchis que la réforme est censée combattre. Puisque la révision constitutionnelle permet au Parlement d'effectuer des études d'impact des lois qu'il a votées, pourquoi ne pas évaluer d'abord le regroupement en PCEM 1 des études de médecine, d'odontologie et de sage-femme avant d'y ajouter les pharmaciens ? Cette intégration des étudiants en pharmacie est d'autant plus surprenante que les pharmaciens ne sont pas en contact direct avec le patient, que le conseil pharmaceutique n'est pas un diagnostic clinique, et que leurs conditions d'étude sont moins mauvaises que celles des médecins. On peut craindre aujourd'hui que cette réforme crée un appel d'air et qu'on se retrouve en 2010 avec 65 000 étu...
Je répète que les pharmaciens ne feront jamais de diagnostic clinique car ce serait un exercice illégal de la médecine. D'ailleurs, que je sache, le législateur ne les a pas inclus dans les maisons pluridisciplinaires. De même, ils n'ont obtenu qu'à l'arraché que la loi Bachelot autorise la délégation de tâches et leur permette de délivrer trois mois de pilules à la suite d'une contraception d'urgence. Et au titre II de cett...
Puisque tout ou presque a été dit sur cet amendement qui semble faire consensus, ce dont je me félicite, je me contenterai de d'expliciter les missions que nous souhaitons inscrire dans la loi. Les pharmaciens « contribuent aux soins de premier recours ». Il est en effet parfois plus facile, compte tenu de la répartition territoriale des pharmacies, de rentrer dans une officine que de pousser la porte d'un cabinet médical. Ils « participent à la coopération entre professionnels de santé » : de plus en plus de pharmaciens s'investissent dans des réseaux de santé diabète, maintien à domicile, toxicom...
Je souhaiterais tout d'abord répondre à Mme Poletti, qui a raison de poser la question de l'inégalité de traitement entre les pharmaciens et les infirmières. Actuellement, les pharmaciens sont amenés à exercer, en s'y adaptant au fil des années, des missions très différentes du rôle de détaillants de médicaments que leur reconnaissait à l'origine le code de la santé publique. Or, ces missions n'étant pas inscrites dans la loi, les pharmaciens risquent de n'être pas couverts par leur assurance s'ils rencontrent un problème dans le ...
Nous maintenons nos amendements, d'autant que, dans certains territoires, les médecins sont si peu nombreux que les pharmaciens sont souvent obligés d'avancer les produits. Ensuite, il faut régulariser la situation et cela peut poser des problèmes, notamment vis-à-vis de la sécurité sociale. En adoptant ces amendements, on éviterait beaucoup de difficultés sur le terrain. (L'amendement n° 1325 n'est pas adopté.) (L'amendement n° 1417 n'est pas adopté.)
...interviews de Mme la ministre on s'attendait à une volonté de répondre à un besoin d'offre de soins pour tous les Français et les propos qui sont tenus ici. J'ai entendu qu'il ne fallait pas violer la liberté d'installation des médecins. À cet égard, je me référerai à d'autres professions de santé que l'on répartit sur le territoire en fonction d'un numerus clausus. J'en veux pour preuve les pharmaciens ou encore les infirmières qui ont été contraintes de se répartir peu à peu sur le territoire en fonction des besoins. N'envoie-t-on pas les enseignants là où on a besoin d'eux, comme l'a rappelé Mme Génisson ? Si, en 1928, date de la charte de médecine libérale, les médecins s'installaient où ils voulaient, aujourd'hui nous sommes face à une catastrophe sanitaire. Je rappelle qu'il s'agit de la...
N'alourdissons pas une loi déjà bavarde ! Dès lors que le dossier pharmaceutique sera mis en place, même dans l'hypothèse où le patient changera de pharmacien, nous disposerons de l'historique des traitements pour une période de quatre mois. Cette disposition me paraît donc superflue.
... santé. La définition juridique des professions de santé, comme le soulignait le rapport Debouzie, est la suivante : « Les professions de santé regroupent les seuls professionnels médicaux et paramédicaux dont le droit d'exercice et les actes sont réglementés par une disposition législative ou par un texte pris en application de la loi. Ces professions sont donc au nombre de quatorze : médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, ergothérapeutes, psychomotriciens, orthophonistes, orthopédistes, pédicures-podologues, manipulateurs en électroradiologie médicale, audioprothésistes et opticiens-lunetiers. » Sur les quatorze professions de santé, seules quatre sont concernées par votre texte. Loin d'être anecdotique, cette limitation volontaire emp...
...iendrait tout d'abord, nous dit-on, pallier l'inégale répartition géographique des professionnels de santé. Je ne vois pas comment, dès lors qu'il ne prévoit aucune mesure incitative ni coercitive de nature à pousser les médecins s'installer dans des lieux où ils sont sous-représentés. Du reste, les seuls praticiens à peu près bien répartis sur le territoire pardonnez-moi d'en parler sont les pharmaciens. Autre argument avancé, la mutualisation des connaissances. Mais, quoi que vous en disiez, nous serons toujours, dans la L 1 santé, dans le cadre d'un concours où je ne pense pas que les étudiants soient enclins à mutualiser leurs connaissances. La mutualisation des connaissances des professionnels de santé ne peut être productive qu'au terme de quelques années d'apprentissage, d'enseignement, ...
...s demandant de ne pas être auditionnés en même temps que les laboratoires Boiron. Je remercie donc les laboratoires du générique de ne pas avoir fait la même requête. Il fallait le dire, en toute transparence. Ma question est assez simple. Vous êtes tous présents sur le même marché, avec les mêmes molécules. Comment faites-vous pour assurer la promotion de vos produits auprès des médecins et des pharmaciens ?
À l'occasion d'un congrès, vous aviez, monsieur Gaertner, présenté un graphique qui montrait fort bien l'évolution de la consommation des médicaments en fonction des prescripteurs et des pharmaciens. Pouvez-vous en dire plus à ce propos ?
...xpliquer les efforts que vous accomplissez en faveur des génériques et de leur demander pourquoi ils prescrivent une innovation thérapeutique dont on sait qu'elle n'en est pas vraiment une ? J'ai ainsi le souvenir, il y a quelques années, d'un antibiotique qui n'apportait rien de plus mais qui était 30 % plus cher. Comment en parler avec les médecins ? Comment faire en sorte que la profession de pharmacien n'ait pas toujours l'impression d'être à la remorque du médecin au lieu d'être actrice ?
Je ne fais aucun procès d'intention aux médecins, mais je connais la difficulté qu'ils ont à se former, en particulier lorsqu'ils sont isolés, en milieu rural. Et je constate que les visiteurs médicaux, après s'être rendus chez les médecins, vont aussi dans les officines pour conseiller aux pharmaciens de se procurer un produit qui va être demandé très rapidement. Je me demande donc simplement si le pharmacien qui a pu faire l'analyse de ce produit, en particulier grâce à la fiche de transparence s'il constate qu'il s'agit d'un contournement de générique parce qu'il n'y a pas vraiment d'innovation thérapeutique, a la possibilité d'aller l'expliquer aux médecins, par exemple par l'intermédi...
Je n'évoquais pas l'action du pharmacien au moment où il délivre les médicaments, mais j'envisageais bien une intervention en amont, dans un cadre collégial, autour par exemple des préconisations de la Haute Autorité de santé.