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Je ne le nie pas.
Nous avons d'autant plus de liberté, M. Kert et moi, pour défendre, dans sa rédaction actuelle, le dispositif qui nous est proposé. Vous affirmez que ce mode de nomination ne s'applique dans aucun pays démocratique, mais, dans aucun pays démocratique, l'opposition n'aurait adopté une attitude comme la vôtre sur un sujet de cette importance.
Vous avez confisqué le débat et érigé l'obstruction en théorie. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Vous n'avez pas voulu débattre ! (Protestations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
Vous avez même renié des dispositions qui avaient eu votre agrément, notamment quand vous vous êtes opposés à l'entreprise unique ou au média global.
Vous dites en même temps que vous êtes hostiles et favorables à la publicité. Vous vous êtes opposés à la fois à sa suppression et au financement pérenne de l'audiovisuel, alors que le marché publicitaire est en train de s'effondrer. Parce que cela vous gêne, vous focalisez le débat sur la nomination du président de France Télévisions...
..en oubliant que les sondages montrent que 65 % des Français approuvent la suppression de la publicité après vingt heures sur les chaînes publiques.
De plus, 70 % d'entre eux souhaitent que les programmes de la soirée commencent à vingt heures. Mais vous le taisez. Telle n'est pas notre conception de la démocratie et du débat public. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Ah non !
Dites plutôt « lucides » !
Quel dommage !
Je m'attendais à ce que l'on puisse reprendre un débat normal. Mais je constate, alors que nous abordons la quatrième semaine, que le souhait, la volonté exprimée de l'opposition est d'empêcher le débat. La main sur le coeur, nos collègues de l'opposition parlent des droits du Parlement et de l'importance du débat législatif, alors qu'ils n'on...
dans les équipes de France Télévisions, qui ont comme c'est normal anticipé la suppression de la publicité, le 5 janvier, pour préparer leurs programmes et faire démarrer les émissions de qualité de la première partie de soirée à vingt heures trente-cinq. J'ai écouté les propos de notre collègue Noël Mamère. J'ai cru comprendre que, frust...
C'est normal : c'est le même amendement ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Ils disent tout et son contraire, comme ça, il y en a pour tout le monde !
Voilà enfin une parole sensée !
Ce n'est pas subrepticement, puisque cela figure dans le texte !
Il y avait longtemps !
Le mieux serait encore que vous l'appliquiez, le règlement, chers collègues de l'opposition !
M. Rogemont est plus intéressé par ses questions que par les réponses ! (Murmures sur les bancs du groupe SRC.)