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Interventions en hémicycle de Michel Herbillon


933 interventions trouvées.

En outre, la crise que nous avons connue a permis de donner un nouveau souffle à la réflexion sur le Gouvernement économique européen,

une réflexion qui a été portée au sein du groupe UMP par Jean-François Copé, et au sein de la commission des affaires européennes, présidée par Pierre Lequiller, par mon collègue socialiste Christophe Caresche et moi-même. Nous avons présenté notre rapport intitulé « Pour un gouvernement économique européen » titre délibérément volontariste ...

Bien sûr, il ne s'agit ni de gommer toutes les identités nationales au nom de l'Europe politique ni d'avancer à marche forcée. Il y a là un enjeu important pour le futur gouvernement économique européen que j'appelle de mes voeux. Nous devons concevoir un dispositif qui intègre les parlements nationaux et le Parlement européen, cher Pierre Leq...

Car, au fond, le seul véritable enjeu auquel nous avons à faire face tient en une question : comment réveiller la conviction européenne de nos concitoyens ? Et c'est par des initiatives concrètes que nous y parviendrons.

Songeons au couple franco-allemand qui est si fécond dans le contexte que nous connaissons actuellement et qui constitue un socle pour bâtir des coopérations renforcées avec d'autres pays de l'Union. Je salue toutes les initiatives qui tendent à rapprocher nos deux pays, et je pense que le couple franco-allemand doit montrer l'exemple sur la vo...

En rapprochant nos modèles fiscaux et, donc, en fondant notre compétitivité sur des critères communs, nous arrêtons de jouer l'un contre l'autre. Assurément, pour tous nos grands partenaires internationaux, ce sera le gage d'une stabilité très attrayante pour l'investissement économique : les deux plus grosses économies de la zone euro, qui rep...

Espérons que l'exemple de la France et de l'Allemagne en matière de fiscalité inspirera d'autres pays,

dont l'Irlande qui, nous le savons, reste fermement accrochée à son taux d'imposition sur les sociétés. Tout le monde va devoir faire des efforts, mais il faut savoir ce que l'on veut. Auparavant, le bonheur des uns a fait le malheur des autres : pensons aux faibles taux d'intérêt pratiqués par la BCE qui ont favorisé les croissances atones d...

Si l'on veut éviter que ce genre de précédents se reproduise, il faudra consentir à ces efforts d'harmonisation. Au final, si nous formons un tout homogène, nous y gagnerons tous, notamment par rapport à l'extérieur. Car la compétition ne se déroule pas seulement entre les pays européens ; elle a aussi lieu avec les États-Unis, le Brésil et à ...

 « Espérer, c'est démentir l'avenir » disait Cioran. Oui, je crois qu'il est temps d'espérer, car l'avenir de l'Europe n'est pas aussi sombre qu'on veut bien le croire. La période trouble que nous vivons en ce moment ne trouvera d'issue que dans l'affirmation d'une volonté politique forte. L'heure n'est plus aux hésitations ; elle est à l'actio...

et que son rayonnement corresponde à sa volonté et à son poids économique et politique. Ce sera l'un des enjeux du prochain Conseil européen. (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Je veux convaincre notre collègue Patrice Martin-Lalande de retirer son amendement. Il nous propose un dispositif structurel, durable et mécanique

pour résoudre une situation conjoncturelle. Ce dispositif s'oppose à une logique d'entreprise : il est extrêmement décourageant et il n'incite pas France Télévisions à développer ses activités et son pôle commercial. Si vous votez cet amendement, alors pourquoi ne pas instituer un dispositif semblable pour toutes les sociétés audiovisuelles ?

Je pense à l'audiovisuel extérieur de la France, à l'AFP, à Radio-France Il faut que France télévisions continue de fonctionner sur une logique d'entreprise.

Ce débat, intéressant, s'organise malheureusement dans la confusion. Je tiens à insister sur le fait que nous sommes nombreux, maires, parlementaires, à nous être résolument engagés dans la mise en place des maisons de l'emploi sur forte incitation du gouvernement de l'époque. Il ne faut pas l'oublier. Le ministre nous a dit et je l'en remer...