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Les évaluations sont-elles approfondies, ou les industriels peuvent-ils décider de poursuivre un projet malgré une expertise scientifique incomplète ?
Ne pourrait-on pas envisager de regrouper certains pôles ?
Ne peut-on pas opposer deux types de pôles : ceux dont le rayonnement est important au nombre d'une quinzaine, ils attirent 85 % du budget de l'État et ceux qui se situent plutôt dans une perspective d'aménagement du territoire ?
Et les écotechnologies ? Vous n'avez pas encore fait le lien entre votre champ d'activité et tout ce qui pourrait être utile à l'homme dans ce domaine.
Aucun problème de confidentialité ne se pose ?
Quel regroupement proposeriez-vous, concernant les neuf pôles auxquels vous participez ?
Peut-être parce que le retour sur investissement se trouve trop différé ?
Il faudrait repousser l'échéance du remboursement ?
Vous pensez donc qu'il ne peut pas y avoir de synergies que les pôles de compétitivité sont voués à l'échec pour des raisons de concurrence, de confidentialité et de délais de retour sur investissement, parce qu'une grande entreprise peut investir dans la recherche et attendre quelques années et pas une petite ?
Le crédit d'impôt recherche, qui rencontre un certain succès, n'est-il pas devenu concurrent des pôles de compétitivité ?
Mais n'y a-t-il pas besoin des deux ? La petite entreprise a besoin d'assurer son quotidien, mais aussi de participer aux grandes évolutions technologiques.
N'arrive-t-on pas à une contradiction entre recherche et aménagement du territoire : du point de vue de la recherche, les PME et les grandes entreprises seraient en compétition, alors que du point de vue de l'aménagement du territoire, les PME voudraient profiter du business en étant des sous-traitants des grands groupes ? Dans la filière cosmé...
Mettre l'accent sur les écotechnologies, qui sont une matière transversale qui touche tous les pôles, ne va-t-il pas accentuer encore le clivage entre pôles de compétitivité et aménagement du territoire ?
Tous ces domaines posent un problème au regard de la localisation géographique des pôles de compétitivité.
Il faut donc faire le bilan entre ce qu'on obtient en matière de recherche et en matière d'aménagement du territoire. La concentration peut apporter des résultats, mais aussi des catastrophes.
Les pôles sont-ils utiles pour des recherches dont l'application ne serait pas extrêmement rapide ?
Mais il est vrai qu'une PME excellente en recherche qui n'en retire pas de quoi vivre finira par déposer son bilan
En 2008, l'ANR a fourni près de 30 % des financements des projets labellisés par les pôles de compétitivité. Pouvez-vous préciser la manière dont elle procède ?
Pour les entreprises, le processus doit être le plus rapide possible. Quelles sont les solutions envisageables pour simplifier les dispositifs de financement ?
À ce propos, comment expliquez-vous que 85 % du financement public soit concentré sur une quinzaine de pôles de compétitivité ?