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Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

376 interventions trouvées.

Elle est chez nous provisoirement. Et si vous voulez, on peut vous la prêter. (Sourires.) Mais revenons à notre sujet, dont vous essayez avec acharnement de me détourner. En fin de compte, vous avez une politique très cohérente : vous remettez en cause systématiquement le droit à la santé. Nos compatriotes, les études le montrent, ont de plus ...

Lorsque les gens sont gravement malades, disais-je, ils finissent par aller à l'hôpital. Or vous savez qu'à ce moment-là le traitement des pathologies est infiniment plus coûteux, non seulement pour l'hôpital public, mais aussi pour les familles. Par ailleurs, vous ne nous empêcherez pas de penser qu'en mettant en cause les mutuelles vous mani...

Mais si ! Cela vous gêne lorsque l'on vous présente le miroir dans lequel vous vous voyez comme vous êtes vraiment. Je comprends que cela vous effraie parfois. Monsieur le ministre, non seulement nous ne pouvons pas vous suivre, mais nous appellerons tous les adhérents des mutuelles à la résistance et nous souhaitons que les mutuelles emboîten...

Pour être précis et concis, cet amendement vise à éviter que l'augmentation ne soit systématiquement répercutée sur les bénéficiaires des contrats. Monsieur le ministre, vous voulez nous faire croire que cette mesure n'aura pas de conséquences. Mais la CMU complémentaire n'est attribuée qu'aux personnes dans l'extrême pauvreté, qui disposent d...

Comme vous l'avez dit, monsieur le ministre, le sujet n'est pas médiocre. Il est même essentiel s'agissant de la morale. Je vous sens flageolant

et quelque peu incité par certains membres de la commission. Le simple fait que M. Fourgous sourie est un test, pour ne pas dire un stress test ! Vous avez parlé de principes ; je vous sens prêt à vous asseoir dessus. Vous avez parlé de papier-calque ; or vous savez bien qu'il en existe de toutes sortes, plus ou moins transparents ou opaques....

qui prétendent l'être alors qu'ils vont se vendre aux Suisses pour un plat de lentilles, puisqu'on peut négocier l'impôt que l'on acquitte dans ce pays, en se soustrayant du coup à l'impôt sur le territoire national. Vous qui allez chercher des exemples à l'étranger à chaque fois que cela vous arrange, inspirez-vous pour une fois des États-Uni...

Monsieur Bouvard, je sais que, en tant que frontalier, vous êtes amené à rencontrer vos partenaires de l'autre côté de la frontière, mais cela ne change rien au fait qu'ils soient immoraux ! Quant à vous, monsieur le ministre, vous vous inspirez des Allemands dont on connaît les pratiques parfois douteuses, y compris avec le Lichtenstein, et d...

Nous arrivons, monsieur le ministre, au terme de nos débats, et je crois vous entendre ajouter « Enfin ! ». Tout ce que vous nous avez présenté est l'esprit même de votre politique. Rappelez-vous ce que promettait Nicolas Sarkozy avant même que vous deveniez un sarkozyste acharné pendant la campagne présidentielle. Il disait vouloir réduir...

Ne vous en faites pas, monsieur Clément, le grand soir, nous y pensons, et vous êtes sur la liste ! (Rires.) Le choix de l'austérité qui est le vôtre en réponse au spectre de la dette est celui de la soumission au marché.

L'austérité, c'est le nivellement par le bas de notre pays. Nicolas Sarkozy lui-même, le 22 juin 2009, devant le Congrès, affirmait : « Je ne ferai pas la politique de la rigueur parce que la politique de la rigueur a toujours échoué ». Pourtant, vous avez arbitré en faveur de mesures qui impactent directement le portefeuille de la majorité de...

Monsieur le président, puisque vous m'y incitez, je ne tiendrai pas l'intégralité de mon propos (« Très bien ! » sur les bancs du groupe UMP) et je me contenterai d'une recommandation. Monsieur le ministre, vous qui fûtes gaulliste et avez troqué votre fidélité au bénéfice d'Alain Minc,

et particulièrement ce passage : « L'oeuvre économique commande directement le destin national et engage à tout instant les rapports sociaux. Cela implique donc une impulsion, une harmonisation des règles qui ne sauraient procéder que de l'État. »

Oui, mes chers collègues : qui ne sauraient procéder que de l'État, et non des banquiers, des spéculateurs et des profiteurs ! (Exclamations sur plusieurs bancs des groupes UMP et NC.) Pour toutes ces raisons, le groupe GDR votera contre l'ensemble du texte. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR et sur plusieurs bancs du groupe SRC.)

La galanterie fait vraiment dire n'importe quoi ! Mais l'on peut s'étonner qu'aucun de ces deux discours n'ait évoqué le niveau historiquement élevé qu'ont atteint hier les certificats d'assurance attachés aux titres de notre dette souveraine. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Peut-être aurait-il fallu en dire quelques mots, nous...

Monsieur le président, notre collègue Eckert a fait une intervention factuelle, précise, méticuleuse, et je vous propose, madame la ministre, d'en prendre de la graine, tant vous sembliez, tout à l'heure, être encore à Marseille. Or vous n'êtes plus en meeting (Exclamations sur les bancs du groupe UMP), mais à l'Assemblée nationale, où il faut ...

Notre collègue a prononcé des paroles fort justes, notamment sur les signes de faiblesse et d'allégeance aux agences de notation, dont le Président de la République avait pourtant dit : « Ce sont des irresponsables », avant d'écrire, dans l'accord du Conseil européen de mars, au dernier alinéa : « Il faudra veiller à obtenir les meilleures note...

Monsieur le ministre, après vous avoir écouté avec attention tout à l'heure, j'en viens à penser que Le petit Robert devra éditer un nouveau dictionnaire. Vous avez parlé avec aplomb d'un débat vertueux. Peut-être faut-il y voir un hommage du vice à la vertu ; car la vertu, je ne vois pas vraiment où elle est compte tenu du sujet et des princip...

Ce n'est pas parce que vous leur avez passé la corde au cou qu'ils vont monter sur le tabouret pour vous faire plaisir ! Alors, quand vous dites que tout cela ne coûtera rien à la France, ce n'est pas vrai !

Vous pourriez être fakir dans une vie future, monsieur le ministre : vous avez un réel talent pour endormir les gens qui vous écoutent