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Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

60 interventions trouvées.

Monsieur Soisson, ce n'est pas l'heure d'évoquer ces sujets. Il y a trois pouvoirs d'après Montesquieu, les pouvoirs législatif, judiciaire et exécutif, qui sont sur le même plan. Nicolas Sarkozy a inventé quelque chose de nouveau : la « démocratie matriochkas » vous savez : ce sont les poupées russes. La plus petite, c'est le pouvoir légis...

Précisément, vous ne supportez pas la jeunesse ! Rappelez-vous : sur le CPE, elle vous a botté les fesses ! Le 29 janvier, les jeunes étaient également dehors, mais la journée était en réalité intergénérationnelle car tout le monde était dehors ! Nous refusons le bâillon que vous voulez nous imposer. Le fait majoritaire fait que vous allez imp...

Madame la ministre, vous avez entendu, comme moi, les belles références culturelles et historiques de notre collègue Patrick Braouezec. Avec votre loi, tout cela disparaîtra de la télévision publique, puisque vous n'avez plus besoin que d'une télévision d'endormissement. Je comprends bien que nos collègues de l'UMP s'impatientent car il faut f...

..et qui visent à éclairer l'opinion publique sur les coups tordus que vous perpétrez contre nos libertés. M. Herbillon s'indigne que nous nous répétions. Mais s'il fallait s'indigner de quelque chose, ce serait de votre surdité persistante et de votre autisme indécrottable !

Il ne faut jamais cesser de défendre les libertés, il faut toujours argumenter et défendre ce qu'il y a de plus précieux : la liberté d'expression. La preuve que vous n'en avez cure : le texte supprimant la publicité n'était pas voté que déjà vous imposiez les nouvelles règles. Or, comme Patrick Braouezec l'a souligné, il ne s'agit que de rép...

Vous bafouez nos traditions de libertés qui émanent des profondeurs de notre histoire bien avant la révolution : rappelez-vous les propos de Beaumarchais.

C'est un peu bref ! Vous êtes pourtant ministre de la culture, vous devriez avoir du vocabulaire. (L'amendement n° 1 n'est pas adopté.)

Nos collègues sénateurs, y compris ceux de droite dont l'échine est moins souple que la vôtre, chers collègues de l'UMP, ont ainsi proposé que pour révoquer un président, il soit nécessaire de rassembler une majorité des trois cinquièmes. Mais vous, vous vous soumettez. Ce n'est même plus de la docilité, c'est un comportement d'invertébrés !

Notre ambition est que les présidents puissent travailler dans la sérénité tout en ayant une vision de l'audiovisuel public. Vous, vous cherchez des laquais habités par l'esprit de servitude ; mais n'oubliez jamais que l'esprit de servitude déshonore moins les laquais que ceux qui organisent la servitude.

Je ne suis pas dans la nuance mais dans la pédagogie, monsieur Kert. Je vous ai connu, sur des sujets importants comme la restauration des oeuvres d'art, partageant des opinions plus avisées que celles que vous soutenez aujourd'hui. Les présidents qui seront désignés seront bien différents de ceux qu'on souhaiterait. Il a été question des amis...

Or parmi les personnes qu'aime tendrement le Président de la République, se trouvent MM. Bouygues, Bolloré et Lagardère famille où la volonté d'asservir les médias demeure identique à chaque changement de génération.

Vous le comprendrez aisément, nous ne cesserons de nous battre et ce n'est pas parce que le débat est clos aujourd'hui qu'il s'interrompra : la bataille durera tant que nous n'aurons pas réduit à néant les dispositions liberticides que vous voulez instaurer. C'est donc avec enthousiasme que nous voterons l'exception d'irrecevabilité brillammen...

L'amendement de nos collègues socialistes est bien meilleur que celui de la commission. Monsieur Kert, vous demandez un rapport au Gouvernement. Nos collègues demandent seulement, et plus prudemment, un rapport. Eu égard à l'affaire de la publicité, on se demande à quoi sert le Gouvernement ! En effet, alors que la discussion parlementaire n'e...

C'est sans doute pour cette raison que Frédéric Lefebvre, autrement dit la voix de l'Élysée, est arrivé pour veiller à ce que vous ne sortiez pas du sentier balisé par la volonté impériale de M. Sarkozy. (Murmures sur les bancs du groupe UMP.) J'estime que la caricature que vous faites de la vie parlementaire fait honte au Parlement français, s...

Madame la ministre, nous avons écouté avec intérêt votre allégorie culinaire, et j'ai été heureux d'apprendre que vous aviez des talents de marmitonne.

Vous m'avez rassuré : même si vous séjourniez à Versailles, vous accommodiez donc vous-même les mets, ce qui prouve que la révolution était passée par là (Sourires sur les bancs des groupes GDR et SRC.), et que vous n'aviez plus ni laquais ni valets à votre service.

À propos de l'allégorie développée par notre collègue, vous avez cependant déclaré que c'étaient les télévisions privées qui risquaient d'être, si j'ose dire, dans la carapace du homard. Savez-vous, madame la ministre, qu'il existe une sorte de homard qui ne subit aucune transformation ? Je veux parler du homard de Cythère. (Rires sur les bancs...

Ce homard a un point commun avec Martin Bouygues : il ne se dissout pas ! Plus précisément, Martin Bouygues ne se dissout qu'en Bourse ! (Même mouvement.) Vous voyez que la comparaison culinaire trouve vite ses limites. Madame Albanel, vous êtes ministre de la culture et, avant même de le devenir, vous étiez déjà une femme cultivée.

La loi que vous défendez peut vous faire perdre la confiance des citoyens. Or savez-vous ce qui arrivait aux habitants de Thèbes lorsqu'ils perdaient la confiance des citoyens ? Ils étaient exilés à Cythère, justement une île sans pareille, bien qu'on puisse la comparer à Paphos, où naquit Vénus. (Sourires.)

Monsieur le président, vous admettrez sans doute qu'en fin de semaine, nous empruntions quelques détours historiques et culturels.