Interventions de Marie-Jo Zimmermann

Il faut vraiment saluer votre travail. La plupart des responsables que nous entendons, depuis presque dix ans, s'étonnent que je leur parle du RSC, que la loi de 2001 a pourtant rendu obligatoire, mais que celle de 2006 permet d'intégrer au bilan social. Élaborer ces deux documents de façon séparée, comme vous l'avez fait, est donc digne d'éloge.

Avez-vous reçu le label Égalité ?

Vous mériteriez qu'on vous le décerne d'office !

Votre protocole est remarquable.

Je vois que presque tous les syndicats, à l'exception de la CGT, l'ont signé.

C'est précisément ce qui nous intéresse dans votre audition : comment la question de l'égalité est-elle prise en compte dans une telle entreprise ?

C'est une bonne initiative : habituellement, les femmes sont plutôt représentées dans les activités d'accueil.

Cette différence est infime.

Le recours à des indicateurs est déjà louable en soi.

Celui-ci est vraiment remarquable. Est-il présenté au conseil d'administration ?

En un mot, vous respectez la loi.

Et vous ne vous arrêterez sans doute pas en si bon chemin.

Certes, mais la plupart des entreprises nous répondent qu'il leur est difficile, voire impossible, d'extraire le rapport de situation comparée du bilan social. À l'instar de PSA Peugeot Citroën, vous nous montrez non seulement que c'est possible, mais aussi que l'élaboration d'un tel document reflète la politique menée au sein de l'entreprise. ...

La différence de 3 % entre les rémunérations concerne-t-elle aussi les cadres ?

Qu'en est-il de l'accès à la formation ?

Les responsables de PSA Peugeot Citroën nous ont fait les mêmes observations : souvent, les femmes améliorent l'ergonomie des machines, sur lesquelles on peut ensuite faire travailler des hommes ; ces derniers, qui occupent parfois des fonctions plus élevées, n'ont pas les mêmes capacités.

Tout à fait.

Qu'en est-il du temps partiel ?

Qu'est-ce que l'espace Pimprenelle ? Une halte-garderie ?

Selon votre rapport, 2 647 salariés ont utilisé l'espace Pimprenelle, dont 26 % de femmes et 74 % d'hommes. Cette répartition est quelque peu étonnante.