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Cette politique de cession immobilière mérite évidemment inventaire. Je pense à l'affaire de l'Imprimerie nationale, formidable exemple de cadeau fait aux spéculateurs immobiliers. Rappelons-nous que le siège de l'Imprimerie nationale, rue de la Convention, fut vendu en 2003 pour la modique somme de 85 millions d'euros au groupe privé Carlyle !...
Monsieur le ministre, vous nous expliquez que la plus-value réalisée s'est élevée à 100 millions d'euros. Reconnaissez que ceux qui vous ont communiqué cette somme manquent même d'habileté Ils auraient, en effet, pu compter en unités pour donner plus de crédibilité à ce chiffre qui est, bien sûr, inexact ! C'était effectivement une belle opéra...
Je vois, monsieur le président, que vous portez intérêt à mon propos, mais que vous commencez à le trouver un peu long, aussi, vais-je m'acheminer vers ma conclusion ! L'ampleur de cette politique de cession nous amène légitimement à nous interroger, voire à nous inquiéter. Le ralentissement du marché de l'immobilier n'offre pas les conditions...
Mais son président a une histoire qui l'explique ! (Sourires.)
Il a un côté « Petit père des peuples » ! (Sourires.)
En tout cas l'enfant est rachitique !
Non, le marché, ce n'est pas bien, madame la ministre !
Je vous remercie, monsieur le président, même si j'apprécie toujours modérément que l'on rationne mon temps de parole ! Nous sommes aujourd'hui appelés à examiner le projet de loi de finances rectificative qui fait suite à la décision du Gouvernement d'apporter à la Grèce une « aide » financière je le disais tout à l'heure, les guillemets so...
Ce n'est pas avec une étape que l'on gagne le Tour de France !
Il s'agit d'un autre débat, qui nous entraînerait sur un autre terrain ! (Rires.) Madame la ministre, la semaine dernière, vous avez déclaré avec une certaine satisfaction que ce prêt serait l'occasion pour la France de gagner de l'argent. Certes, je comprends que vous vous réjouissiez de réunir quelques euros supplémentaires pour boucher une ...
Il est temps !
Il faut donc la doter d'un taux un peu plus rémunérateur pour ceux qui l'encaissent. (Sourires.) En effet, monsieur Emmanuelli, je me rappelle cette nuit mémorable, à l'époque où, je crois, Dominique Strauss-Kahn était ministre. On connaît votre pouvoir de conviction
C'est toujours par ses camarades de parti qu'on est trahi n'est-ce pas, monsieur Emmanuelli ?
Non plus, en effet !
C'est sûr !
Vous devriez aussi réfléchir à l'interdiction des produits dérivés de type credit default swaps. Il faut enfin créer une agence de notation publique et imposer aux banquiers la restructuration de la dette grecque. Demain, madame la ministre, monsieur le ministre, il faudra accepter, qu'on le veuille ou non, de renégocier les traités européens ...
Avec les banquiers !
Absorbé par mon propos, je n'avais pas vu l'heure. Je vais donc m'acheminer vers ma conclusion, monsieur le président. Madame la ministre, monsieur le ministre, bien d'autres mesures sont envisageables. À cet égard, le Président de la République ferait bien de mieux s'inspirer de son modèle, Napoléon Bonaparte, qui avait bien vu ce que le pouv...
Une fois n'est pas coutume, je vais donc vous citer Napoléon Bonaparte : « Lorsqu'un gouvernement est dépendant des banquiers pour l'argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement, qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. L'argent n'a pas de patrie ; les financiers n'ont pa...