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Nous n'avons donc pas peur de vos propos, monsieur Copé. Nous assumons pleinement ce qui a été dit hier soir, parce que nous avons un projet cohérent, différent du vôtre. Ce projet, si nous le mettions en oeuvre, sauverait le système de retraite par répartition. Surtout, il est juste et équitable, ce qui n'est pas le cas du vôtre. Ce matin, no...
Je l'ai dit !
Monsieur Copé, m'avez-vous écouté ou bien étiez-vous dans vos notes ? J'ai dit clairement que nous assumions les engagements pris hier soir sur le droit de partir à soixante ans,
et qu'en 2012, si nous étions au pouvoir, nous le rétablirions. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Non, monsieur le président : je profite seulement de ce moment, dans le cadre du petit droit accordé aux présidents de groupe de parler hors du temps global dans une certaine limite évidemment , pour faire un point d'étape au moment où nous entamons le troisième jour du débat sur les retraites. Visiblement, les députés de la majorité peinen...
Acquis si bien établi que les députés de la majorité réservent désormais leurs principales interventions pour dénigrer le projet du parti socialiste plutôt que de défendre le bien-fondé de leur propre réforme.
Au premier rang de leurs critiques, la sempiternelle rengaine sur les socialistes, maniaques de la taxe
champions du monde des impôts
derniers spoliateurs du monde libre. M. Copé, qui court après la présidence de l'UMP, a même osé cette belle attaque, toute en nuances, expliquant que la gauche, avec sa réforme, conduirait la France à la ruine !
Quelle est la vérité, mes chers collègues ? Là est bien le deuxième acquis de notre débat : oui, il y a bien deux façons de financer la survie de notre système de retraite par répartition.
Nous savons que notre système est en danger et qu'il a besoin de financements à hauteur de 45 milliards d'euros à l'horizon 2025. Tout le débat que nous avons avec vous porte sur la façon de trouver des recettes qui permettront de remettre le régime d'assurance vieillesse à l'équilibre. Que propose le Gouvernement ? De financer l'essentiel de s...
J'entends déjà le ministre du travail nous répondre que tout a été fait pour les carrières longues et la pénibilité et que, selon lui, il ne s'agit que des traditionnelles fariboles de l'opposition. Pourtant, si c'était vrai, comment pourrait-il, dans le même temps, expliquer que 50 % de sa réforme est financée par les mesures d'âge ? Pour not...
Le quatrième acquis de cette discussion et cela aussi, il a fallu que vous le reconnaissiez , c'est que votre réforme n'est pas financée au-delà de 2018. Et puisque vous excluez tout prélèvement réel sur le capital, cela signifie que de nouveaux reculs de l'âge légal sont d'ores et déjà programmés ; mais comme pour les impôts nouveaux, cela ...
Et si vous êtes alors aux responsabilités, nous savons déjà quelle sera votre réponse : un nouveau recul de l'âge légal et la paupérisation d'une partie des Français, de ceux qui arriveront alors à la retraite. C'est pour cela, au-delà de ce débat, de cette confrontation, de cette bataille, de cette mobilisation populaire qui doit, je l'espère,...
Et les vôtres ?
Nous devons mener jusqu'à son terme cet échange, qui est au coeur du problème. Les propos mêmes de M. Woerth me conduisent à intervenir. Les mesures démographiques que Marisol Touraine vient d'évoquer ont déjà été prises et acceptées, puisqu'elles figuraient dans le projet de 2003.
Notre projet s'appuie quant à lui sur deux piliers principaux et complémentaires : d'une part, dégager de nouvelles recettes, ce qui est indispensable sauf à pénaliser les salariés comme vous êtes en train de le faire ; d'autre part, privilégier une politique de l'emploi, car sans cette politique, sans recettes régulières de cotisations, vous p...
Dites-nous simplement si vous êtes d'accord avec ces trois propositions concrètes, et, si vous ne l'êtes pas, dites-nous pourquoi. Nous souhaitons que soit remise en cause la défiscalisation des plus-values sur les cessions de filiales, cadeau fiscal de vingt milliards d'euros par an accordé aux entreprises à l'initiative de M. Copé lorsqu'il ...
Nous proposons d'augmenter de 0,5 % la taxation sur la valeur ajoutée instaurée à la suite de la suppression de la taxe professionnelle, de 1,5 à 2,2 %, en exonérant les petites et moyennes entreprises. Croyez-vous que nous exagérions, que ces mesures soient irréalistes, injustes ? Non !
On a voulu caricaturer les propositions que nous avons formulées pour trouver des recettes nouvelles. Je démontre donc, point par point, leur teneur concrète, afin de dire à ceux qui suivent nos débats que le cinquième acquis j'en ai cité quatre tout à l'heure est bien notre divergence profonde quant à la conception de la justice fiscale et...