14 interventions trouvées.
...é l'invitation de notre commission. Permettez-moi de saluer votre nouveau directeur de cabinet, M. Jérôme Bonnafont, qui remplace M. Hervé Ladsous, parti occuper ses nouvelles fonctions aux Nations Unies. Depuis votre dernière audition, le 5 juillet dernier, le monde arabe est resté au coeur de l'actualité internationale. Votre propos liminaire, comme nous en sommes convenus, portera donc sur la Libye, la Syrie, sur le dossier Israélo-palestinien et sur l'Afghanistan. Nul ne peut contester que la politique de la France en Libye a été couronnée de succès ; il s'agit à présent d'accompagner la transition. Le dossier syrien, lui, a malheureusement peu évolué au cours des derniers mois, la volonté française de faire adopter par le Conseil de sécurité une résolution forte se heurtant toujours à l...
Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, monsieur le ministre de la défense et des anciens combattants, monsieur le secrétaire d'État auprès du ministre de la défense et des anciens combattants, mes chers collègues, notre action en Libye s'inscrit dans la stricte application de la « responsabilité de protéger » dont les membres permanents du conseil de sécurité de l'ONU sont les dépositaires. Le régime libyen a utilisé les moyens les plus abjects pour mettre à bas l'insurrection que des années de dictature ont suscitée : assiéger des villes, tirer à l'arme lourde sur des civils, torturer, envoyer des bandes mercenaires piller et ...
...ogistique décisive, mais ce sont Londres et Paris qui impriment leur tempo à la coalition internationale et qui effectuent l'essentiel des frappes. Cette crise valide le choix stratégique qui a été fait en 2009. Dans la loi de programmation militaire, nous avons en effet choisi de privilégier les dépenses d'équipement, afin de doter notre armée des matériels les plus modernes. On le voit bien en Libye, notre supériorité aérienne est un élément clé du soutien que nous pouvons apporter dans des conflits complexes : cette supériorité, nous ne pourrions la maintenir sans la décision de réduire les effectifs de nos armées, et de rationaliser leur organisation territoriale, afin d'accroître nos investissements matériels. L'armée française, d'un format réduit mais mieux équipée, est à même de répondr...
Il est probable que, parmi ses proches, sa mise à l'écart soit d'ores et déjà envisagée, sinon décidée dans son principe. Notre diplomatie s'emploie, avec succès, à élargir le cercle de ceux qui reconnaissent le Conseil national de transition comme le représentant légitime du peuple libyen. La Turquie a franchi le pas tout récemment. L'Union africaine, dont la première réaction avait été de condamner les frappes, est aujourd'hui beaucoup plus proche de nos positions. Le mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale accroît encore cette pression sans fermer toute issue, comme l'ont prouvé de nombreux précédents. Afin de parachever l'isolement diplomatique du régime libyen, nous ...
Depuis sa création, le Conseil national de transition s'est élargi au-delà de la province de Benghazi, ce qui renforce sa légitimité. Cette ouverture doit se poursuivre afin que sa victoire ne soit pas celle d'un camp contre un autre, mais bien celle du peuple libyen tout entier contre la tyrannie. Mes chers collègues, à mon tour, je vous invite à voter en faveur de la prolongation de notre intervention en Libye, car elle est conforme à nos valeurs et à nos engagements internationaux, et s'inscrit dans une stratégie politique cohérente. La chute de Kadhafi est la meilleure manière de garantir non seulement le droit du peuple libyen à une vie paisible, mais ...
Nous avons le plaisir de recevoir M. Alain Juppé, ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, pour une audition, ouverte à la presse, consacrée à l'actualité internationale. Nous sommes convenus que votre propos liminaire porterait sur trois sujets : la Libye, la Syrie et l'Afghanistan. Naturellement, d'autres dossiers pourront être abordés à l'occasion des questions qui suivront votre intervention. En Libye, Kadhafi est encore en place et les perspectives de solution militaire ou politique paraissent incertaines. Alors que notre assemblée sera conduite à voter la semaine prochaine sur la prolongation de notre intervention militaire, il est évidemmen...
Cette audition sera consacrée à l'actualité internationale, particulièrement riche en ce moment, et à la politique étrangère de la France, très active sur presque tous les fronts ouverts au cours des derniers mois. Notre pays est ainsi en première ligne en Libye et en Côte d'Ivoire et demeure engagé en Afghanistan. De façon plus générale, la diplomatie française est confrontée à l'effervescence qui s'est emparée de la quasi-totalité des pays arabes depuis le début de l'année. Aucun régime n'échappera à la nécessité de répondre à la demande de réforme et de démocratie. Les pays d'Afrique du Nord, avec lesquels nous entretenons des relations privilégiées,...
