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Est-ce que nous parlons des « hordes » de députés de l'UMP ?
ce n'est pas la façon dont vous vous exprimez, ce n'est pas l'intervention de François Fillon, ce soir à la télévision, qui va vous fournir des argumentaires lorsque vous irez sur les marchés de vos circonscriptions au cours des prochains jours.
Avec les arguments qu'il a avancés, vous avez déjà réussi à mettre deux millions et demi de personnes dans la rue. Rien n'a changé, rien n'a bougé. Aucune des solutions qu'il a proposées ne rencontre l'assentiment des Français. C'est pourquoi je pense que vous feriez bien d'être un peu plus humbles dans votre manière de présenter les choses.
Je vous le dis : nous sommes offensés ! (Vives protestations sur les bancs du groupe UMP.) Oui, vous nous avez offensés ! (Mêmes mouvements.)
S'il y a bien une raison pour laquelle nous n'empochons pas, pour reprendre l'expression fort discutable qui a été utilisée
En effet, nous ne disons pas, quant à nous, que vous n'êtes qu'une bande de godillots au service de l'Élysée ! (Vives exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Pourtant, c'est la vérité ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Nous ne disons pas que vous êtes là assis à attendre que vous proviennent de l'autre côté de la Seine les dis...
Elle est assez malvenue, en effet. Si nous n'empochons pas les réformes passées
Alors, s'il vous plaît, un peu de respect pour l'opposition et les débats s'en trouveront relevés ! Je ne doute pas, madame Rosso-Debord, que ce soit votre souhait ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) (L'amendement n° 299 n'est pas adopté.)
c'est pour une raison très simple : elles ont provoqué la baisse du niveau des pensions.
Elles ont provoqué le retour de la pauvreté chez les personnes âgées et retraitées. En les mettant en place, sans aucun autre mécanisme d'accompagnement, vous avez engagé un processus de paupérisation des personnes âgées qui avait disparu de notre pays. J'en viens à la question fondamentale de la durée d'assurance. Contrairement à ce que vous ...
et d'un dispositif d'accompagnement des étudiants, toutes dispositions qui ne figurent pas dans votre réforme. Nous proposons un choix de liberté alors que vous imposez. Or, en imposant comme vous le faites, ce sont les plus modestes qui vont trinquer. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Absolument !
J'observe d'abord qu'à plusieurs reprises, le rapporteur et le Gouvernement nous ont tenu des discours légèrement différents. Le rapporteur nous explique que des amendements sont satisfaits par d'autres qui viendront en discussion et que nous ne connaissons pas ; le ministre, lui, demande leur retrait non parce qu'ils seront satisfaits mais tou...
Je crois en revanche qu'il faut faire très nettement la différence entre les systèmes par points et les systèmes par comptes notionnels. C'est un débat technique. Le système par points est, potentiellement, extrêmement défavorable aux salariés,
extrêmement opaque. Il suffit de faire varier la valeur du point pour que les pensions baissent du jour au lendemain de 30, 40, 50 ou même 60 %, ce qui n'est pas acceptable si l'on veut garantir un niveau de vie décent. Cela dit, je suis étonnée que l'intérêt de certains de nos collègues pour le système par comptes notionnels tel qu'il a été ...
Il est défendu. (L'amendement n° 396, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)
Je demande la parole pour un rappel au règlement.
Je suis étonnée, madame Dalloz, que vous souhaitiez un débat technique : y a-t-il plus politique que le débat sur l'avenir de nos retraites ?
Y a-t-il plus politique comme choix de société que le choix entre système par répartition et système par capitalisation ?
Vous voyez, chers collègues de la majorité, que vous ne voulez pas discuter ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)