639 interventions trouvées.
Si nous redémarrons nos travaux dans une sérénité retrouvée, je voudrais toutefois faire deux réflexions sur ce qui s'est passé hier soir. Tout d'abord, le président Copé exerce sur nous un véritable chantage en affirmant que si nous prenons du temps pour voter cette loi, elle ne sera pas appliquée, ce qui serait la mort du service public. Il ...
Il n'y a pas d'urgence !
Nous revenons toujours sur les mêmes sujets, en espérant des réponses tant du rapporteur que de Mme la ministre. Je veux au passage me féliciter du nombre de députés présents en séance, ce qui montre en l'occurrence que de petites frictions peuvent présenter l'avantage d'amener de nombreux collègues, sur tous les bancs, à s'intéresser à l'aveni...
Alors pourquoi donc est-ce lui qui devrait nommer le président ? Vous répondrez qu'il ne s'intéressera pas au choix des programmes. Je veux bien le croire, mais si tout allait bien, si le Président ne s'intéressait pas à ces questions, pourquoi serait-il besoin de changer la loi ? Le rapporteur, j'en suis sûr, trouvera les explications pour me ...
Ça va s'arranger ? Peut-être !
Enfin du consensus !
M. Copé, tout à l'heure, nous faisait le reproche de reprendre toujours le même amendement en le déclinant de dix façons différentes
La vérité, je vais vous la dire, mon cher collègue, c'est que nous avons une conception totalement différente des dispositions à prendre en matière d'audiovisuel extérieur. Après vous avoir rappelé ce qu'est la vision du Président de la République, vous comprendrez peut-être pourquoi nous avons envie les uns et les autres d'aller un peu plus l...
J'y arrive, monsieur le président ! Mais reconnaissez que c'est plus intéressant que ce que dit le Président de la République quand il est à l'étranger ! Je disais donc que la frontière doit s'estomper et que ce n'est pas à l'ère des nouvelles technologies qu'on doit aller vers la privatisation rampante de l'audiovisuel extérieur. Monsieur le...
Il n'y a rien à négocier !
Puisque vous n'éprouvez pas d'amour inconsidéré pour Montesquieu, peut-être Gambetta aura-t-il davantage de succès.
« Il ne suffit pas de décréter des citoyens ; il faut en faire », disait Gambetta. « Faire des citoyens, c'est offrir à chacun les moyens d'exercer ses droits par le libre arbitre et le jugement établi sur le savoir, sur la conscience des valeurs. »
Voilà pourquoi nous croyons au service public. Aujourd'hui, faire oeuvre de création est une aventure, dans un contexte économique où l'objectif unique est la marchandisation du monde, dans un monde où l'on appuie souvent sur le bouton de l'égalitarisme et du plus grand dénominateur commun du consommateur, dans un monde univoque où une seule bo...
Voilà pourquoi le débat a lieu d'être, un débat dans lequel nous aimerions entendre la majorité, puisque Mme la ministre a décidé de ne pas parler. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Madame la ministre, nous abordons, vous le savez, un article particulièrement important. Je m'adresse à vous parce que j'ai le sentiment que vous avez plutôt envie que le service public fonctionne. Dès lors, ne pourriez-vous pas expliquer au Président de la République que le rôle d'un Président de la République n'est pas de tout contrôler, de t...
Mais aussitôt après, ils nous disent qu'ils ne veulent pas faire de peine, qu'ils ne reculeront pas, qu'ils veulent rester dans la ligne du Président de la République. Le futur président de France Télévisions sera, demain, entièrement redevable au Président de la République. Au lieu de s'affranchir du pouvoir politique, il lui sera totalement ...
Je voudrais qu'on se dise entre nous que France Télévisions ne peut pas être soumise aux humeurs du Prince. Le Prince n'a pas été élu, même le Président Sarkozy qui a été élu à 53 %, pour imaginer les programmes, pour choisir les journalistes en fonction de ses préférences. Vous savez bien que tout cela est difficilement supportable. Je vous d...
Si la majorité a quelque chose à dire, qu'elle s'exprime !
Très bonne idée !
Je m'étonne que notre estimé et estimable rapporteur invoque soudain l'exigence de souplesse quand il s'agit de personnes qui risquent de perdre leur emploi. Mme la ministre avait considéré que, certes, il n'y avait plus de convention collective pour France Télévisions, mais que ce n'était pas très grave, qu'il suffirait d'en renégocier une au...