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Comme notre collègue du groupe GDR, dont je voudrais relayer la demande, nous parlons des nouveaux amendements. Je ne comprends donc pas la réponse que vous venez de lui donner, monsieur le président. Nous avons examiné hier soir en commission des amendements qui doivent être discutés en séance au cours des prochains jours, et non pas maintena...
C'est effectivement une aumône, d'autant que le Gouvernement n'est soumis à aucune contrainte et dépose à la dernière seconde des amendements qui nécessitent que l'on y travaille, que l'on y réfléchisse, et qui justifient de fortes interventions de notre part dans cet hémicycle. Je pense notamment aux dispositions qui concernent la médecine du ...
Il y a d'autres amendements identiques !
Ce pourrait être plutôt un rappel au règlement, monsieur le président.
Nous abordons évidemment le débat de fond et, manifestement, la majorité est gênée. Au demeurant, la tonalité des propos de Mme Rosso-Debord le prouve : au lieu de répondre au fond, au lieu de débattre du projet, elle préfère manier la formule, pour ne pas dire l'invective.
Il a raison !
Revenons aux propos du ministre, qui montrent bien l'ambiguïté de la position gouvernementale. Monsieur le ministre, vous avez fini par répéter ce matin ce que vous nous aviez également dit en commission : si nous sommes obligés de discuter de votre projet de loi, ce serait à cause de la crise. Pourtant, tout au long des derniers mois, comme ...
Puis, tout à coup, surgit la vérité : le projet que nous examinons aujourd'hui n'a pas grand-chose à voir avec des mesures démographiques. La raison en est simple : comme nous vous l'avons dit à plusieurs reprises depuis que nous avons commencé de débattre, les réalités démographiques n'ont évidemment pas changé au cours des dernières années,
et singulièrement depuis votre réforme de 2003, censée tout résoudre « à 100 % » - selon les termes mêmes de M. Fillon d'ici à 2020. Ce que vous nous expliquez, monsieur le ministre, c'est que, depuis la réforme de 2003, la crise aurait entraîné un déficit de 45 milliards d'euros pour les années à venir. Autrement dit, les 45 milliards que ...
Ensuite, je voudrais mettre à mal une bonne fois pour toutes du moins je l'espère votre discours sur le matraquage fiscal,
qui n'est plus du tout crédible aujourd'hui, d'autant que vous vous demandez vous-mêmes, au sein du Gouvernement et de la majorité, si vous allez augmenter tel impôt, supprimer telle niche ou prélever un peu de CRDS, et comment vous pourriez recourir à des prélèvements invisibles pour les Français ! La vérité, la voici : vous ne passerez pas ...
Ce que nous disons, nous, c'est qu'une partie de l'effort doit effectivement être consenti par les salariés au travers de mesures démographiques, mais que ces mesures, qui font sentir leurs effets à long terme, ne doivent pas être appliquées uniformément à tous les Français, et qu'il faut tenir compte de leurs conditions de travail et de la pén...
Vous ne suivez qu'un seul axe : les mesures démographiques, le relèvement de l'âge. Vous voulez cibler ceux qui ont commencé à travailler jeunes, les plus modestes. C'est vous qui êtes idéologues (Rires sur quelques bancs du groupe UMP), c'est vous qui faites du matraquage, du matraquage social : c'est vous qui niez la vérité et qui refusez d'e...
Du calme, madame Rosso-Debord ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Que de caricatures ou d'incompréhension !
Nous débattons. (Mêmes mouvements.) Nous échangeons des idées. Nous avançons. Il nous reste si peu de droits dans ce Parlement, avec vous ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Laissez-nous au moins organiser nos débats et nos travaux comme nous le souhaitons, laissez-nous intervenir au moment où nous le désirons. Je voudrais que vous re...
Mais au fond, en dehors de M. Tron qui a quitté l'hémicycle pour l'instant et qui a exprimé la position du Gouvernement avec un minimum d'élégance je lui renvoie la courtoisie qu'il a manifestée à mon égard .
Est-ce que nous parlons des « hordes » de députés de l'UMP ?
ce n'est pas la façon dont vous vous exprimez, ce n'est pas l'intervention de François Fillon, ce soir à la télévision, qui va vous fournir des argumentaires lorsque vous irez sur les marchés de vos circonscriptions au cours des prochains jours.
Avec les arguments qu'il a avancés, vous avez déjà réussi à mettre deux millions et demi de personnes dans la rue. Rien n'a changé, rien n'a bougé. Aucune des solutions qu'il a proposées ne rencontre l'assentiment des Français. C'est pourquoi je pense que vous feriez bien d'être un peu plus humbles dans votre manière de présenter les choses.