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Interventions en hémicycle de Jean-Pierre Brard


11490 interventions trouvées.

Tout cela est illégitime, c'est la démocratie de l'élastique. Qui va décider s'il y a un problème majeur ou pas pour l'adhésion de tel ou tel ?

À la majorité des trois cinquièmes, certes, mais vous avez la mémoire courte : rappelez-vous 2005 !

À 90 %, les parlementaires voulaient adopter le traité et, à 55 %, les Français vous ont donné un coup de pied aux fesses fort légitime. Vous voyez donc bien que la majorité des trois cinquièmes, ce n'est pas satisfaisant. Imaginons que, demain, le Vatican veuille adhérer : un État théocratique. Qui va décider si cela pose un problème ou pas. ...

Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le secrétaire d'État, au risque de vous être désagréables, à vous et à nos collègues de l'UMP, mais avec l'avantage appréciable d'être républicains, nous tenons à vous rappeler que le traité de Lisbonne est mort et enterré

depuis le vote sans appel de nos amis irlandais, qui se sont exprimés comme nous le fîmes nous-mêmes en 2005. Dans ce contexte, notre amendement est simplement de cohérence : il n'y a plus aucune raison d'évoquer comme vous le faites, certainement par esprit de provocation (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement po...

En effet, après les Irlandais, c'est M. Kaczynski et le Président de la République tchèque qui s'y mettent.

De toute façon, il faut l'unanimité ; or unanimité il n'y a point ; donc, de traité de Lisbonne, il n'y a plus ! C'est ce dont nous vous proposons de prendre acte.

Pourquoi ? (« Parce que ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Je sais bien qu'il est tard, mais nous sommes des constituants, paraît-il. Et nous conclurions ce débat à l'esbroufe ? Certainement pas. Même si nos compatriotes dorment à l'heure qu'il est

il faut qu'ils sachent ce qu'il en est. Votre texte confirme la dérive monarchique du pouvoir. L'illustre notamment le droit d'intervention devant le Parlement accordé au Président de la République comme on passe un caprice à un enfant à la veille de Noël : celui-ci pourra s'exprimer devant nous, sans que nous puissions, nous, débattre de so...

Cela m'étonne de votre perspicacité ! (Sourires.) Monsieur le président, madame la garde des sceaux, monsieur le secrétaire d'État, votre démarche est dérisoire au regard des préoccupations qui sont celles de nos concitoyens, et de leurs difficultés à vivre et à imaginer l'avenir de leurs enfants. Ce dont nous avons besoin, c'est d'une nouvel...