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Nous aurions pu réfléchir plus longuement, comme l'ont fait les Anglais, et supprimer la publicité à une échéance plus lointaine que celle fixée par l'oukase du Président de la République.
Monsieur le président, le choix vous appartient, mais vous allez sans doute empêcher de parler des collègues qui sont présents dans l'hémicycle depuis le début de l'examen de ce projet de loi. Parce qu'ils font leur travail de député, ils méritent de s'exprimer sur l'un des articles les plus importants de ce texte.
Nous aurions pu également augmenter progressivement la redevance, comme l'ont fait les autres pays de l'Union européenne, en particulier la Grande-Bretagne et l'Allemagne. Car la redevance, que vous refusez d'augmenter, correspond à un droit de propriété, donc à un droit de regard des citoyens sur le service public. Celui-ci appartient en effet...
Nous ne sommes pas venus en touristes ou en intermittents. Nous sommes là pour faire notre travail de représentants du peuple. La nomination et la révocation des présidents de France Télévisions, de Radio France et de la société en charge de l'Audiovisuel extérieur de la France marquent une sorte de caporalisation du service public comme n'en ...
Que Mme Albanel ne nous prenne pas pour des naïfs ! Nous savons quelles conséquences auront, dans l'audiovisuel public, ses décisions sur la publicité partielle. Sur les chaînes privées, les annonceurs rechercheront particulièrement la tranche qui s'étend de vingt à six heures, pendant laquelle le public sera gavé de publicité, tandis que, avan...
Et il ajoute : « Le passage au média global est un tournant nécessaire si l'on veut faire de France Télévisions un média en phase avec le numérique qui révolutionne la production, la distribution, la diffusion et la consommation des images. »
Nous n'avons pas besoin d'un arbitre des élégances, madame la ministre !
« Sans argent, cette transformation sera difficile, conflictuelle et mal comprise par les personnels. »
Je n'avais pas terminé !
Je demande la parole pour un rappel au règlement.
Ce que vient de dire Mme Albanel est très grave. Alors que M. de Carolis souhaitait augmenter la publicité, le Président de la République a décidé unilatéralement qu'elle serait supprimée.
Mais si ! Je vous renvoie au verbatim.
Vous avez expliqué que le Président de la République s'était mêlé de ce qui ne le regardait pas en intervenant sur la question de la publicité sur l'audiovisuel public. Or, le 21 juillet, le Premier ministre, appuyé par la majorité, a réuni le Parlement en Congrès à Versailles pour faire voter une nouvelle rédaction de la Constitution, aux term...
Monsieur le président, je demande la parole !
Monsieur le président, au nom de l'article 58, alinéa 1, du règlement, puisque se pose une question sur l'organisation des débats relatifs à un article majeur du projet de loi, je demande une suspension de séance de séance de dix minutes pour réunir mon groupe afin de savoir quelle sera notre attitude par rapport à votre position.
Et à l'époque de Jeanne d'Arc, on refusait aussi les suspensions ?
Excellent !
Je veux soutenir les amendements de suppression de l'article 15, en commençant par dire à M. le rapporteur que son intervention destinée à nous rassurer n'a fait, au contraire, qu'accroître notre inquiétude. Lorsqu'il affirme que l'identité des chaînes est assurée par le cahier des charges, il oublie de dire que cette garantie résidait, jusqu'à...
propriétaire majoritaire de cette chaîne ce qui constitue un conflit d'intérêts et une atteinte au pluralisme. Par ailleurs, il est déjà arrivé que des chaînes du service public diffusent des images qui n'avaient pas été tournées par leurs propres équipes, mais par une société privée travaillant pour le compte d'un candidat à la Présidence ...
Je veux revenir sur l'amendement de Mme de Panafieu : décidément, elle et ses amis ne manquent pas d'air ! Quand on sait qu'une famille de Kosovars avec six enfants (Protestations sur les bancs du groupe UMP)