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Interventions en hémicycle de Jean-Marc Ayrault


1784 interventions trouvées.

Mon rappel au règlement a trait à l'organisation des travaux de l'Assemblée nationale, monsieur le président, et ce sont les propos de M. le président de la commission des affaires économiques qui me conduisent à le faire. Ce matin, nous examinons une proposition de loi déposée par le groupe socialiste, radical et citoyen. Pourquoi ce ton et c...

Certaine de sa supériorité technologique, elle n'a jamais trouvé la bonne réponse à une guérilla mobile et invisible où s'enchevêtrent combattants islamistes, seigneurs de la guerre et trafiquants de drogue. Pis, cette stratégie militaire a été dramatiquement affaiblie par la guerre des États-Unis en Irak, qui a détourné l'essentiel de leurs f...

Vous répétez sans cesse que les socialistes ne proposent jamais rien. Ce matin, nous faisons des propositions et vous nous critiquez. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Quand allez-vous commencer à respecter l'opposition, c'est-à-dire une part de la légitimité démocratique du peuple français ? ...

Mes chers collègues, il ne s'agit pas là d'une décision technique, mais d'une décision qui met en cause la vie d'hommes et de femmes, c'est-à-dire nos soldats. C'est une décision qui ne peut pas être prise par un seule homme.

Nous nous opposons aussi à cette décision parce qu'elle demande à la France de supporter en Afghanistan le fardeau américain de la guerre en Irak,

alors même qu'elle avait été la première à s'y opposer. Et même s'il est vrai que le ministre des affaires étrangères que M. Sarkozy a choisi était l'un des rares hommes politiques français à être favorables à la guerre en Irak, c'est l'honneur de la France que d'avoir dit non à cette guerre. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialist...

Je pourrais aussi, monsieur le président, demander une suspension de séance pour réunir mon groupe.

C'est pourquoi je ne le ferai pas, monsieur le président. Mais je veux quand même apporter une précision. Monsieur Lefebvre, j'ai parfaitement entendu ce qu'a dit Mme Boutin, et me faire donner la leçon par vous me laisse parfaitement indifférent.

Tout le monde a compris que vous teniez votre rôle habituel de voltigeur de pointe de la majorité. Il est vrai qu'elle a du souci à se faire face au mécontentement des Français et qu'elle cherche les mots propres à dissimuler une réalité qui éclate aux yeux de tous : celle de l'austérité.

Il faut choisir, monsieur Lefebvre : voulez-vous que le débat s'arrête après la discussion générale, ou acceptez-vous qu'on passe à l'examen des articles et des amendements ? Si je vous ai bien compris, vous êtes disposés à discuter, voire à amender. Que la majorité demande donc, elle, une suspension de séance pour décider de l'attitude qu'elle...

Vous persistez dans une posture de sectarisme dont vous allez malheureusement encore faire la démonstration ce matin. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)

Monsieur le président, monsieur le ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique, monsieur le secrétaire d'État chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme et des services, monsieur le président de la commission des finances, mes chers collègues, je veux ouvrir ce débat en demandant ...

Mêmes certains membres de la majorité le reconnaissent. Peut-être auront-ils l'occasion de s'exprimer dans ce débat ? Aujourd'hui, la réalité vous rattrape et vous allez devoir en assumer les conséquences devant les Français. Pour compenser la perte de recettes, 7 milliards de crédits vont être annulés, soit deux fois l'augmentation du budget ...

On en est là. Vous savez tout et rien ne fonctionne. Le moulin à prières de Mme Lagarde n'y fait rien. La première urgence est de retrouver des marges budgétaires en abrogeant l'essentiel du paquet fiscal, qui a été une grave erreur. C'est peu dire qu'il a coûté très cher : 15 milliards dilapidés dans l'économie dormante sans qu'on ait gagné l...

Je sais que vous avez fait le tour de France, mais vous n'avez pas convaincu ! Partout où vous êtes passés, vous vous êtes adressé aux militants UMP qui doutaient de votre politique. Les électeurs, eux, n'avaient aucun doute : ils l'ont sanctionnée ! (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire. Applaudissement...

Je sais en tout cas qu'ils ne vous ont pas suivi ! Ils ont compris qu'ils avaient affaire à un monsieur qui leur expliquait ce qu'ils devaient penser. Et lorsqu'ils ont utilisé leur bulletin de vote, ils vous ont renvoyé chez vous. J'en suis content. Cela montre qu'ils ont du bon sens et que la propagande ne les a pas impressionnés.

Votre politique a oublié l'écrasante majorité des ménages sans augmenter significativement le volume d'heures travaillées. Les heures supplémentaires existaient avant et sont liées à l'activité économique. Vous les avez simplement défiscalisées. Maintenant, c'est l'État qui paie. Mais il n'y a pas pour autant plus d'heures supplémentaires.

Ce qui compte, c'est le volume global d'heures travaillées dans notre pays, et cela n'a pas changé. De la même manière, j'ai tout lieu de craindre que votre projet de libéralisation des circuits de distribution déséquilibre la concurrence sans bénéficier aux consommateurs. Le grand enjeu pour nous n'est pas de transformer le pays en un vaste ...