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... qui marche ailleurs ? Nous avons en France une certaine propension aux comparaisons « en interne ». L'Aveyron se classe ainsi au troisième rang pour ses résultats et nous nous en réjouissons, mais cette performance doit être relativisée par les comparaisons internationales Faisons par ailleurs en sorte qu'il n'y ait pas de différence d'appréciation entre la direction générale de l'enseignement scolaire et nos politiques publiques. Nous l'avions déjà dit, Xavier Breton et moi-même, dans le rapport que nous avons rédigé à la demande de Jean-François Copé. Je pense notamment à la fameuse évaluation en CM2, « plaquée » en janvier, ce qui me semble d'une stupidité sans égale
Ce texte ne réglera bien sûr pas définitivement le problème de l'absentéisme scolaire, qui a des causes multifactorielles, mais au moins aura-t-il le mérite de proposer autre chose que la seule sanction qui existe aujourd'hui. On ne peut en rester à l'angélisme dont font preuve certains de nos collègues. Au-delà des incantations, il faut aller au vif du sujet. L'absentéisme scolaire est certes l'affaire de l'école mais aussi des familles, que ce texte cherche à responsabiliser. L'...
...as le cas de tous ces regroupements. Par ailleurs, quand une commune rurale n'a pas d'école mais bénéficie d'une démographie dynamique, il arrive que de nombreux enfants y vivent, tout en étant scolarisés dans une autre commune. Dès lors, le maire peut être amené à se poser la question de l'opportunité d'ouvrir à nouveau une classe. Le sujet qui nous occupe a donc également un lien avec la carte scolaire et le rôle joué par l'inspection académique.
...tion de reconversion des enseignants en difficulté qui peuvent apporter encore beaucoup à la société. Cette question mériterait d'être approfondie. Dans le domaine de l'inégalité d'accès aux bons et aux mauvais lycées, le rapport de la mission ne propose aucune solution. Comment éviter qu'un élève de banlieue se retrouve systématiquement dans un lycée moins bien coté ? La suppression de la carte scolaire, comme le démontrent les premières études disponibles, a constitué une régression et conduit à une ghettoïsation plutôt qu'à la promotion de l'accès aux bons lycées des jeunes de condition modeste.