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Jamais !
doit porter avec toujours plus de force l'exigence du renforcement de la lutte contre le dopage en Europe. Mais elle doit aussi se donner, sur notre territoire, les moyens de ses ambitions.
Madame la présidente, je voudrais aller vers le terme de mon propos. Les moyens alloués à la lutte contre le dopage diminuent alors qu'ils étaient déjà faibles. Monsieur le ministre, vous parlez du dopage comme de la fraude, comme des paradis fiscaux. Plus vous en parlez et moins vous faites.
Je vais vous donner les chiffres. Le budget des commissions régionales de lutte contre le dopage a chuté de 2,6 millions d'euros à 240 000 euros entre 2010 et 2011. Aujourd'hui, il n'est plus que de 220 000 euros.
Le budget de la recherche sur le dopage a été divisé par deux depuis 2010, passant de 470 000 à 230 000 euros. Le budget dédié au numéro vert d'écoute sur le dopage a, lui aussi, diminué. Monsieur le ministre, on ne juge pas les hommes et les femmes politiques à ce qu'ils disent, mais à ce qu'ils font.
Ce que vous faites se traduit dans les chiffres que je viens de citer. Et vous ne pouvez pas me contredire
puisque ce sont vos chiffres. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Au temps où vous régniez sur les tatamis, monsieur le ministre, on ne vous a jamais vu arriver avec un ballon de foot ou un sabre comme celui Jean-François Lamour. Or la réponse que vous m'avez faite était hors sujet. Je vous interroge sur le fait que vous avez divisé par treize les crédits des commissions régionales de lutte contre le dopage e...
Que vous veniez à la rescousse de ceux qui trahissent la France et qui, après s'être enrichis sur notre sol, être allés dans nos écoles, avoir été soignés dans nos hôpitaux,
crachent dans la soupe et vont avec leur magot sur les rives du lac Léman, et que vous leur donniez raison en plus, je trouve ça immoral. Où est la fibre patriotique dans votre propos ? On ne vient pas à la rescousse de ceux qui volent le Trésor français.
Vous avez évoqué quelqu'un qui a menacé la France de partir s'il payait trop d'impôts, Yannick Noah.
Que ceux qui traitent ainsi leur pays partent, comme ceux qui, après 1789, se sont réfugiés à Coblence pour combattre la Révolution française. On a les amis que l'on peut, monsieur le ministre. Vous avez parlé de nos amis socialistes mais moi, je suis au Front de Gauche, cela vous a peut-être échappé. Les fiches que vous préparent vos collabor...
Avant de vous dire quel sera mon vote, je vous propose pour terminer, puisque vous allez toujours chercher vos exemples à l'étranger (Exclamations sur les bancs du groupe UMP),
au-delà du Rhin ou au-delà de l'Atlantique, de faire comme les États-Unis. Un citoyen américain doit payer son impôt aux États-Unis. Sinon, quand il rentre au pays, on lui offre une paire de bracelets et pas forcément du 18 carats. C'est une façon d'obliger ceux qui oublieraient leurs devoirs à souscrire à celui que leur impose l'attachement ...
Pour les digressions, le ministre nous a tout de même ouvert la voie !
Monsieur le ministre, vous ne voulez pas mettre à contribution les riches, vous voulez plumer les pauvres (Protestations sur les bancs du groupe UMP) parce qu'ils sont plus nombreux. C'est ce que vous faites depuis dix ans et ces cris d'orfraie ne sont que la confirmation de vos comportements condamnables. Votre texte a deux parties, comme Jan...
Ici, c'est l'Assemblée nationale ! La Grande Assemblée, c'est en Mongolie, madame la secrétaire d'État ! (Sourires.)
Très bien ! On sent que vous alimentez déjà vos mémoires, madame la secrétaire d'État ! (Sourires.)
« Tout le monde ne peut pas être orphelin ! » a si bien fait dire Jules Renard au héros éponyme de son roman Poil de carotte. En effet, n'en déplaise aux quelque soixante députés UMP signataires de cette proposition de loi sur l'enfance délaissée et l'adoption, les limites et lacunes du cadre juridique actuel ne pourront être résolues en décid...
Ce n'est pas seulement à vous que je pensais, mais d'abord à Mme Tabarot.