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Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

172 interventions trouvées.

Les cartes de crédit portaient déjà une puce et les titulaires d'un compte dans une banque pensaient être protégés par cette puce. Ce que ces personnes ne savaient pas, c'est que, pour certains banquiers, la puce n'avait qu'un rôle décoratif et que le distributeur automatique de billets n'était capable de lire que la bande magnétique. Par char...

Non, il ne s'agit pas du Crédit agricole. Mais ne jouons pas à la bataille navale, sans quoi on finira par identifier le coupable punition méritée, mais un peu tardive. (Sourires.) Raisonnons par analogie, madame la ministre. Les banquiers ont fait preuve d'un zèle extraordinaire pour éviter la fraude aux cartes de crédit depuis qu'on en a i...

Je vous l'ai dit, la répartition des richesses dans le pays vous pose un problème conceptuel. En définitive, le surendettement résulte pour l'essentiel de la ringardise des salaires : les gens ne sont pas payés à proportion du travail qu'ils fournissent effectivement, surtout relativement aux actionnaires. Mais, madame la ministre, bien que no...

Je mets en cause non pas votre capacité intellectuelle je ne me le permettrais pas, monsieur Dionis du Séjour , mais les connaissances accumulées : il vous manque le socle formé par la connaissance des bases de l'économie politique, en particulier de la formation de la valeur.

et du travail mort plutôt que du travail vivant, comme disait Marx. Aussi, madame la ministre, ai-je une proposition à vous faire, puisque vous avez saucissonné la discussion, que nous devons reprendre le 1er avril ; j'espère que cette date n'est pas symbolique et que le débat sera aussi sérieux que nous l'escomptons. On dit que votre capac...

Madame la ministre, vous êtes femme trop avisée pour être sensible aux louanges que mes collègues de la majorité vous adressent comme on égrène un chapelet. (Sourires.) Ces louanges n'ont, en fait, guère de contenu. J'ai écouté vos propos et ceux des différents rapporteurs avec beaucoup d'intérêt. En vous entendant, je pensais à Galilée. Il a ...

 « Il est dangereux de tomber dans l'eau. Marchez sur les berges » : voilà le type de règles qu'il fixe ! Celles que je vous propose viseraient plutôt à interdire de pousser dans l'eau les gens en état de fragilité pour qu'ils se noient. Ce n'est pas la même chose. Madame la ministre, puisque, je le sens, notre débat vous inspire, permettez-moi...

Ma chère collègue, je crois que vous auriez besoin d'une visite guidée de Stains. Je vous la ferais faire volontiers avec mon collègue maire de cette ville.

Pour le 16e, vous pouvez vous adresser à M. Goasguen, le député des duchesses décaties. (Sourires.) Mais j'en reviens aux banques. Vous ne vous voulez pas les fâcher. Votre projet est donc très limité dans ses ambitions. C'est pourquoi vous tenez un langage qui, en fin de compte, n'a pas de conséquences. Vous supprimez les éléments les plus vi...

Je pense notamment à la disposition qui vise à préserver le logement. Encore que vous feriez bien de nous dire si l'hôtel particulier de la rue des Saints-Pères de M. Tapie peut être concerné. Car, si tel est le cas, nous ne pourrons évidemment pas vous suivre. Je vois, madame Rosso-Debord, que vous n'êtes pas très sûre de votre fait.

Écoutez, je ne suis responsable ni de M. Fabius, qui n'est pas là pour se défendre, ni de quiconque. Je suis responsable de mes propos, et c'est bien suffisant. (Sourires et exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Madame la ministre, permettez-moi une remarque sur les conditions dans lesquelles l'examen de ce projet de loi sur le crédit à la consommation et le surendettement des ménages va avoir lieu. Nos débats vont être hachés : un bout aujourd'hui, un bout la semaine prochaine, un autre dans quinze jours et, si nécessaire, un bout à la saint-glinglin....

d'une ville tout à fait respectable, mais je prétends qu'à Rueil-Malmaison, les personnes en difficulté sont moins nombreuses qu'en Seine-Saint-Denis, par exemple.

Non, je n'ai pas le monopole des gens en difficulté, mais vous ne vous occupez pas d'eux. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)

Vous voyez, monsieur le président, dès que vous les touchez là où ça fait mal, c'est-à-dire du côté du portefeuille, que vous évoquez les intérêts qu'ils représentent,

que vous mettez en évidence leur rôle de fondé de pouvoir de la grande finance, ils réagissent.

D'ailleurs, Mme Lagarde approuve en connaisseuse. Mais je vais continuer mon propos, si je ne suis pas davantage interrompu. (Sourires et exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Le surendettement est pour nous, ce n'est pas une découverte une réelle souffrance pour ceux qui en sont victimes, car ce sont bien de victimes qu'il s'agit. A...

Ce système, qui est le vôtre, nous n'en voulons plus parce qu'il génère la misère des uns et les privilèges des autres.

Je n'arrêterai jamais, madame de La Raudière, tant que des politiques comme celles que vous menez génèrent la misère. C'est ainsi.

Monsieur le président, il me semble qu'il faudrait organiser, pour certains de nos collègues de l'UMP, un séminaire de réflexion non seulement pour les initier à ce qu'est la réalité de la vie aujourd'hui, mais aussi pour leur expliquer par qui sont produites les richesses et la mauvaise répartition de celles-ci entre ceux qui possèdent le capi...