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Mais pas au sens où vous l'entendez, madame la ministre : on ne peut pas dire que l'espérance de vie, par exemple, y est plus faible que dans la population générale. C'est un métier pénible et Mme Vasseur ne me démentira pas parce que les infirmières et les infirmiers ont des horaires difficiles, commencent bien souvent leur journée de trav...
L'espérance de vie témoigne des conditions de vie davantage que de la pénibilité d'un métier ; nous aurons d'autres occasions d'en débattre. Enfin, nous aurions accepté de discuter d'une évolution de la carrière des infirmières ; mais, pour le faire loyalement, il ne faut pas nous lier les mains en tranchant d'abord sur l'âge de départ en retr...
Pour ces quatre raisons méthodologie déloyale, troc incorrect, négation d'une pénibilité évidente, aggravation de celle-ci enfin , nous ne voterons pas l'article 30 : il suffit à lui seul à nous faire douter de la sincérité d'un texte qui prétend améliorer le dialogue social et, au-delà, de la prochaine réforme des retraites. (Applaudissemen...
Au contraire !
Exactement !
Monsieur le président, je souhaiterais, moi aussi, que nous réfléchissions un peu plus avant à la question de la pénibilité.
En effet, je ne voudrais pas que nous abordions, en septembre, le débat sur les retraites comme nous avons abordé la réforme hospitalière. Vous vous en souvenez, la question des CHU était examinée par une commission ad hoc et seule une petite partie du texte, qui traitait surtout de l'hôpital, était consacrée à la santé publique, de sorte que n...
il est nécessaire de s'intéresser également à l'évolution des carrières. Prévoir des passages par des postes doux, par exemple, peut avoir un impact favorable sur la date de départ à la retraite. En tout état de cause, si, avant même d'entrer dans la discussion sur la réforme, nous nous lions les mains en acceptant un âge de départ à la retrai...
Voyez-vous, j'ai reçu beaucoup d'infirmières, très responsables. Elles ne m'ont pas parlé de ce texte ainsi que des jeunes filles innocentes, comme le dit Mme Bachelot.
Monsieur Bur, ne nous faites pas de procès d'intention ! Il est tout de même extrêmement désagréable qu'on nous reproche, avant même que le débat ait commencé, de n'être disposés à soutenir aucune réforme.
Nous ne soutiendrons peut-être pas les propositions que vous ferez d'emblée, mais vous serez peut-être capables d'avancer dans notre direction, pour une fois.
Monsieur le président, tout cela est de très mauvais augure. Il semble que l'on soit forcé de soutenir la réforme de la majorité, mais qu'il ne soit pas question d'obtenir de sa part des avancées telles que celles que nous serons amenés à proposer. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
C'est laconique !
Exactement !
En séance publique, nous avions insisté sur la nécessité de réaliser une étude d'impact. Nous souhaitons que celle-ci soit envisagée dans un délai aussi bref que possible et que la mesure soit inscrite dans le texte.
Je retire l'amendement.
Nous souhaitons préciser les traits divers du jeu pathologique et du jeu excessif en soulignant le risque de co-vulnérabilité, c'est-à-dire le risque de subir des addictions conjointes, qu'il convient de prévenir.
Je maintiens l'amendement.
Il importe de prendre des précautions pour authentifier l'identité du joueur, en établissant que celui-ci devra envoyer par courrier la copie de sa carte d'identité, de son relevé d'identité bancaire, ainsi que d'une déclaration sur l'honneur manuscrite et d'une preuve de domiciliation.
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