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Interventions en hémicycle de Jean-Pierre Brard


11490 interventions trouvées.

Si ce n'est pas une autocritique, ça ! M. Carrez va finir en camp de travail !

Quand on va à l'opéra, comment fait-on s'il n'y a pas d'accessoiristes ?

Il est temps de revenir au calme. Quand on est sûr de ses convictions et de ses valeurs, on n'a pas besoin d'avoir recours aux décibels excessifs.

Il faut être très attentif non seulement au texte, mais aussi au contexte. Les dérives sont de plus en plus fréquentes. Cela a commencé, rappelez-vous, avec le discours de Dakar et « l'homme africain ». (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Est-ce vrai ou non ? Notre collègue Serge Letchimy vient d'un département français où, pendant d...

Les responsables politiques, surtout quand ils occupent une place importante dans notre État, devraient faire preuve de retenue.

Dans notre pays, nous avons eu des théoriciens qui ont glosé sur la différence des civilisations et des races. Rappelez-vous Gobineau. Il servit d'alibi à d'autres qui non seulement ont théorisé sur la différence des races et sur les discriminations, mais sont passé à la pratique en poussant leurs théories jusqu'aux horreurs que nous connaisso...

Notre collègue Letchimy n'a pas parlé d'équivalence, il a donné une explication. Mes chers collègues, je ne connais pas de différences entre des civilisations, car je n'en connais qu'une : la civilisation humaine, assise sur des valeurs universelles. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)

J'en termine monsieur le président en soulignant simplement que M. le ministre Ollier, qui dodelinait de la tête, appelait vos amis et vos collègues à la raison et à la République.

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, l'Assemblée nationale est invitée à statuer définitivement, en application de l'article 45, alinéa 4, de la Constitution, sur le projet de loi organique relatif au remboursement des dépenses de campagne de l'élection présidentielle. Le texte vise, d'une part, à diminuer de 5 % l...

Ah ! mon cher collègue, si au moins nous pouvions invoquer le ciel et faire appel à ses secours pour vous ramener à la raison, je le ferais à genoux volontiers ! (Sourires.) Je n'insisterai pas sur les délais extrêmement courts qui nous sont imposés ni sur la prétendue urgence de ce projet de loi qui devrait nous permettre de faire une fantast...

Savez-vous vraiment ce que c'est, 3,7 millions d'euros ? C'est à peine 10 % du cadeau que le Gouvernement va faire à Mme Bettencourt sur sa contribution fiscale de cette année par rapport à celle de l'année dernière !

Je ne peux pas m'empêcher de vous tendre le miroir pour que vous voyiez à quel point vous êtes horribles à mener cette politique qui est sans pitié pour les gens modestes, qui beurre la tartine des gens riches...

et qui, pour alimenter le populisme, vous conduit à vouloir faire quelques économies de bouts de chandelle sur l'exercice de la démocratie, parce que c'est de cela qu'il s'agit ! Il est vrai, monsieur le ministre, que, de votre côté, les contributions de vos généreux donateurs à vos campagnes électorales ne se comptent pas en quelques euros, ...

À ceux qui en ont bien besoin, monsieur le ministre ! Reconnaissez qu'il faut que nous soyons des pédagogues acharnés pour continuer d'essayer de vous convaincre tellement vous êtes rétif à entendre non pas la raison, mais la morale. Las, c'est une notion qui vous est étrangère. Oui, 3,7 millions d'euros ! C'est, monsieur Geoffroy, 800 000 eur...

Parce qu'en plus vous voudriez me dicter mon texte ? Mais où va cette dérive autoritaire impulsée par celui qui vous sert de gourou ? Vous voulez tellement lui ressembler que vous finissez par vous exprimer comme lui dans cet hémicycle, qui, même si vous essayez régulièrement de nous passer la muselière, reste et doit rester le temple de la dém...

Oh, non, ce n'est pas du théâtre ! Si vous voulez, mon cher collègue, je vais vous emmener dans les HLM de Montreuil ou de Bagnolet.

Vous verrez si c'est du théâtre, ces fins de mois impossibles avec le RSA ou le SMIC. Vous en avez pourtant, mes chers collègues, des personnes dans cette situation, dans vos circonscriptions !

Sans cesse interrompu par mes collègues, je veux revenir à mon propos. Oui, il y a de véritables scandales, des gaspillages qui ruinent notre République ! Ce projet de loi, ce n'est que de l'affichage destiné à détourner le regard de nos concitoyens de votre gestion calamiteuse des deniers publics. Vous avez vidé les caisses ! Vous répétez à ...