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terminent de défiler dans toutes les villes de France. Des centaines de milliers de Franciliens étaient mobilisés à Paris derrière les organisations syndicales, rassemblées et solidaires comme elles ne l'ont pas été depuis des années, pour dire ensemble le refus de votre projet et leur volonté d'être enfin écoutées, d'être enfin respectées. L...
Vous nous sortez des chiffres, vous nous donnez des statistiques, mais derrière tout cela il y a des histoires de vie. Il y a des hommes et des femmes qui sont fiers de leur travail, qui sont heureux de ce qu'ils accomplissent ; mais il y a aussi des salariés qui sont brisés et qui ne se sentent ni respectés ni reconnus. Est-il besoin de reveni...
les hommes et les femmes qui ont le sentiment de pouvoir perdre du jour au lendemain leur emploi, celui-ci étant délocalisé dans un État européen sans qu'on leur ait rien demandé ? Eh bien, tous ces hommes et femmes, votre réforme les insulte, parce qu'ils ont le sentiment il faut le dire que l'addition est lourde. Après l'essorage social...
Mais la vérité, c'est qu'il faut bien trouver quelque part l'argent pour faire des chèques de 30 millions d'euros à Mme Bettencourt et à tous les amis du Fouquet's ! (« Bravo ! » sur les bancs du groupe SRC.)
Certes, ce ne sont pas les amis du Fouquet's qui étaient aujourd'hui dans la rue. Pourtant, ceux qui ont défilé aujourd'hui, comme tous les autres, veulent une réforme ; mais ils veulent une réforme juste et efficace. Ils vous le disent très clairement et très fortement : ce n'est pas en remettant en cause les garanties construites depuis 1945...
Mais tout cela ne compte pas pour vous. Votre seule obsession, c'est de vous attaquer au symbole de l'âge légal de départ en retraite à 60 ans. Votre unique préoccupation, c'est d'essayer d'arriver dans le moins mauvais état possible à l'échéance présidentielle de 2012. Les Français veulent d'autant moins de votre réforme qu'elle se fait au pr...
Comment oublier que Nicolas Sarkozy
- tout feu, tout flamme, comme à son habitude avait déclaré en 1993, face à Dominique Strauss-Kahn, qu'il était très attaché au maintien de l'âge légal de départ en retraite à 60 ans pour une bonne raison : parce qu'il l'avait voté. Faut-il rappeler qu'il a été élu député pour la première fois en 1988 ?
Mais sans doute a-t-il aussi voté l'abolition de la peine de mort, et pourquoi pas la loi Veil sur l'IVG en 1974 ? (Rires et applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Je ne vous apprendrai pas, chers collègues de la majorité, que le chef de l'État a tendance à considérer que ce qui est bien ne saurait émaner que de lui ! Pourtant, son attachement à l'une des conquêtes sociales les plus emblématiques du premier septennat de François Mitterrand paraissait sincère ; c'est avec force que, devenu candidat à la p...
il n'hésita pas à répliquer : « Elle a le droit de dire cela ; mais moi, je dis que je ne le ferai pas, pour un certain nombre de raisons. La première, c'est que je n'en ai pas parlé pendant ma campagne présidentielle. Ce n'est pas un engagement que j'ai pris devant les Français, et je n'ai pas de mandat pour faire cela. Et cela compte, vous s...
Quelle honte : car, non, cela ne compte pas ! Comment les Français peuvent-ils faire confiance à une majorité dont le principal représentant fait valser les promesses de campagne comme s'il s'agissait de vulgaires slogans publicitaires ? Quelle crédibilité accorder à votre parole quand les engagements pris ne sont pas tenus ? Ce mensonge d'Éta...
procédure d'urgence, et maintenant temps programmé : dix-neuf heures cinquante de temps de parole pour le groupe socialiste, radical et citoyen.
Ce compte d'apothicaire ridicule prétend mesurer avec un sablier un débat que vous présentez vous-même comme un débat majeur pour le pays ! Mais c'est somme toute logique : vous répétez aujourd'hui encore sur tous les tons que votre projet était le seul possible et que l'opposition n'a rien à dire.
Non, vous n'avez pas le monopole de la réforme : les Français veulent un autre projet ; les socialistes en proposent un, dont vous avez depuis le premier jour refusé de débattre. Je vais vous le présenter.
Car c'est bien d'une confrontation de projets qu'il doit s'agir. C'est à ceux dont le travail est la seule fortune que vous demandez des efforts ; nous exigeons la solidarité de ceux qui touchent les revenus du capital. Vous refusez le partage de l'effort ; nous le jugeons indispensable à l'acceptation même d'une réforme par les Français. Vous...
Vous choisissez de relever les seuils d'âge, ce qui pénalise les plus modestes ; nous voulons ouvrir de nouveaux droits et moduler les durées d'assurance pour tenir compte de la pénibilité. La confrontation des idées n'a pas eu lieu. Nous voudrions qu'elle ait lieu aujourd'hui ; mais à entendre vos réponses, c'est un débat tronqué qui s'annonc...
Il n'aura pas été nécessaire d'attendre 2020 pour constater votre échec ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Dès 2005, le déficit de la branche vieillesse atteignait près de 2 milliards ; il est monté à 4,5 milliards l'année suivante pour atteindre près de 6 milliards en 2008.
C'était bien avant que les effets de la crise ne se fassent sentir ! Quel échec que le vôtre alors même que vous prétendez nous donner des leçons de responsabilité budgétaire ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Il faut donc remettre l'ouvrage sur le métier. L'évolution de la donne démographique est une chance ; mais elle consti...
Une réforme est aussi nécessaire parce qu'il faut renforcer la cohésion sociale de notre pays, parce qu'il faut restaurer la confiance des jeunes générations, des actifs, des classes moyennes dans le pacte social qui nous rassemble.