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Il demande la parole !
Un érotisme obscur ? Voilà qui est intéressant !
Rappel au règlement !
Ce n'est pas le même groupe, en effet pas encore. Jusqu'à présent, monsieur le président, je connaissais les mystères qui, au Moyen Âge, rassemblaient les foules enthousiastes sur le parvis des églises.
Désormais, après l'intervention de François Baroin, nous connaîtrons les mystères de l'exercice de la fonction de vice-président de l'Assemblée nationale. Monsieur le président, vous avez forcément une opinion sur ce sujet. M. le ministre a parlé, en effet, d'« érotisme obscur ». (Rires sur les bancs du groupe UMP.)
Soit j'ai eu un défaut d'audition, soit vous avez eu un défaut d'élocution. J'avais considéré que cela n'était pas obscur, mais, au pire, éclairé, voire illuminé.
Les pois sauteurs ! (Sourires.)
Avant de défendre cet amendement, je voudrais faire une remarque à propos de la quasi-déclaration qu'a faite tout à l'heure notre collègue Jacques Myard. Je l'ai senti envieux du parti communiste chinois : organisé, avec un chef, des bataillons nombreux, étoffés, plus qu'à l'UMP. Notre collègue Jacques Myard ose mettre en cause la gauche. Mais...
L'axe, aujourd'hui, ne relie pas la place Tian'anmen à la place du Colonel-Fabien, mais le siège de l'UMP à celui du comité central du parti communiste chinois.
Oh, mais il y a des souterrains. Comme il y en a d'ailleurs à Pékin, en cas de guerre atomique. Je pense que Xavier Bertrand n'a pas tout dit à Jacques Myard. Ce qui est extraordinaire, c'est que les membres de l'UMP ont acquis le droit d'aller en pèlerinage place Tian'anmen, et de faire retraite dans un temple à Lhassa. Ce n'est donc pas nou...
Je vais conclure, monsieur le président. Mais j'ai dit vous étiez sans doute occupé que j'allais défendre deux amendements d'un coup.
Merci de votre mansuétude, monsieur le président. Vous savez d'ailleurs, à ce propos, qu'à Pékin on pratique la mansuétude. Mais M. Myard vous l'expliquera.
Oui, mais grâce à l'accord UMP-parti communiste chinois, il y a des avancées. N'est-ce pas, monsieur Myard ?
Je poursuis. Dans la mesure où le rôle de toute publicité réside dans l'incitation à consommer, il est irresponsable d'alléguer qu'elle ne fait courir aucun risque à la santé publique. Et il est pour le moins hypocrite, pour ne pas dire cynique, d'arguer qu'elle contrera efficacement l'offre illégale. Il y a en effet un curieux paradoxe, pour...
Pas tout à fait.
J'apporterai tout à l'heure quelques compléments.
Je vois que, d'un mandat ministériel à l'autre, le ministre gagne en densité. Il devient vraiment très concis, jusqu'à devenir lapidaire. Et l'on sait, pour certains, comment cela finit. Monsieur le rapporteur, vous nous dites que notre proposition est une utopie. Tout en reconnaissant que dans les salles obscures on peut pratiquer l'interdict...
sur la voie publique ? Vous croyez que c'est beaucoup plus réaliste ? Et pourtant, dans ce cas, la difficulté ne vous arrête pas. On voit bien que, derrière, il y a autre chose. Il y a des intérêts sonnants et trébuchants. Et pour ceux qui n'en seraient pas convaincus, je les renvoie à la lecture de Banana Poker et du Figaro, que vous lisez p...
Oui. Encore que les filous et les filons, cela se retrouve parfois dans les mêmes endroits. Pour ce qui est de ce cas particulier, c'est un vrai filon. Et des filons comme ça, où les trouve-t-on ? Dans ma bonne ville de Montreuil ? Non. On les trouve plutôt de l'autre côté, vers Neuilly voyez-vous. Et je vous laisse chercher, mes chers collègue...
Monsieur le président, je sens de votre côté un peu d'insistance. (Sourires.) J'avoue que la discrétion gouvernementale m'inciterait plutôt à recommencer ma démonstration. Ou je n'ai pas convaincu,