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Interventions en hémicycle de Jérôme Cahuzac


2811 interventions trouvées.

On peut faire le même raisonnement pour la déductibilité des intérêts d'emprunt et vous constaterez, madame la ministre, que j'égrène ici, non sans malice, les mesures que vous avez défendues avec beaucoup de foi, à défaut de raison, lors de l'examen, pendant l'été 2007, du projet sur le travail, l'emploi et le pouvoir d'achat.

En effet, qu'est-ce d'autre qu'un encouragement à l'endettement que cette déductibilité des intérêts d'emprunt ? Pouvez-vous être certaine, madame la ministre, que cette mesure n'a pas contribué à gonfler la bulle immobilière ? Pouvez-vous être certaine que ce que l'État c'est-à-dire nos concitoyens par leurs impôts consent en la matière, c...

Alors, nous prendrons en effet nos responsabilités, en évitant que ce texte ne souffre d'une lenteur excessive de nos débats, car l'urgence est là. Pensez-vous cependant, chers collègues de la majorité, que le groupe socialiste peut vous suivre unanimement sur cette voie, quand vos orateurs nous le demandent dans les termes qui ont été les leur...

C'est le Président de la République qui, le premier, a invoqué l'union nationale. C'est bien le rôle du chef de l'État, s'il l'estime nécessaire. Mais pour cela, il faut avoir revêtu les habits du Président de la République et non ceux d'un chef de parti ; il faut s'adresser au pays et non à une assemblée de quatre mille militants de l'UMP. Dan...

Je suis d'accord, monsieur Apparu, et il n'est jamais trop tard pour bien faire ! Le Président, après tout, n'est élu que depuis dix-huit mois. Il est vrai que, ce week-end, ce sont incontestablement des habits de chef d'État qu'il a revêtus. Mais il y a si longtemps que nous le voyons se comporter en chef de parti, alors même qu'il exerce la c...

L'intervention du ministre Xavier Bertrand après celle de notre collègue Tardy est effectivement très instructive et elle éclairera les propos des orateurs inscrits, comme moi, sur cet article 3. Cet article comprend deux mesures : un changement de date et la création d'une commission. Faut-il, tout d'abord, vraiment une session extraordinair...

Ce que nous craignons, c'est qu'il ne s'agisse d'exonérer le Gouvernement de son refus de donner un coup de pouce au SMIC, au motif que cela ne concerne que 15 % des salariés. Bel argument avancé par le ministre ! Pour ne pas ignorer 85 % des salariés, il refuse de donner un coup de pouce au SMIC, ce qui revient à en ignorer 100 %.

Cette commission ne sera pas indépendante. Le ministre apprendra dans la presse, comme avant, ce que les supposés experts indépendants ont pu penser. Soit cette commission a pour but de faire en sorte que le SMIC ne corresponde plus au minimum vital nécessaire,

soit elle est là pour justifier le fait que le salaire minimum est un élément de la compétitivité et non un élément de la dignité du travail. Pour toutes ces raisons, nous ne pouvons accepter sa création et nous rejoignons les arguments de M. Tardy.

Le débat juridique entre M. Vidalies et le ministre, auquel nous venons d'assister, prouve que certaines dispositions de ce texte sont à tout le moins superfétatoires, sinon dangereuses. Dans tous les cas de figure, la question méritait d'être examinée dans des conditions plus sérieuses que celles que nous avons connues au cours de cette sessio...