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Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

117 interventions trouvées.

Monsieur le président, j'ai tout à l'heure été interpellé par notre collègue Jérôme Chartier lorsque j'intervenais, au nom du Front de gauche, au titre de l'explication de vote sur le projet de loi de finances rectificative. Curieusement, en me répondant, Jérôme Chartier n'a parlé que de Jean-Marc Ayrault et de François Hollande. Je me demande...

Ce doit être le cas puisqu'il est reparti Quoi qu'il en soit, il n'est pas convenable qu'un collègue répondant à un autre se trompe sur son identité. Cela fait suffisamment longtemps que je suis là pour qu'il ne confonde pas Jean-Marc Ayrault avec Jean-Pierre Brard et réciproquement. Je ne suis d'ailleurs pas sûr que Jean-Marc Ayrault veuille...

Nous avons chacun notre carte d'identité, à laquelle nous tenons. Celle de Jean-Marc Ayrault est rose, la mienne est rouge !

Madame la ministre, il faut toujours, lorsque nous nous exprimons, penser aux personnes qui nous écoutent. Peuvent-elles comprendre les enjeux avec ce que vous dites ? Bien sûr que non, car vous maniez à dessein la langue de bois pour les dissimuler. Il faut dire des choses simples et claires. Or, avec le rapporteur général qui parle, quand il...

Toujours selon le rapporteur général, nous n'aurions pas les moyens d'augmenter l'emploi public. Avec une formule ainsi assénée, nos concitoyens pourraient croire qu'il ne faut pas en effet augmenter le nombre des fonctionnaires,

mais continuer d'en réduire le nombre. Et si, au lieu de parler « langue de bois », nous parlions concrètement ? Qui massacre en effet l'avenir de nos enfants et petits-enfants (Exclamations sur les bancs du groupe UMP), que vous avez évoqués, monsieur le rapporteur général, avec des trémolos dans la voix ? Ce sont ceux qui suppriment les pos...

Quand on parle de supprimer des postes de fonctionnaires, il faut dire en effet combien cela signifie en moins d'enseignants, d'infirmières, de médecins dans nos hôpitaux, de gendarmes, de policiers !

Dans toutes ces corporations, vous avez supprimé des postes ! Je le répète : le travail n'est pas un coût, c'est une richesse qui est créée. Qu'avez-vous pris pour cible, pour reprendre votre formule, madame la ministre ? Le pouvoir d'achat ! Il est vrai qu'en la matière, cela ne va pas mal pour tout le monde. Je prendrai un seul exemple.

Absolument, madame la présidente. Savez-vous, mes chers collègues, combien gagnait le précédent P-DG de Renault ? 25 000 euros par mois. Savez-vous combien gagne l'actuel P-DG, votre ami Carlos Ghosn ? (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Il gagne 27 000 euros par jour !

Plus de trente fois plus ! Ceux-là, ils se gavent et vous les protégez. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Et ce n'est pas de la langue de bois, ce sont des faits !

Vous le savez bien, madame la ministre, il faut juger les hommes et les femmes politiques non pas au futur mais au passé, en leur demandant : « Qu'avez-vous fait ? » Or vous parlez beaucoup au futur : comment pourrait-on croire vos annonces pour le futur quand on voit le résultat de ce que vous avez fait dans le passé ? D'une certaine manière...

Et cela dépasse même les prévisions des Cassandre sur votre politique. Vous l'avez tous écouté dévotement tout à l'heure. Il a même déclaré : « Je vais dire la vérité ! ». Ce qui est une façon de dire qu'il ne l'avait jamais fait jusqu'à présent. Nous l'avions déjà remarqué ! Quand on l'entend dire cela, on pense au film La vérité si je mens !...

Oui, madame la présidente, mais je ne voudrais pas que nos collègues tombent d'apoplexie Madame la ministre, vous avez indiqué que les Allemands ont 10 % de dépenses publiques en moins que nous. C'est un gros mensonge et je vous recommande, pour vous en convaincre, la lecture d'un document de notre ambassade, qui est très bien fait et qui com...

Madame la présidente, mon rappel au règlement se fonde sur l'alinéa 2 de l'article 58. Un problème se pose en effet.

Nous sommes réunis pour débattre du projet du Gouvernement concernant la TVA sociale. Et que fait Mme Pécresse ? Elle se livre sans cesse à la promotion du programme de François Hollande ! (Sourires.)

Nous ne sommes pas vraiment là pour entendre cela. Toutefois, nous ne sommes pas venus pour rien puisque nous découvrons que Mme Pécresse s'est libérée de la gangue qui l'enserrait jusqu'alors : elle ne fait plus référence à Nicolas Sarkozy, mais à Franck Borotra, même si tout cela sent un peu la naphtaline je le dis très affectueusement.

Madame Pécresse, il y a suffisamment de médecins dans cet hémicycle pour vous prescrire un peu de Lexomil afin que vous gardiez votre calme. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Madame la présidente, pour notre part, nous n'avons jamais parlé d'allégement du coût du travail car nous considérons que le travail n'est pas un coût, mais une...

nous vous demandons de mettre un terme à ces cadeaux qui ont enrichi les possédants, les titulaires d'actions et ceux qui vivent de leurs dividendes. C'est en finançant de tels cadeaux que vous avez passé à l'essoreuse le pouvoir d'achat des Français !

Si l'on peut parler de Saint-Barthélemy, c'est pour le pouvoir d'achat de nos concitoyens ! (Sourires) Pour le reste, chacun connaît ici les moeurs qui prévalent à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy, qui sont des paradis fiscaux. C'est à Saint-Barthélemy que viennent se reposer les membres de la mafia américaine.

Qui plus est, dans cette île, en pleines Antilles, lorsque l'on est noir, on n'a pas le droit d'acheter des terrains. Et c'est à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin que vous proposez d'octroyer des privilèges supplémentaires ? Vous ne pouvez pas faire cela ! C'est une question de morale. Persévérer dans cette voie alors que le Président de la ...