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Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

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Le Gouvernement a unilatéralement décidé de supprimer la publicité sur le service public, ce qui, nous le savons, représentera pour ce dernier un manque à gagner très important et conduira à modifier les programmes et les grilles, mais affectera aussi les marchés publicitaires. Il est en effet à craindre que les chaînes privées n'augmentent trè...

Les apparences peuvent être trompeuses. M. Pupponi a ainsi montré fort justement que l'on aurait tort de croire à une rupture d'égalité entre un imposable et un non-imposable, puisque l'un est pauvre et l'autre beaucoup plus riche. Pour conclure par une comparaison culturelle, madame Albanel, prenons une amphore qui vient de Chypre et une autr...

Par exemple ! (Rires sur les bancs du groupe GDR.) Elles peuvent sembler identiques alors qu'elles ne le sont pas. Ne nous embringuez donc pas dans de fausses égalités ou de fausses ruptures d'égalité : restons-en à l'essentiel et protégeons le service public, ce que vous ne semblez pas disposés à faire

Monsieur Martin-Lalande, quand les citoyens de Thèbes étaient exilés à Cythère, on leur apprenait à respecter ce principe fondamental d'égalité, désormais inscrit dans la devise de la République !

Notre amendement vise à améliorer la taxe créée par l'article 20, taxe qui porte sur le chiffre d'affaires publicitaires de toutes les chaînes de télévision ce qui signifie que les chaînes publiques y seront elles-mêmes assujetties et donc paieront une taxe destinée à leur propre financement : c'est sans doute ce que vous appelez une mesure d...

Vous avez le sens de l'équité, monsieur le président, mais vous présidez à la manière de Bismarck avec une main de fer dans un gant de velours ! D'ailleurs, vous êtes si habile que l'on ne remarque souvent que le velours ! (Sourires.) Vous vous réserverez la possibilité d'apprécier si les orateurs répètent les mêmes arguments, avez-vous dit, c...

Mais si vous êtes catholique, vous voyez les nuances. Sans remonter aux manuscrits de la Mer morte, j'estime que votre formulation, monsieur le président, est inquiétante.

Comme le dit M. Dionis du Séjour, il y a les écrits apocryphes qui ont parfois l'air plus vrai que les textes originaux dont on ne sait pas vraiment s'ils sont authentiques ! Vous comprenez donc, monsieur le président, que votre façon d'aborder le sujet nous inquiète : seriez-vous prêt à renoncer aux subtiles nuances qui peuvent exister entre n...

Cet article n'est pas technique, mais il renferme, notamment dans ses alinéas 3 et 12, la quintessence de la perversité du projet de loi. L'alinéa 3 stipule en effet qu'« un nouveau contrat peut être conclu après la nomination d'un nouveau président. » Une telle disposition serait acceptable si le texte ne prévoyait par ailleurs la possibilité...

Mais cette épée sera également suspendue au-dessus de la tête des personnels, que l'on veut obliger à s'autocensurer, au mépris de toute liberté d'expression. En effet, s'ils ne respectent pas la ligne présidentielle ce qui est d'autant plus difficile qu'elle fluctue , les services publics de l'audiovisuel se retrouveront en état d'apesanteu...

Enfin, avec le 6° de l'article, nous avons une sorte de berlusconisation des médias. Le Gouvernement donne un coup de main à Bouygues pour renflouer ses caisses parce que, comme l'a rappelé M. Rogemont, il existe certains arrangements entre copains. Imaginons la scène : le Président reçoit ses amis à La Lanterne et, en hôte de qualité, veille à...

En réalité, vous voulez que les médias publics soient en permanence à genoux devant les caprices du président. Vous avez prétendu que le Parlement aurait plus de pouvoirs après la réforme constitutionnelle, mais tous les textes mis bout à bout ne visent qu'à renforcer l'autoritarisme d'une Constitution qui n'a jamais été réellement démocratique...

Monsieur le président, madame la ministre, s'il y a quelqu'un qui est déconnecté, c'est bien M. Herbillon, pas seulement lui d'ailleurs, mais le Gouvernement aussi. Qu'a-t-on entendu ce matin à la radio ? Un autre SDF a été retrouvé mort dans le bois de Vincennes, des gens n'ont pas de toit, le chômage augmente, la crise s'aggrave. Et que fait...

Nous avons vu ce qu'il en était. Une commission s'est réunie, sous les auspices de M. Balladur. Aujourd'hui, qui critique votre texte et votre façon de faire : M. Balladur ! Même Gilles Carrez s'y met et Dieu sait pourtant s'il est gentil avec vous.

Carrez trotskiste, voilà qui est intéressant ! . Ce que je trouve le plus remarquable, madame la ministre, c'est la manière dont vous conduisez Jean-François Copé à avaler son chapeau. (Sourires.) Jean-François Copé a un vrai talent d'improvisateur. Mais là, il a lu le texte qu'on lui a écrit, pour être sûr de ne pas sortir de la voie étroite...

En réalité, madame la ministre, vous avez choisi le Blitzkrieg. Rien évidemment n'imposait l'urgence. Vous voulez enterrer l'audiovisuel avant Noël, confondant Noël et Pâques car votre projet est bien de crucifier la télévision et la radio. (Protestations sur les bancs des groupes UMP et NC.)

Vous avez fait le calcul qu'avec la trêve des confiseurs, les Français penseront à autre chose. Comme l'a excellemment dit Patrick Braouezec, c'est le requiem !

Bien qu'avec le Président de la République, ce soit plus la grosse caisse que le Requiem de Mozart ou La Flûte enchantée, parce qu'on ne l'a jamais vu s'intéresser de près à la culture. C'est peut-être d'ailleurs pour cela qu'il attache si peu de prix à l'audiovisuel public, qui doit être aussi un vecteur de la création. Lui, ce qui l'intéress...

vous obéissez au proconsul Jean-François Copé, lui-même soumis à l'empereur, qui ne lui laisse pas de marge. Derrière tout cela, hélas ! il y a la menace que vous faites peser sur la liberté de création. Vous voulez bâillonner la liberté d'expression.

Monsieur le président, nous utiliserons tous les moyens à notre disposition pour faire durer le débat. Pourquoi ? Parce que, comme pour la sécurité sociale jadis, comme pour la loi Falloux-Bayrou ou comme pour le CPE, il faut avoir du temps pour alerter l'opinion publique et la convaincre du mauvais coup que vous êtes en train de préparer. No...