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Et je trouve qu'on a témoigné beaucoup d'égards aux État qui freinent le projet européen en permettant notamment à la Grande-Bretagne et à la Pologne de s'exonérer de certaines nouvelles règles du jeu. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)
Pour imparfait que soit ce traité, et c'est le cas de la plupart des compromis politiques or toute la construction européenne résulte de compromis , je juge que ses améliorations l'emportent sur ses insuffisances. (« Ah ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Le traité me paraît un compromis honorable entre l'ancien traité constitutionnel, à l'évidence caduc, et l'impossible statu quo actuel. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Il donne à l'Union une meilleure capacité de décision politique.
La création d'une présidence stable, la nouvelle pondération des voix au Conseil européen, la réduction du droit de veto, le développement des coopérations entre État construisent l'armature de l'Europe politique que la France n'a cessé de défendre à chaque élargissement.
Désormais, madame et messieurs les membres du Gouvernement, nous ne pourrons plus invoquer la lourdeur du processus de décision pour ne pas avancer dans la coordination économique ou dans le développement de politiques concrètes en matière d'énergie, d'immigration, de développement durable ou de relations extérieures. Nous n'aurons plus la mena...
Le deuxième apport du traité est d'effacer la fiction constitutionnelle et sa traduction dans le domaine économique.
C'est important, et les débats constitutionnels l'avaient montré en 2005. On n'institutionnalise pas le libéralisme. On ne grave pas dans le marbre la concurrence libre et non faussée. Elle revient à ce qu'elle a toujours été depuis la naissance de l'Europe : la règle centrale de nos relations commerciales, à laquelle il est cependant possible ...
Et c'est la principale raison pour laquelle tous les partis socialistes et sociaux-démocrates de l'Union européenne ont décidé d'appeler à voter le traité. (« Ah ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Le monde du travail fait enfin son entrée dans un traité européen. Et c'est par quoi je veux conclure. (« Ah ! » s...
Les membres du Gouvernement et de la majorité devraient méditer sur le fait que la crise économique et financière qui menace la planète peut être paradoxalement une opportunité. Isolés, madame la ministre, nous subirons de plein fouet la décroissance américaine. Unis, nous aurons la possibilité de trouver des réponses et de construire de nouvel...
Là est le véritable enjeu européen. Réorienter de fond en comble la gouvernance économique, investir dans une économie de la connaissance porteuse de croissance et d'emplois,
développer de nouvelles synergies industrielles, négocier, à l'intérieur comme à l'extérieur de l'Union, des protections communes contre le dumping écologique et social,
instituer un salaire minimum à l'échelle de toute l'Union : voilà la chance sur nous offre le traité si nous savons nous en servir. Et c'est là que nous retrouvons le clivage fondamental avec votre majorité.
Hier avec Jacques Chirac, vous proclamiez des intentions, mais ne les réalisiez jamais. Aujourd'hui, avec Nicolas Sarkozy, vous réalisez le traité, mais vous n'en traduisez pas les intentions dans votre politique nationale et européenne. (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
J'entends le Président défendre l'idée d'une forme de préférence communautaire, mais je n'en trouve nulle part la trace dans son action européenne. J'entends beaucoup de critiques sur le manque de coordination économique, notamment de la part de la Banque centrale, mais je vois dans le même temps votre gouvernement violer tous ses engagements e...
Je me réjouis en revanche que des figures éminentes de votre majorité je pense à Valéry Giscard d'Estaing, à Édouard Balladur, mais aussi au ministre des affaires européennes, ici présent se soient associées aux députés socialistes
pour refuser l'idée politicienne du chef de l'État de désigner Tony Blair comme futur président de l'Union.
Promouvoir un candidat qui a, dans ses fonctions nationales, soutenu la guerre en Irak, et y a participé, serait le symbole le plus contradictoire avec la volonté d'une Europe émancipée. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)
Certaines affirmations vous dérangent ? Je comprends pourquoi : le Président de la République n'arrête pas de faire des erreurs politiques, vous en payez le prix et cela vous angoisse. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) Dans cinq semaines, en effet, vous allez vous retrouver devant les élec...
Mes chers collègues, je veux maintenant conclure en m'adressant à chacun d'entre vous. (« Ah ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Durant cette procédure longue et compliquée, nous avons été totalement sincères. (Rires sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Nous avons exprimé un même attachement au traité et à la consultation par référendum.