Interventions de Jean Mallot

M. Chartier parle trop, il fait de l'obstruction !

Nous allons tous finir chinois !

Que le Gouvernement le pense !

Eh oui !

Très bien !

Je commencerai par vous faire part de mon émotion, et je me tournerais vers M. Chartier et vers M. le rapporteur général s'ils étaient présents : c'est en effet le cinquième jour que j'appartiens à la commission des finances. C'est un immense honneur pour moi et j'ai pu participer lundi dernier au vote qui a mis le Gouvernement en minorité

et éliminé fût-ce temporairement cet article 1er que nous combattons. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Je vois que vous n'avez pas fini de digérer le fait que vous vous soyez fait proprement engueuler, depuis lors, par le Premier ministre et par le Président de la République

Une ténacité qui n'a rien à voir avec votre entêtement !

Mais j'ai été provoqué, madame la présidente, reconnaissez-le !

Par ailleurs, comparons le nombre d'heures travaillées en France et en Allemagne : en 2009, il était de 1 469 heures par salarié et par an en France, contre 1 309 heures en Allemagne.

Par conséquent, monsieur Jacob je vois que vous avez vous-même du mal à digérer ce qui s'est passé il y a deux jours , la démonstration est faite, ne vous en déplaise, que la durée du travail en France est largement supérieure à ce qu'elle est en Allemagne.

L'alinéa 46, qui vise à porter le taux de TVA de 19,6 % à 21,2 % est doublement étrange. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) D'abord parce que votre étude d'impact prétend que cette augmentation de TVA n'aura absolument aucun impact sur les prix.

Vous venez d'inventer l'augmentation de TVA qui n'a pas de conséquences sur les prix. (Même mouvement.)

C'est très compliqué en effet, madame la présidente, mais il en faut d'autres pour m'arrêter.

Ensuite, l'autre étrangeté de cette mesure réside dans une contradiction : cette augmentation ne s'appliquerait qu'à partir du 1er octobre 2012 il n'y a donc pas d'urgence à l'appliquer , mais, dans le même temps, comme nous l'a largement démontré M. le rapporteur général, il s'agit d'une première étape. Il souhaite, a-t-il précisé, amplifie...

Notez que j'ai souvent été interrompu, madame la présidente.

Je vous en remercie, madame la présidente, et à ma flexibilité répond votre grande élégance. L'augmentation du taux réduit de TVA de 5,5 % à 7 %, il y a quelques semaines, a ponctionné nos concitoyens de 1,8 milliard d'euros. Avec l'augmentation de la TVA de 19,6 % à 21,2 %, vous allez ponctionner plus de 12 à 13 milliards d'euros. C'est beauc...

Cela coule de source !

Ah ! On parle moins, tout à coup !