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Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

279 interventions trouvées.

Je reviens à mon propos. Monsieur le président, je ne ferai pas un usage abusif des graphiques, même si j'en ai beaucoup à ma disposition. Je ne vous parlerai que de celui dont j'ai déjà commencé la présentation. Sur ce graphique, la courbe des dividendes de Sanofi montre une progression de près de 50 % de 2006 à 2009. Et dans le même temps, ...

Monsieur le président, comme les élèves, les députés sont capables de tirer de mes propos la conclusion simple que plus les dividendes augmentent, plus l'emploi est réduit. Si le président de l'Assemblée nationale a voulu m'interdire les graphiques, il est une chose qu'il n'a pas évoquée dans sa lettre, ce sont les photos. Voici celle de M. C...

Mon cher collègue, vous avez peur des arguments comme de l'eau qui monte à Cherbourg et qui envahit les maisons. Vous vous demandez comment échapper à la puissance de l'argumentation. Et la seule solution que vous avez trouvée, c'est de me faire taire. Pourtant, ce que je dis est évident. Fondamentalement, la crise a comme source l'inégalité d...

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, Gilles Carrez a extrait de son bestiaire la fourmi et la cigale. Qu'il me permette de lui faire remarquer en préalable à mon propos que la comparaison n'est pas très légitime. Faut-il compter la Grèce, l'Italie, l'Irlande, le Portugal, l'Espagne et la France parmi les cigales et ...

Absolument ! L'Allemagne, en effet, du temps de la tyrannie nazie, a martyrisé la Grèce, l'a pillée, détruite et il existe un accord germano-grec pour régler les dettes qui n'ont jamais été payées jusqu'à présent. Il n'est donc pas légitime de ranger l'Allemagne du côté des fourmis. Le gouvernement français se grandirait en exigeant du gouverne...

Moins d'un mois après le dernier collectif, nous nous retrouvons aujourd'hui réunis pour sauver une nouvelle fois vous avez vraiment une psychologie de Saint-Bernard ! les économies européennes, la stabilité de l'euro et l'avenir de l'Union, sinon du monde. Après avoir sauvé les banques françaises, suisses et allemandes d'un défaut de paie...

Malheureusement, c'est en vain que nous vous demanderons d'être lucides sur la situation de l'économie mondiale et sur les risques que vous faites courir à notre pays, à l'Europe et à l'humanité tout entière en vous entêtant dans votre voie, qui est une impasse dramatique. L'un des termes qui décrit sans doute le mieux cette voie choisie par v...

Est-ce de la langue de bois ou de l'aveuglement lorsque vous affirmez dans ce projet de loi que les politiques de relance ont permis à l'économie française de se redresser durablement ?

Vous avez vraiment les yeux de la foi. C'est vrai que c'est l'heure des vêpres et, lorsque l'on est un peu endormi après un bon repas, on peut y croire ! Ce redressement s'est traduit par 600 000 chômeurs supplémentaires et par une dette de près de 1 500 milliards d'euros, en progression de 25 % depuis 2007, tandis que le déficit est passé de ...

Si vous comprenez, monsieur Chartier, vous êtes alors coupable, et vous aurez à répondre devant le peuple français de vos politiques. Vous êtes plus démunis, mesdames, messieurs, que le commun des mortels qui bénéficie de son expérience de la vie quotidienne et subit les dramatiques conséquences de votre crise. Vous faites confiance aux marché...

Bien sûr ! Vous ne faites confiance qu'à ceux-là, qui profitent de la crise provoquée par l'appétit insatiable du capital pour sa propre accumulation et la garantie de son taux de profit.

et j'ai quelques doutes en la matière car je n'ai offert que le livre II du Capital à Mme Lagarde. À moins qu'elle ne vous l'ait prêté pour que vous le défrichiez un peu et que vous lui fassiez un résumé, ce qui lui ferait gagner du temps, le volume que je lui ai remis faisant près de 1 500 pages. Entre deux crises financières, elle n'a sûreme...

surtout que, quand on lit Marx, il ne faut pas seulement lire : il faut aussi comprendre. Quant à la mise en oeuvre, c'est encore plus délicat,

parce que, pour cela, il vaut mieux comprendre la vie réelle et l'avoir vécue soi-même, pour savoir de quoi l'on parle. Et, monsieur le ministre, ce n'est pas au bord des Grands Lacs qu'on apprend cela ! Je reviens à mon propos. Passons aux citations, monsieur Chartier ! Je commencerai par citer quelqu'un qui, peut-être, est plus proche de Mm...

si je compare à Dürer ou à d'autres. « Le Vieux », madame Brunel, c'est affectueux et pas du tout péjoratif. J'entends par là le François Baroin avec sa coloration gaulliste. Mais voilà que le printemps venu, la sève monte, la carapace éclate, et c'est un nouveau François Baroin qui apparaît, coloré de sarkozysme (Rires) ; les traces restant e...

Cela renvoie au taux de profit. Si vous voulez que je développe, nous pouvons en venir à la loi de la valeur et à la façon dont le juste salaire devrait être la rémunération du renouvellement de la force de travail, en anticipant le développement de la société, à l'inverse de que vous faites aujourd'hui, passant les salaires et les salariés à l...

Il n'y a pas de lait communiste ; il y a du lait avec un taux suffisant de matière grasse et de calcium ou il n'y a pas de lait du tout. Vous, votre lait, le lait que vos vaches fabriquent, sécrète le rachitisme pour le peuple tout entier. Mais vous avez encore une autre sorte de lait, un lait spécial qui nourrit la Société générale, la BNP, le...

Monsieur Fourgous, il y a des allusions qui sont tout à fait déplacées. Chaque mort à France Télécom, chaque mort à Renault, quand il résulte de la pression pour extraire de la plus-value, est un crime, quelle que soit l'appellation que vous lui donnez. Et les patrons qui président à ces politiques sont des criminels, ne vous en déplaise.

Monsieur Chartier, allez-vous expliquer aux familles dont des parents sont morts dans de telles conditions que ce que je dis est excessif ?

C'est indigne, indécent de la part d'un parlementaire de ne pas comprendre la souffrance, et de justifier le lucre et l'appât du gain qui débouchent sur la mort de salariés ! Mais vous ne voulez pas l'entendre parce qu'à la place du coeur, vous avez un coffre, pas pour vos sous, parce que vous ne mangez pas de ce pain-là, mais pour y placer les...