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Interventions sur "grippe" de Catherine Génisson


8 interventions trouvées.

La communication, manifestement, n'a pas été des plus satisfaisantes. Ne pensez-vous pas que les changements de cap gouvernementaux ont nourri les interrogations des professions de santé et de la population ? En juin, on a annoncé qu'à la moindre suspicion de grippe A(H1N1), il fallait envoyer le patient à l'hôpital, puis, du jour au lendemain, ces consignes ont été retirées. La question de la participation de la communauté soignante ne se posait pas uniquement pour la vaccination, mais aussi pour l'information de la population. On a dit que les médecins généralistes n'étaient pas là pour vacciner. Certes, et comme vous l'avez souligné, la moitié d'entre eu...

...caricature à peine : « il est fondamental de se faire vacciner mais vous faites comme vous voulez ». L'enchaînement des volte-face et des rétropédalages était suffisamment de nature à déstabiliser nos concitoyens. Au départ, les SAMU-Centre 15 et les services d'urgence étaient massivement mobilisés pour accueillir toute personne suspecte de fièvre ou d'éternuements, mais du jour au lendemain, les grippes devaient se soigner à domicile et il n'était plus question d'effectuer de diagnostics biologiques ! Dans de telles conditions, il est difficile de vouloir mobiliser une population. Par ailleurs, on ne peut réellement pas accepter vos propos selon lesquels la contestation d'un certain nombre de mesures de la loi portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires...

Le professeur Gentilini a raison, on a utilisé contre cette possible pandémie de grippe H1N1, les plans prévus contre la grippe H5N1, sur lesquels le Gouvernement avait beaucoup travaillé. Or, on a très rapidement su que le virus H1N1 n'avait pas, en tout cas a priori, la même virulence que le H5N1. L'Organisation mondiale de la santé doit-elle, selon vous, messieurs, demeurer l'organisation sanitaire de référence sur le plan mondial, tant en matière d'information que de plans d'ac...

À quelles conditions le Tamiflu est-il efficace contre la grippe et, bien prescrit, peut-il empêcher l'évolution vers les formes plus sévères, rares mais très graves ?

A-t-on une idée du nombre de personnes atteintes par la grippe A (H1N1) ? Alors que l'on avait sorti l'arme nucléaire pour faire le diagnostic obligatoire de cette grippe, les médecins se sont vus, du jour au lendemain, quasiment interdire de faire ce diagnostic. Pourquoi ? Le diagnostic différentiel des symptômes d'une grippe A (H1N1) et d'une grippe saisonnière n'étant pas des plus faciles, comment expliquer la prescription du Tamiflu, dont on sait le peu ...

...r le diagnostic. Au début, il fallait faire le diagnostic dès qu'un sujet présentait des symptômes grippaux. Mais cette préconisation a cessé du jour au lendemain. Pourquoi ? Par ailleurs, les généralistes ont été exclus du plan, aussi bien comme opérateurs que comme médiateurs. Êtes-vous malgré tout en mesure de dresser un bilan estimatif du nombre de personnes ayant présenté les symptômes de la grippe A (H1N1)?

La survenue de la grippe aurait pu permettre un travail commun, mené dans un esprit constructif, car la grippe n'est ni de droite ni de gauche comme l'a dit Jacqueline Fraysse. Nous avons, les uns et les autres, essayé de travailler avec un esprit constructif. Or, cette demande d'une commission d'enquête constitue un véritable pavé dans la mare et un reproche implicite au gouvernement. Elle est inadaptée et risque d'affo...

...nt à m'adresser à vous, monsieur le président de la Commission, plutôt qu'à madame la ministre. Je m'interroge, en effet, sur l'opportunité de créer une mission parlementaire. Elle aiderait à la coproduction citoyenne, permettrait de répondre aux nombreuses questions que nous nous posons encore sur cette pandémie nouvelle, et satisferait l'exigence de transparence. La mission parlementaire sur la grippe aviaire est un exemple très positif : elle nous avait donné l'occasion de travailler ensemble, sans esprit partisan. Je poserai par ailleurs une question très technique concernant la prise en charge des « poumons blancs » évoqués par Edwige Antier. Vous avez indiqué, madame la ministre, que des stocks de respirateurs avaient été constitués. Mais les respirateurs employés en cas de catastrophe na...