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Les amendements de Jérôme Chartier pour ce dossier

125 interventions trouvées.

Soyez heureux, soyez fiers de ce coup qui a fait perdre une heure et demie de débat à l'Assemblée, qui a fait perdre du temps à tout le monde et qui n'aura pas fait avancer le Schmilblick, bref qui n'aura rien apporté sauf une petite satisfaction à M. Ayrault.

Franchement, si c'était là votre objectif, monsieur Ayrault, nous sommes contents de vous avoir fait plaisir. Sachez cependant que cela ne changera rien à la mobilisation de la majorité, qui est fermement décidée non seulement à voter l'augmentation de la TVA, nécessaire pour faire baisser le coût du travail

et pour relancer la compétitivité française, mais aussi à voter la taxe sur les transactions financières, taxe elle aussi nécessaire et attendue par une majorité de Français parmi lesquels, ne vous en déplaise, un certain nombre de vos électeurs.

Alors n'ayez crainte, nous allons avoir ce débat. Mais, franchement, c'est petit, monsieur Ayrault, d'agir de la sorte,

de nous resservir cette fameuse stratégie du rideau, derrière lequel se cachent des parlementaires que vous faites sortir au dernier moment. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Et tout cela pour quoi ? Croyez-vous que vous grandissez la démocratie par ces pratiques ? Eh bien non, monsieur Ayrault ! (Même mouvement.)

J'aurais voulu avoir devant moi les députés de l'opposition membres de la commission qui, traditionnellement, s'expriment de façon valable.

Mais vous allez voir : nous allons enrichir le débat, au cours de la discussion générale dans un instant, et aussi demain, après-demain

C'est la raison pour laquelle il était nécessaire de rétablir les faits, de rétablir la vérité et de regretter ce procédé destructeur de la démocratie. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Nous avons écouté avec attention M. Pierre-Alain Muet théoriser les raisons pour lesquelles l'économie allait mal. On ne peut que s'incliner devant un tel expert qui a théorisé les 35 heures en France ! M. Muet était, je le rappelle, le conseiller chargé de la stratégie économique auprès de M. Lionel Jospin entre 1997 et 2002. (Exclamations sur...

Il faut dire toute la vérité. Être sincère, c'est difficile lorsque l'on est socialiste, vous l'avez prouvé à maintes reprises (Exclamations sur les bancs du groupe SRC), et vous l'avez prouvé une nouvelle fois. Nous ne vous demandons pas d'être impartial, nous savons que vous ne le serez jamais, mais soyez au moins sincère, c'est le minimum qu...

On a entendu la litanie de M. Brard, de digressions en propos très généraux, et je pense que personne n'a été convaincu. J'aimerais bien que l'on revienne à l'essentiel, monsieur Brard. L'essentiel, c'est de baisser le coût du travail

pour que le travail en France soit davantage compétitif ; l'essentiel, c'est que cette baisse permette à des centaines de milliers de Français de retrouver un emploi. Voilà l'enjeu.

Nous avons perdu une vraie compétitivité par rapport à nos principaux concurrents, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, le Royaume-Uni. Tout notre défi est de retrouver notre compétitivité en termes de coût du travail. Et puis, vous n'avez pas suffisamment mis en relief ce que le Gouvernement, soutenu par la majorité parlementaire, propose s'agis...

C'est extrêmement significatif sur les salaires qui sont situés entre 1,6 et 2,1 fois le SMIC. Voilà un véritable effort qui va permettre à l'industrie et à l'agriculture, mais aussi à certains domaines des services, de retrouver une manne utilisable pour l'emploi. Les efforts de réduction des déficits réalisés en 2011 nous permettront de comp...

Nous parlons beaucoup moins que vous, mais en revanche nous faisons. Vous êtes l'opposition, vous êtes dans l'inaction ; nous sommes la majorité,

Je voudrais faire quelques observations préalables avant que nous ne débattions au fond des articles de ce projet de loi de finances rectificative. Le premier élément important, c'est la rectification de la croissance pour 2012. Effectivement, la dégradation de la conjoncture internationale a obligé la France à réviser son hypothèse de croissa...

Comme vous le savez, 0,5 point de croissance, c'est 5 milliards de recettes en moins dans les caisses de l'État : mais, fait heureux, la bonne gestion, dans l'exécution de l'année 2011, madame la ministre, nous a permis de réduire de 4 milliards le déficit budgétaire. En réalité, nous ne devons donc solliciter qu'un effort de 1 milliard supplém...

Et nous avons réussi à mobiliser 1 milliard dans ces crédits gelés afin de tenir notre objectif de réduction du déficit.

Bref, nous allons rester sur la même trajectoire : 4,5 % pour 2012, 3 % pour 2013, pour atteindre en 2016 un déficit zéro, ce qui n'est plus arrivé depuis 1974.

Alors, bien sûr, il n'y aura plus de déficit en 2016, si nous restons aux responsabilités. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC.)