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Les amendements de Noël Mamère pour ce dossier

365 interventions trouvées.

Nous ne pouvons pas accepter que, dans la même loi, vous introduisiez au dernier moment deux articles, les articles 47 et 48, qui permettent de réformer en douce les deux piliers de la vitalité cinématographique de notre pays, à savoir le CNC et l'industrie du cinéma. Nous ne pouvons pas vous donner un blanc-seing pour faire n'importe quoi.

C'est à croire que vous voulez charger le bât de ce malheureux bourricot qui s'appelle l'audiovisuel public et qu'à force de le charger, le bât blesse ! Vous exigez 8 millions d'euros de l'audiovisuel public pour financer le CNC qui serait en difficulté. Vous oubliez de dire que vous avez déjà vulnérabilisé l'audiovisuel public en le sous-fin...

Eh oui, mon cher Riester, je suis obligé, tel le meunier, de « tourner le moulin », pour mieux vous expliquer la situation dans laquelle vous êtes en train d'enfoncer l'audiovisuel public !

En effet, après l'avoir littéralement saigné au profit de l'audiovisuel privé, vous lui demandez une contribution exceptionnelle de 8 millions pour financer le CNC. Vous voulez exécuter purement et simplement l'audiovisuel public pour qu'il ne s'en remette jamais. Dans quelques mois, certains d'entre vous je vous en donne mon billet viendro...

et ce pour une raison très simple. Les accords de 2007 ont été passés entre un certain nombre de professionnels et en ont exclu d'autres, notamment le syndicat des agences de presse télévisée Vous pouvez, messieurs les conseillers de Mme la ministre, secouer la tête, considérant sans doute que je commence à vous ennuyer avec le SATEV (Excla...

Il se trouve que, dans ce métier du journalisme et du journalisme télévisé, des gens savent qu'un documentaire de création doit faire partie des oeuvres patrimoniales. On ne peut pas envisager qu'il soit exclu de cette classification. Il est vrai que des chaînes de télévisions comme M6 ont insisté pour que soit déposé l'amendement présenté ...

Il y a, dans la réalité, de moins en moins de reportages d'investigation et de moins en moins de documentaires sur de nombreuses chaînes, sauf, par exemple, sur Arte ou France 5. Il s'avère, en conséquence, indispensable de les protéger en les classant dans les oeuvres patrimoniales.

Monsieur le président, faisons une pause dans ce rythme effréné pour trouver un peu de mesure et de respiration.

Mon cher collègue, vous ne devriez pas trop briller après les échecs que vous avez subis dans la préparation de votre proposition de loi sur le travail dominical ! Je me ferais beaucoup plus discret si j'étais à votre place. (« Vous n'y êtes pas ! » sur les bancs du groupe UMP.)

Occupez-vous de vos amis, et moi je m'occupe de la loi ! Nous avons déjà débattu de la question posée par l'amendement que j'ai l'honneur de vous présenter : l'utilisation des mots « race » et « origine ». Y compris à gauche, nous ne sommes pas tous d'accord sur le sujet, puisque l'ancien garde des sceaux, M. Robert Badinter, s'est prononcé po...

Madame la ministre, nous faisons preuve de bonne volonté en essayant de trouver, dans votre projet de réforme, des éléments pour nous convaincre. Mais à chaque fois, nous nous apercevons que tout est à jeter, que rien n'est bon pour reprendre une expression populaire d'un chanteur qui ne l'est pas moins , et notamment l'article 21. Nous som...

Pouvez-vous également me confirmer que les prévisions commerciales, qui sont fixées à 260 millions d'euros, ne seront pas atteintes ? J'ajoute que si ces prévisions commerciales ne peuvent pas être atteintes, c'est parce que déjà TF1 et M6 ont fait du dumping sur les publicités avant vingt heures. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Ain...

Et de modéré, merci de le reconnaître. (Sourires.) Dans le prolongement de l'intervention de M. Rogemont, je voudrais à mon tour poser à Mme la ministre la même question qui lui a été posée ce matin sur France Inter. En général, elle répond aux journalistes mais pas à la représentation nationale.

Madame la ministre, vous avez déclaré ce matin sur une radio dont, bientôt, le PDG sera nommé et révoqué par le Président de la République Radio France ,

Je reviens donc sur les questions auxquelles, madame la ministre, vous n'avez toujours pas répondu. Confirmez-vous que France Télévisions affiche un déficit de 80 millions d'euros dans le budget pour 2009 ?

que vous aviez demandé au président de France Télévisions de décider lui-même la suppression de la publicité. Or, nous n'avons pas encore voté la loi : nous ne sommes donc pas encore dans le cas d'une entreprise unique et s'il y a bien un conseil d'administration de France Télévisions, il y en a également un de France 2, un de France 3, un de ...

Le rapport, ce sont les prévisions commerciales sur la publicité et le parrainage, évaluées à 260 millions d'euros. Or France Télévisions estime aujourd'hui ne pas pouvoir atteindre ce chiffre en raison du dumping pratiqué par le privé sur la tranche dix-neuf heures-vingt heures, c'est-à-dire la tranche précédant celle durant laquelle le privé ...

Il n'y avait pas besoin de loi ! La loi ne sert qu'à autoriser le Président de la République à nommer et à révoquer les responsables de l'audiovisuel !

Dans la ligne des propos tenus par notre collègue Aurélie Filippetti, je constate que l'on va encore un peu plus loin dans le renversement de la pyramide démocratique. Vous allez en effet demander au Sénat de voter une loi après que les décisions ont été prises. C'est tout de même un sacré renversement dans l'ordre démocratique. En général, on ...

de nous répondre cela alors que la suppression de la publicité est l'un des éléments essentiels de votre projet de loi, qui vise notamment au sous-financement du service public de l'audiovisuel. J'attends une réponse politique et juridique sur le fait de savoir si, aujourd'hui, le président de France Télévisions est en mesure d'imposer la supp...