2001 interventions trouvées.
..de proclamer que, face à la dureté de la mondialisation, face à la violence du monde du travail, vous ne renoncez pas. Il vous revenait d'entendre ces hommes et ces femmes qui ne veulent pas de la pauvreté pour seul horizon, qui veulent que le travail soit symbole d'émancipation et non de résignation. Il vous incombait de porter haut et fort ...
J'étais présent en 2003 lorsque la réforme Fillon a été discutée. Je ne reviens pas sur les nombreux engagements du ministre du travail et des affaires sociales de l'époque ils ont été évoqués la semaine dernière. Mais l'un d'eux, très clair, tout à fait formel, portait sur la pénibilité, et il montre l'échec de cette réforme. On nous promett...
Et si la négociation sur la pénibilité n'a pas abouti, ce n'est pas parce que nous ne disposons pas de statistiques et de données objectives, mais bien parce quele patronat, et particulièrement le MEDEF a de façon permanente et déterminée refusé tout accord sur la pénibilité dans la discussion avec les représentants des salariés ! Voilà où nou...
Sur la base du projet du Gouvernement, à l'évidence, non. Depuis le début de nos débats, une confusion s'est d'ailleurs installée entre « pénibilité » et « invalidité ». Vous parlez toujours d'invalidité, même si vous avez apporté quelques correctifs par amendement. Mais je rappelle que 700 000 salariés partent chaque année à la retraite ! Vos...
Il estimait à 20 millions le nombre d'actifs concernés par au moins un des critères de pénibilité. Cela fait beaucoup de monde ! Tout le monde, évidemment, n'est pas concerné au même degré. C'était d'ailleurs l'objet de la négociation : il s'agissait d'arriver à un compromis qui permette aux salariés les plus exposés à la pénibilité ceux que ...
Ce qu'il disait touche beaucoup de gens qui nous écoutent. C'est du vécu ! Mais malgré cela, il est important de partir de chiffres, de statistiques.
C'est précisément ce que je vais faire, monsieur le trésorier de l'UMP et ancien salarié de L'Oréal ! (Vives exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Je suis désolé, mais tous les trésoriers de l'UMP et tous ceux qui tournent autour de l'affaire Bettencourt ont un rapport avec L'Oréal, c'est extraordinaire. (Vives exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Si ce que je dis vous énerve, vous n'étiez pas obligé de m'interrompre.
J'en arrive justement, après les témoignages vécus, à la réalité statistique. Savez-vous, par exemple, que 1,35 million de salariés sont astreints à une manutention de charges au moins vingt heures par semaine ? Voilà du concret ! De même, 15 % des salariés, soit plus de 2,6 millions d'entre eux, doivent maintenir leurs bras en l'air. Quand on...
Certes, cela ne répond pas à tout : c'est pourquoi nous souhaitons qu'un cadre soit fixé par la loi, et que des négociations permettent de définir les conditions de bonification du départ à la retraite. Vous dites qu'il faut améliorer les conditions de travail. Bien sûr. Mais il faut jouer sur les deux tableaux ! Il faut améliorer les conditio...
Monsieur le ministre, je vous remercie de nous répondre ; c'est la moindre des choses dans un dialogue à l'Assemblée nationale, bien sûr, mais vous vous y prêtez de bonne grâce et je tiens à le souligner. Je vous réponds à mon tour : je ne suis pas d'accord avec ce que vous avez dit.
Vous laissez entendre qu'au fond, mes observations sur la pénibilité seraient si approximatives qu'elles rendraient impossible toute initiative pour améliorer la retraite des salariés concernés. Je ne suis pas ici le simple relais des organisations syndicales. Mais puisque vous nous l'avez dit plusieurs fois vous prétendez les respecter, j...
Cette question se pose donc partout, mais nous, nous n'avons pas la réponse. Vous nous parlez d'invalidité, monsieur le ministre, mais êtes-vous prêt à reconnaître qu'entre la pénibilité et l'invalidité, il y a une différence ? Ou pensez-vous que ce soit la même chose ? Certains entretiennent la confusion à dessein. Ainsi, Jean-François Copé a...
Je demande la parole pour un rappel au règlement.
Monsieur le président, je renouvelle mes critiques sur l'organisation des travaux de l'Assemblée. Il est vingt heures : il serait logique que vous nous permettiez de faire une pause dans nos travaux, même si elle n'est pas motivée par la pénibilité je ne jouerai pas avec les mots dans ce débat
Monsieur Bur, je sais bien qu'il ne s'agissait pas d'une attaque personnelle : ce ne serait pas de votre niveau. Cela dit, honnêtement, chers collègues, trouvez-vous digne que les articles relatifs à la pénibilité soient soumis au vote de l'Assemblée nationale au coeur de la nuit ? (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Mesdames, messieurs les députés de l'UMP, êtes-vous fiers de ce que l'on vous fait faire ? (« Oui ! » sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Je n'ai cessé de demander à la Présidence comment elle entendait organiser la suite des travaux. Monsieur le président, je réitère ma question, puisque le Président de l'Assemblée n'a pas voulu me répondre. ...
Je demande également la parole pour un rappel au règlement.
Cela n'a rien à voir !