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...ssus de paix israélo-palestinien, il semble bel et bien au point mort depuis le début de l'automne, essentiellement à cause du refus israélien de prolonger le moratoire sur la colonisation en Cisjordanie. Cependant, la tension est remontée après le sauvage assassinat dont a été victime une famille de colons israéliens, l'intensification des tirs sur le territoire israélien à partir de la bande de Gaza, mais aussi la reprise des bombardements israéliens en représailles.
...tient un jeudi matin, ce qui est inhabituel. Notre commission suit très attentivement l'évolution de la situation au Proche-Orient et apprécie toujours d'avoir l'occasion de rencontrer des responsables politiques israéliens, comme palestiniens, d'ailleurs. Etant donné les circonstances je fais allusion à l'interception violente par l'armée israélienne, le 31 mai dernier, de la « flottille pour Gaza » et vos fonctions de vice-ministre des affaires étrangères, nous sommes tout particulièrement intéressés par cette rencontre. Avant de vous laisser la parole, je rappelle à mes collègues que, diplomate de profession, vous avez notamment occupé les fonctions d'ambassadeur d'Israël aux Etats-Unis de 2002 à 2006, et que vous êtes vice-ministre des affaires étrangères depuis le 1er avril 2009. Vo...
Monsieur le ministre, vous venez de nous dire que la position israélienne à propos du blocus de la bande de Gaza allait s'assouplir dans les jours ou les semaines à venir. Pourriez-vous être plus précis quant aux propositions que le gouvernement auquel vous appartenez s'apprête à formuler ? L'Union européenne a, pour sa part, élaboré des propositions dans le cadre du Conseil des ministres des affaires étrangères. Les chefs d'État et de Gouvernement réunis aujourd'hui en Conseil européen voudront peut-être e...
...la situation au Proche-Orient, qu'il s'agisse de l'équilibre régional ou plus précisément du conflit israélo-palestinien. En octobre dernier, nous avions reçu Mme Abu Zayd, à l'époque commissaire générale de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient ; elle avait dressé un tableau très sombre de la situation des réfugiés palestiniens à Gaza, en Cisjordanie et au Liban, et aujourd'hui le blocage semble toujours total. À l'occasion de la récente visite à Paris du Président Mahmoud Abbas, M. Bernard Kouchner, notre ministre des affaires étrangères, a dit qu'il soutiendrait la proclamation rapide de l'État palestinien même sans accord préalable avec Israël sur ses frontières, une solution que préconise notamment le Premier ministre Sal...
...assadeur d'Israël en France. Monsieur l'ambassadeur, je vous remercie d'avoir accepté notre invitation. Les relations israélo-palestiniennes sont aujourd'hui dans une situation particulièrement difficile même si, bien entendu, il ne faut pas désespérer. Les négociations officielles entre les autorités israéliennes et palestiniennes sont interrompues depuis l'intervention militaire israélienne à Gaza et nous souhaitons tous une relance du processus de paix. Comment y parvenir ? À quel niveau se situent aujourd'hui les échanges et les contacts ? Qui parle encore avec qui ? Le moratoire de la colonisation décidé par Israël n'est pas suffisant puisqu'il n'empêche pas la poursuite de la colonisation à Jérusalem-Est. De même, la constitution de commissions d'enquête consécutives au rapport Goldst...
Je vous remercie, Madame, d'avoir accepté l'invitation de la Commission. Vous avez travaillé pendant près de vingt ans pour le Haut-commissariat aux réfugiés, avant d'être nommée commissaire générale adjointe de l'UNRWA en 2000, puis commissaire générale le 1er avril 2005, fonction que vous exercerez jusqu'en décembre prochain. Basée à Gaza, vous supervisez les programmes relatifs à l'éducation, la santé, les services sociaux et les programmes de financement de micro entreprises en faveur des 4,5 millions de réfugiés palestiniens qui se trouvent dans les Territoires palestiniens, au Liban, en Syrie et en Jordanie. Vous êtes ainsi l'une des personnes les mieux placées pour témoigner de la situation de ces populations, certainement tr...
Je vous remercie pour cet exposé très intéressant. Vous indiquez que la situation a très peu évolué à Gaza, un peu plus en Cisjordanie. Qu'en est-il de la situation des Palestiniens qui se trouvent dans les autres pays, notamment en Jordanie, en Syrie. Quel est leur niveau d'intégration dans ces pays d'accueil ? Dans la perspective d'un futur Etat palestinien, quelle pourrait être la proportion de ceux qui viendraient s'y installer et de ceux qui resteraient où ils sont actuellement ?
...ontrer que les États -Unis sont déterminés à mener une politique plus équilibrée dans la région et à peser en faveur d'un règlement du conflit, il est à craindre que le gouvernement israélien, loin de faire des concessions aux Palestiniens, revienne sur l'acceptation du principe de deux États. Quelques semaines après la fin des opérations militaires contre le Hamas, qui ont infligé à la Bande de Gaza des dommages considérables comme plusieurs de mes collègues et moi-même avons pu le constater sur place il y a un mois , peut-on encore croire à la possibilité de voir la raison l'emporter et, donc, d'assister un jour à la création de deux États qui vivraient en paix ?
...sur eux ? Tant que cette question ne sera pas réglée, chercheront-ils vraiment à négocier avec les Palestiniens ? Par ailleurs, Monsieur Aubin de la Messuzière, vous ai-je bien compris lorsque vous avez affirmé que les tirs de roquettes dont est victime Israël ne sont pas le fait du Hamas ? N'est-ce pas un peu difficile à envisager dès lors que cette organisation contrôle entièrement la Bande de Gaza ? Enfin, la communauté internationale devrait-elle selon vous discuter avec le Hamas ou s'en tenir à sa position actuelle selon laquelle on ne peut discuter qu'avec le Fatah ?
