788 interventions trouvées.
Cela vous a été rappelé à maintes reprises, tout au long de notre débat, notamment par Sandrine Mazetier.
Un échec cuisant !
Sur les 23 000 communes susceptibles, en théorie, de le mettre en oeuvre, moins de 3 000 ont finalement risqué l'expérience. Ainsi, alors que la France compte 50 000 écoles publiques, seules 1 000 d'entre elles ont offert un service d'accueil dans des conditions par ailleurs très discutables. Il serait vain et malhonnête d'incriminer ici la ma...
Nous cherchons, et nous trouvons les meilleures solutions possibles pour y faire face. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
À l'inverse, de très nombreux élus qui se retrouvent, d'habitude, dans votre majorité, n'ont pas été en mesure, malgré les injonctions, de fournir ce service minimum. À cet égard, la propre commune d'un membre réputé du Gouvernement a été souvent citée en exemple pour illustrer cette impuissance. L'adoption d'une loi instituant un droit d'accue...
Le volontarisme affiché aux micros des tribunes suffira-t-il à lever les obstacles rencontrés sur le terrain ? De l'avis quasi unanime des associations d'élus, la réponse est négative. Comme l'ont déclaré avec force les maires ruraux de France, dans une motion votée le 15 juin dernier, « rendre obligatoire ne permet pas de rendre possible ce qu...
De trop nombreuses difficultés concrètes s'opposent en effet à la mise en oeuvre du dispositif prévu par votre projet de loi. La plus évidente d'entre elles est que les communes ne disposent pas des moyens nécessaires à son application.
En dehors même de l'hypothèse d'une grève mobilisant l'ensemble de la fonction publique, Yves Durand l'a rappelé et sans même poser la question de la qualification , elles n'ont pas assez d'agents pour assurer un service d'accueil.
Dans la majorité des écoles publiques, les seuls fonctionnaires en place sont souvent des enseignants. Comment croire, dans ces conditions, que les maires peuvent y affecter d'autres agents sans porter préjudice aux missions municipales ? Comme l'a déclaré le président de l'AMF, Jacques Pélissard plus incisif il y a quelques jours
« Nos agents ne sont ni des supplétifs ni des intérimaires. Quand nous avons à faire face à une grève, nous ne demandons pas aux enseignants de ramasser les poubelles ». Face à cette réalité implacable, les solutions et les aménagements imaginés dans votre texte resteront inefficaces. La mutualisation des moyens envisagée à l'article 9 n'aura...
Quant à l'Association des maires de France, elle estime que quarante-huit heures « ne permettent pas de consulter les parents pour apprécier le nombre d'enfants qui doivent être accueillis ». L'établissement d'une liste préalable, prévu à l'article 7 bis, ne compensera pas la durée trop courte de ce délai. Pour une ville comme Évry au hasard...
L'article 4 prévoit en effet que, par dérogation au droit commun, l'organisation d'un service d'accueil est une obligation à la charge des communes lorsqu'il est assuré dans le cadre d'une grève.
Un tel transfert de compétences heurte de plein fouet le principe de libre administration des collectivités locales consacré par notre Constitution.
Certes, de nombreuses villes sont prêtes à assumer davantage de responsabilités en matière d'éducation. Dans la commune dont j'ai l'honneur d'être le maire,
la municipalité, comme bien d'autres, conduit des actions ambitieuses d'accompagnement scolaire pour les familles populaires ou monoparentales, dont vous parlez beaucoup, mais qui, en général, ne sont pas vraiment au coeur de votre politique économique et sociale, qu'au contraire elles doivent subir. (Applaudissements sur les bancs du groupe s...
Selon le constitutionnaliste Didier Maus, « on ne peut imposer aux communes l'organisation de dispositifs du type [service d'accueil] que s'ils répondent à un impératif d'intérêt général, de sécurité par exemple, et s'ils sont proportionnels à l'objectif poursuivi. » Ici, poursuit-il avec prudence, le Gouvernement prend un risque. Le diagnosti...
Le Gouvernement peut choisir de rester sourd aux inquiétudes des professeurs. Libre à lui de répondre aux revendications par des provocations, mais il ne peut attendre des maires qu'ils soient tous ses auxiliaires ! C'est seul, avec sa majorité, qu'il doit assumer ses décisions politiques et budgétaires.
Dans une réponse à une question d'actualité, vous avez vous-même, monsieur le ministre, opposé les bons maires soucieux de « la liberté des familles » puisque tel est l'argument que vous avez choisi de mettre en avant
aux mauvais maires obsédés par « l'intérêt » de leur parti. C'est pourtant bien l'UMP qui mobilisait ses maires en janvier et en mai, avec un résultat proche du néant !
Ayant eu l'honneur d'être rangé dans la liste nominative des seconds, je veux aujourd'hui vous dire, monsieur le ministre, que ce procédé relève de la pure et simple démagogie. En vous disant cela, je sais que je porte la parole des nombreux maires des petites communes qui ne siègent pas sur les bancs de cet hémicycle. Je pense notamment à l'u...