Les amendements de Maxime Gremetz pour ce dossier
30 interventions trouvées.
C'est la colère ! On ne peut pas vivre comme ça ! Allez voir les gens ! (Vives protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Non, c'est la réalité ! (Mme Catherine Vautrin remplace M. Bernard Accoyer au fauteuil de la présidence.)
Il leur reste huit ou dix heures, à l'UMP ! Qu'ils se montrent donc généreux et nous en fassent profiter !
Voilà comment on perd sa place ! (Sourires. Mme Catherine Vautrin quitte l'hémicycle sous les applaudissements du groupe UMP.)
Merci, monsieur le président, merci, merci, merci de votre grande bonté et de votre grande sagesse enfin retrouvées ! Les projets du Gouvernement, les amendements et les sous-amendements soulèvent un certain nombre de questions. En matière de prise en compte de la pénibilité, je vous trouve d'une générosité formidable ! Le montant de la pénali...
Ces amendements sont donc dangereux. Nous devons donc être particulièrement vigilants sur l'avenir du dispositif « amiante ». Qui peut dire aujourd'hui que, pour des maladies professionnelles particulières, il n'y aura pas besoin d'autres dispositifs particuliers ? Vous, vous dites qu'on n'en fera plus, qu'on ne fera plus que des accords de br...
Sur la pénibilité, les syndicats l'ont bien dit : c'est honteux ! Je ne veux pas vous mettre en difficulté, cher collègue, mais c'est bien cela qu'ont dit toutes les organisations syndicales. Elles ont aussi donné une définition de la pénibilité. Mais vous, vous vous en foutez, de la définition ! Pour vous, il faut être handicapé, avoir au moi...
Enfin on va pouvoir parler ! Il n'est pas trop tôt, c'est le moins qu'on puisse dire ! Je regrette beaucoup le débat que nous avons eu en 2003, pendant un mois, jour et nuit, y compris le week-end, pour discuter précisément de la réforme Fillon sur les retraites. Rappelez-vous ! Là nous avions le temps de discuter. Nous avions des avis tout à f...
Oui, monsieur le président. Nous n'avons pas eu beaucoup de temps de parole, mais je vais conclure. En raison de la décote qui sera applicable et du niveau des pensions, la retraite sera donc impossible à prendre pour beaucoup de gens. Le troisième problème est celui de la pénibilité. Sur ce point, je le dis comme je le pense, c'est scandaleu...
Je commencerai par une remarque. Concernant le RSA, vous n'avez pas répondu à la question. C'est un véritable problème qui est posé. Votre dispositif est d'une injustice incroyable ! Les allocations comptent pour l'assurance vieillesse et là, alors que vous voulez inciter des gens à reprendre une activité, ils ne pourraient pas cotiser pour leu...
Le ministre ne répond pas à un ouvrier, c'est bien connu ! Il ne s'abaisse pas à ça ! (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Et pourtant, je défends les étudiants ! M. Woerth est comme ça à Chantilly ! M. le rapporteur, lui, a daigné me répondre, bien qu'il ne soit pas picard. Vous prétendez vouloir défendre les plus faibles et vous me r...
Il n'y aura jamais de tels accords, et vous le savez bien ! Le MEDEF est très content de votre projet.
J'avoue que je suis particulièrement colère (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP.). Il n'y en a pas beaucoup ici qui savent ce que c'est que le travail dans une entreprise. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.). Il n'y en a pas beaucoup qui savent ce que c'est que de faire les trois huit, en changeant de poste toutes les semaines ; il n'...
D'ailleurs, regardez la réaction du patronat. Le MEDEF est soulagé : on ne va pas payer plus de 600 millions pour la pénibilité, et on va pouvoir continuer à faire ce qu'on veut ! Le MEDEF vous soutient donc totalement. Or, d'expérience, je sais que, quand c'est bon pour le MEDEF, ce n'est pas jamais bon pour les salariés ! Sur la pénibilité, ...
Ce sont les effets du travail de nuit, des trois huit, du travail du dimanche ! Et vous prétendez qu'on fait un beau cadeau à ces travailleurs. Monsieur le ministre, je suis moi-même amianté. Je ne suis pas en incapacité mais j'ai des copains qui meurent chaque jour. La maladie on l'a, mais comme elle ne se déclare pas, on peut continuer à tra...
C'est honteux, je vous le dis ! Et vous venez nous faire un cours ! Vous êtes pourtant bien placé pour savoir qu'en Picardie, la plupart des entreprises sont des entreprises de production, et dans lesquelles les ouvriers travaillent à la chaîne et font les trois huit ou les quatre huit (Murmures sur les bancs du groupe UMP), le dimanche, le we...
Il existe bien une définition de la pénibilité, mais vous préférez vous en tenir à des cas individuels. Les patrons trouvent cela chouette : ils avaient peur qu'il y ait une règle collective qui s'applique. Pas du tout : on crée une commission et l'on examinera les dossiers ; il faudra se faire reconnaître 10 % de handicap. Pour les patrons, ce...
Ce plan, nous l'avons fait, mais, avec les nouvelles dispositions, que devient le plan amiante ? Il est remis en cause. Il faut répondre sur ce point. (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SRC.)
Le député qui vient de s'exprimer est logique : il sent bien que les gens, les salariés, les couches populaires, n'acceptent pas ce recul de l'âge légal. C'est évident, les manifestations l'ont montré et continueront à le montrer. Nous n'en sommes qu'au début. Avec le Gouvernement, c'est la double peine : vous reculez de deux ans l'âge légal e...
J'y suis depuis le début moi aussi. Je rétablis tout simplement la vérité, c'est M. Jospin qui a eu l'honneur de nous nommer. Il y a donc des propositions. La Cour des comptes le dit : les exonérations patronales, cela fait 63 milliards d'euros, alors que, comme le disaient Philippe Séguin et la Cour des comptes, ces exonérations ne créent pas...