Interventions en hémicycle de Maxime Gremetz

Le texte le plus important : la loi des voleurs !

Elle peut tricher comme elle le veut !

Que nous voulons cacher la vérité !

Cet amendement est transversal dans la mesure où il touche à l'honneur et à la dignité du Parlement. Nous ne pouvons pas demander à faire les lois, vouloir les faire respecter, frapper durement des petites gens pour le moindre écart et, à côté de ça, lire dans la presse que les députés veulent se protéger. Nous donnerions un sacré spectacle, d'...

Oui, plus !

Mais non !

On ne fait pas de dérapage !

Stigmatisante !

C'est un voleur, un menteur !

Un voleur encourt une peine d'emprisonnement !

Qui aurait volé le fisc !

Il y a deux poids et deux mesures : les députés peuvent faire ce qu'ils veulent, ils ne risquent pas la prison. Mais enfin, non seulement nous sommes des citoyens comme les autres, mais nous devons montrer l'exemple ! L'inéligibilité, à quoi ça sert ? Ce n'est pas une peine. Trente mille euros d'amende ? Pour un député, ce n'est rien ! (Exclama...

Comment cela ? Rappel au règlement ! Monsieur le président !

C'est-à-dire qu'il a le droit de cacher un peu !

Ce serait bien !

Il faut dissuader !

Notre vote sera tout à fait clair : on ne peut pas transiger, amender, rechercher le consensus, par exemple en ôtant la peine de prison. Ce n'est pas possible. Il faut être honnête. Il faut être intègre. Il faut être transparent. C'est ce que nous demandent les gens ! La crise de la politique, c'est la crise de la démocratie, et ces questions ...

Non, mais c'est ce que pensent les gens. Cela étant, c'est parfois le cas. Nous voterons contre cet amendement qui propose de supprimer la peine d'emprisonnement. Faute de quoi, cela voudrait dire : « Messieurs les députés, faites ce que vous voulez, vous n'irez pas en prison. Mentez, volez, trichez, vous n'irez pas en prison ! » (Exclamations...

C'est l'amendement de la honte ! (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)

C'est du Mao ! (Sourires sur les bancs du groupe GDR.) M. François Fillon, Premier ministre. Nous nous battons avec les réalités d'un monde nouveau, traumatisé par une récession brutale. Avec vous, nous avons maîtrisé ce choc. Ensemble, nous en avons cantonné l'impact pour les Français en réussissant à limiter la récession à 2,6 % contre 4 % ...