... (ONUCI) allait conduire, conformément à la résolution 1975 du Conseil de sécurité, pour mettre hors d'état de nuire les armes lourdes utilisées contre les populations civiles et les casques bleus. Le Président de la République a répondu positivement à cet appel. Cet engagement est justifié par la responsabilité de protéger les populations civiles, principe qui a conduit la France à s'engager en Libye. Mais, contrairement au cas libyen, les circonstances s'apprécient différemment. Depuis l'origine de la crise ivoirienne, la France soutient bien sûr le président Ouattara, légitimement élu, mais elle entendait, jusqu'à présent, conformément à sa nouvelle politique africaine, éviter une intervention militaire directe, considérant qu'il appartenait à la diplomatie africaine et éventuellement aux f...
... (ONUCI) allait conduire, conformément à la résolution 1975 du Conseil de sécurité, pour mettre hors d'état de nuire les armes lourdes utilisées contre les populations civiles et les casques bleus. Le Président de la République a répondu positivement à cet appel. Cet engagement est justifié par la responsabilité de protéger les populations civiles, principe qui a conduit la France à s'engager en Libye. Mais, contrairement au cas libyen, les circonstances s'apprécient différemment. Depuis l'origine de la crise ivoirienne, la France soutient bien sûr le président Ouattara, légitimement élu, mais elle entendait, jusqu'à présent, conformément à sa nouvelle politique africaine, éviter une intervention militaire directe, considérant qu'il appartenait à la diplomatie africaine et éventuellement aux f...
Monsieur l'ambassadeur, je vous remercie d'avoir répondu aussi rapidement à notre invitation. Après avoir assuré le rapatriement de tous nos ressortissants présents sur place, vous êtes rentré en France le 26 février, date à laquelle notre ambassade à Tripoli a été fermée. Depuis votre départ, la Libye est passée d'une situation d'insurrection à une guerre extrêmement violente. Le colonel Kadhafi demeure insensible tant à la révolte populaire qu'aux pressions de la communauté internationale. Cette dernière a manifesté un front uni, puisque le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l'unanimité des sanctions sévères. Ainsi, la résolution du 26 février prévoit notamment une saisine de la Cour pé...
...laire pour être souligné. La commission a également auditionné des industriels français du secteur de la défense et de l'énergie, ainsi que deux éminents professeurs de médecine spécialistes du sida. Mme Benita Ferrero-Waldner a accepté de s'entretenir à Bruxelles avec votre président et votre rapporteur. En revanche, la commission d'enquête regrette que les responsables politiques bulgares et libyens, le représentant du Qatar, ainsi que certaines personnalités MM. Tony Blair et Frank-Walter Steinmeier n'aient pas souhaité répondre aux invitations qui leur ont été adressées. La Constitution ne permettant pas, en application du principe de la séparation des pouvoirs, de convoquer le Président de la République, la question s'est posée de savoir s'il fallait entendre Mme Cécilia Sarkozy ...
rapporteur. Avec l'autorisation de la Libye !
rapporteur. Je ne répondrai pas à chacune des interventions car elles constituaient plutôt l'expression d'opinions personnelles ou politiques. Je préfère revenir aux événements qui sont à l'origine de nos travaux. Au mois d'août dernier, l'annonce par la Libye de la signature de contrats d'armement avec la France a déclenché de la part de l'opposition une demande de commission d'enquête. L'opposition voulait savoir si ces contrats étaient la contrepartie de la libération des infirmières et du médecin. Sur cette question, les réponses apportées par le rapport sont claires. Le reste appartient au jugement que chacun se fait sur la nature de nos relations...
Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, le 24 juillet dernier, les cinq infirmières bulgares et le médecin d'origine palestinienne détenus dans les prisons libyennes depuis plus de huit ans rentraient enfin à Sofia où ils recouvraient la liberté. Après des années de mauvais traitements physiques et psychologiques, une succession d'espoir de libération et de condamnations à mort, ils étaient graciés par les autorités bulgares. La communauté internationale, qui s'était émue de leur sort à de nombreuses reprises, s'est réjouie de cette issue heureuse après d...