...du à notre invitation. Parmi les nombreux sujets d'actualité sur lesquels nous souhaiterions vous entendre, je voudrais pour ma part vous interroger sur la situation au Moyen-Orient et sur l'arrivée au pouvoir du président Obama. Au Moyen-Orient, au cours du week-end, Israël d'une part et le Hamas d'autre part ont annoncé unilatéralement un cessez-le-feu ; mais Israël subordonnant son retrait de Gaza à l'obtention de garanties contre le réarmement du Hamas, pensez-vous que cette suspension des hostilités a vraiment des chances de se transformer en trêve durable ? Par ailleurs, de votre point de vue, quel serait le meilleur moyen d'assurer la surveillance de la frontière entre l'Egypte et la bande de Gaza ? Un soutien international aux autorités égyptiennes vous paraît-il envisageable ? Enfi...
Monsieur le président madame, messieurs les ministres, mes chers collègues, depuis trois semaines, le monde assiste à un désastre humanitaire dans la bande de Gaza. Cet épouvantable gâchis constitue un retour en arrière de plusieurs années : les espoirs d'Annapolis se sont envolés, les tentatives de rapprochement israélo-syrien sont réduites à néant. Les torts sont incontestablement partagés.
Israël, de son côté, n'a pas tenu son engagement à user de la trêve pour assouplir le blocus de Gaza et poursuit une politique de colonisation pour le moins critiquable. Les considérations politiques internes, dans les territoires palestiniens comme en Israël, contribuent à accroître les tensions. Le Hamas persiste dans une position extrémiste de refus : refus du plan d'unité nationale soutenue par le Fatah, refus d'élections législatives anticipées dans les territoires, refus de toute considér...
qui a conduit au renforcement du blocus de la bande de Gaza depuis des mois et à une riposte militaire disproportionnée ces derniers jours.
L'urgence, c'est de mettre un terme à un conflit armé qui a déjà tué plus de 900 personnes et fait près de 4 000 blessés. La protection des populations palestinienne et israélienne est une impérieuse nécessité. On ne peut laisser plus longtemps les habitants de la bande de Gaza privés du minimum vital. Je tiens à saluer ici tout particulièrement les efforts du président Sarkozy et ceux du président Moubarak. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.) Ils ont au moins obtenu un cessez-le-feu de trois heures chaque jour pour le passage de convois humanitaires et l'approvisionnement de Gaza en vivres et en médicaments. De son côté, l'Égypte s'est engagée à ...
Il reviendrait logiquement aux Nations unies de la mettre en place, l'Union européenne ou l'OTAN pouvant éventuellement la conduire sur le terrain. La FINUL a fait la preuve de son utilité au Sud-Liban ; une force de même nature doit pouvoir conduire au même résultat à Gaza. À plus long terme, il faut obtenir enfin le règlement politique d'un conflit vieux de soixante ans. Pour cela, deux points m'apparaissent fondamentaux. D'abord, même si les méthodes qu'il emploie sont inacceptables, on ne pourra pas progresser sans accepter de discuter à un moment ou un autre avec le Hamas.
L'Égypte remplit son rôle d'intermédiaire avec beaucoup de bonne volonté, mais il faudra en venir à des négociations associant directement le Hamas. Ensuite, ces négociations doivent se placer dans un cadre régional. Depuis le début des opérations militaires dans la bande de Gaza, les pays arabes, à l'exception de l'Égypte, sont restés relativement silencieux, car, s'ils compatissent aux souffrances du peuple de Gaza, le soutien qu'ils apportent au Hamas est pour le moins discret.
...e tous les Français. Que répondez-vous à ceux qui, comme nombre d'entre nous, estiment que la riposte d'Israël, à la suite de tirs de roquettes par le Hamas, a atteint un niveau disproportionné ? Quels sont exactement les objectifs d'Israël qui, selon le Premier ministre M. Ehoud Olmer hier, seraient « presque atteints » ? Par ailleurs, quelles sont les conséquences des opérations militaires à Gaza sur les négociations en cours, tant officielles entre Israël et l'Autorité palestinienne qu'officieuses entre Israël et, en particulier, la Syrie ? Enfin, que penseriez-vous de l'éventuelle mise en place, avec l'accord de l'ensemble des parties, d'une force internationale de maintien de la paix dans un souci humanitaire et pour régler la situation d'une façon certaine et durable ?
Je vous remercie, madame la déléguée générale, d'avoir accepté l'invitation de la commission. Ce matin, comme vous le savez, nous avons auditionné M. Daniel Shek, ambassadeur d'Israël en France, qui nous a fait valoir son point de vue sur les événements en cours dans la bande de Gaza, et nous sommes particulièrement désireux de vous entendre sur le même sujet, sachant que l'Autorité palestinienne a condamné les opérations militaires d'Israël contre le Hamas.
Comment envisagez-vous la sortie de crise ? Pensez-vous en particulier qu'un dialogue entre la communauté internationale et le Hamas est possible ? Êtes-vous favorable à l'envoi d'une force internationale de maintien de la paix à l'intérieur ou aux frontières de la bande de Gaza ? Deuxièmement, estimez-vous qu'il y a un risque d'explosion de violence dans la population palestinienne de Cisjordanie, qui n'a pas jusqu'ici recouru à la force ? Troisièmement, que pouvez-vous nous indiquer sur le calendrier des élections, présidentielle et législatives, qui doivent avoir lieu en Palestine, le mandat de M. Mahmoud Abbas ayant expiré le 8 janvier dernier ?