Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions en hémicycle de Michel Françaix


639 interventions trouvées.

Madame la présidente, madame la ministre, chers collègues, la France vit sur des politiques imaginées et construites pour l'essentiel par le Front populaire et la Libération, puis par André Malraux qui mit l'accent sur le patrimoine et la décentralisation culturelle, enfin par Jack Lang qui sut y ajouter un caractère festif et convivial, faire ...

La mondialisation telle que nous la connaissons, les technologies qui changent notre existence, la montée des exclusions telles que nous les redoutons, ne figuraient pas au programme, l'individualisme généralisé étant difficilement prévisible. Dans un monde instable et fragmentaire, sur une planète devenue précaire, comment, aujourd'hui, perme...

La part du rêve, celle de l'esprit et de l'émotion partagée, ce n'est pas un luxe, c'est une nécessité. Cela contribue au vivre ensemble, au lien social, à donner un sens à la vie, à la survie. Rationner la culture est inacceptable. Expliquez à vos amis, qui ne veulent pas le comprendre, que pouvoir compter, même lorsqu'on a plus rien, sur ce ...

Je suis aveugle ? Permettez-moi de citer trois de vos échecs : l'échec sur les intermittents, l'échec sur la recherche de nouveaux publics, l'échec sur la présence artistique en milieu scolaire. Je suis aveugle ?

Enfin, que dire du passage de la TVA de 5,5 à 7 %, qui touche l'ensemble des entreprises culturelles ? Je suis aveugle ?

La chaîne du livre, déjà affaiblie malgré la loi sur le prix unique, se trouve désormais en danger imminent. C'est la mort lente des éditeurs et des libraires indépendants qui se profile, au bénéfice d'une économie budgétaire ridicule au regard de la crise. Il en va de même des entreprises du spectacle vivant, également fragilisées par la situ...

Je n'ai pas envie de plaisanter avec vous, madame la ministre, surtout à propos de la culture ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Quand on sait travailler de façon un peu consensuelle en commission, on peut arriver à s'entendre et à avancer sur ce type de dossiers. S'il y avait eu un tel consensus pour la maison de l'histoire de France, nous n'en serions peut-être pas là. L'échec, madame la ministre, c'est l'absence de démocratisation de la culture. Certains vont peut-êt...

Monsieur le président, monsieur le ministre, alors que l'État consacre 1,2 milliard d'euros au soutien à la presse, et après trois ans d'un effort financier important, que constate-t-on ? La question n'est pas de savoir si l'on donne plus, mais si l'on donne mieux. Force est de constater que la diffusion des titres les plus aidés est en recul ...

Monsieur le rapporteur général, vous avez du talent, c'est certain, et, en vous écoutant, on pouvait même avoir le sentiment que vous aviez raison. La réalité, c'est que vous avez eu raison une fois, parce qu'à cette période vous étiez en harmonie avec le groupe socialiste (Sourires), lorsque vous avez expliqué, dans le cadre de la commission C...

J'ai l'impression que l'on mélange plusieurs choses. Quand le rapporteur général nous enjoint de faire des économies, même si chacun peut avoir sa propre idées des secteurs sur lesquels il faut économiser et des nouvelles recettes à dégager, nous pouvons entendre son discours. Peut-être qu'au final, en effet, le budget de la culture, ou un autr...

pour avis. Cher collègue, vous avez travaillé dans des entreprises privées comme moi et vous savez à ce titre qu'en général il est plutôt positif d'obtenir des résultats ! On pourrait très bien expliquer au contraire au ministre que son budget, trop important, sera réduit de 3 % l'année prochaine. Je ne suis pas sûr qu'il sera d'accord et je n...

pour avis. Cela n'a rien à voir. Quand des gens sont efficaces et obtiennent de l'argent, il n'est pas normal de le leur reprendre. Si vous voulez que demain le service public soit rentable, c'est le contraire qu'il faut faire.

Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, chers collègues, Robert Bichet pourrait être fier, il pourrait même faire des jaloux : quel ministre de la communication peut se vanter que la loi qui porte son nom, soit toujours appliquée, soixante-quatre après son adoption et qu'elle soit dans le même temps encensée par tous...

et que j'ai l'immodestie de prétendre connaître un peu, est toujours aussi inquiétante : La Tribune est en grève, Libération n'en est pas loin, France Soir est en mode survie, Les Échos inquiètent, les imprimeries sont plus ou moins en sursis, les diffuseurs de presse continuent à mourir et 485 points de vente ont disparu l'an passé. Le seul ...