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Interventions en hémicycle de Jérôme Chartier


2080 interventions trouvées.

Nous avons écouté avec attention M. Pierre-Alain Muet théoriser les raisons pour lesquelles l'économie allait mal. On ne peut que s'incliner devant un tel expert qui a théorisé les 35 heures en France ! M. Muet était, je le rappelle, le conseiller chargé de la stratégie économique auprès de M. Lionel Jospin entre 1997 et 2002. (Exclamations sur...

Il faut dire toute la vérité. Être sincère, c'est difficile lorsque l'on est socialiste, vous l'avez prouvé à maintes reprises (Exclamations sur les bancs du groupe SRC), et vous l'avez prouvé une nouvelle fois. Nous ne vous demandons pas d'être impartial, nous savons que vous ne le serez jamais, mais soyez au moins sincère, c'est le minimum qu...

On a entendu la litanie de M. Brard, de digressions en propos très généraux, et je pense que personne n'a été convaincu. J'aimerais bien que l'on revienne à l'essentiel, monsieur Brard. L'essentiel, c'est de baisser le coût du travail

pour que le travail en France soit davantage compétitif ; l'essentiel, c'est que cette baisse permette à des centaines de milliers de Français de retrouver un emploi. Voilà l'enjeu.

Nous avons perdu une vraie compétitivité par rapport à nos principaux concurrents, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, le Royaume-Uni. Tout notre défi est de retrouver notre compétitivité en termes de coût du travail. Et puis, vous n'avez pas suffisamment mis en relief ce que le Gouvernement, soutenu par la majorité parlementaire, propose s'agis...

C'est extrêmement significatif sur les salaires qui sont situés entre 1,6 et 2,1 fois le SMIC. Voilà un véritable effort qui va permettre à l'industrie et à l'agriculture, mais aussi à certains domaines des services, de retrouver une manne utilisable pour l'emploi. Les efforts de réduction des déficits réalisés en 2011 nous permettront de comp...

Nous parlons beaucoup moins que vous, mais en revanche nous faisons. Vous êtes l'opposition, vous êtes dans l'inaction ; nous sommes la majorité,

Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues,

Je voudrais faire quelques observations préalables avant que nous ne débattions au fond des articles de ce projet de loi de finances rectificative. Le premier élément important, c'est la rectification de la croissance pour 2012. Effectivement, la dégradation de la conjoncture internationale a obligé la France à réviser son hypothèse de croissa...

Comme vous le savez, 0,5 point de croissance, c'est 5 milliards de recettes en moins dans les caisses de l'État : mais, fait heureux, la bonne gestion, dans l'exécution de l'année 2011, madame la ministre, nous a permis de réduire de 4 milliards le déficit budgétaire. En réalité, nous ne devons donc solliciter qu'un effort de 1 milliard supplém...

Et nous avons réussi à mobiliser 1 milliard dans ces crédits gelés afin de tenir notre objectif de réduction du déficit.

Bref, nous allons rester sur la même trajectoire : 4,5 % pour 2012, 3 % pour 2013, pour atteindre en 2016 un déficit zéro, ce qui n'est plus arrivé depuis 1974.

Alors, bien sûr, il n'y aura plus de déficit en 2016, si nous restons aux responsabilités. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Vous avez déjà prévu de dériver, en repoussant l'objectif d'un déficit à 0° % en 2017 seulement. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Il faut que les Français le sachent ! Il faut que les Français sachent que vous voulez continuer à être budgétivores, à dépenser davantage que vous ne recevez. (Rires sur les bancs du groupe SRC.) Voilà ce...

À force de le leur dire, ils prendront, je crois, confiance du risque qu'il y aurait à vous confier des responsabilités et, effectivement, ce sera le coeur de la campagne présidentielle qui ne manquera pas de s'engager dans les prochains jours.

En tout cas, face à cette révision de la croissance française, le projet de loi de finances rectificative que nous examinons propose des mesures très fortes.

J'en retiendrai deux. La première, c'est le moyen pour la France de retrouver une véritable compétitivité du coût du travail. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

M. Muet le sait bien : depuis 2005, en Allemagne, la situation du chômage était particulièrement terrible. Le taux de chômage était de 9,8 % ; la barre symbolique des 5 millions de chômeurs était dépassée. Bref, l'Allemagne, malgré la maîtrise des salaires qu'elle a connue à l'aube des années 2000, n'arrivait pas à renouer avec une politique de...