Les amendements de Jean Mallot pour ce dossier
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Je remercie M. le ministre d'avoir bien voulu répondre à la question posée par M. Cahuzac. Si j'ai bien compris sa réponse, les deux mesures annoncées par le Président de la République ne coûtent rien. Je vous laisse le soin de conclure que le Président de la République n'a en réalité rien concédé. Aussi, je ne vois pas pourquoi l'annonce de ce...
Je ne reprends pas la démonstration de Marisol Touraine, mais je pose la même question à M. le ministre et à M. le secrétaire d'État. La question de la retraite des fonctionnaires, j'y insiste, ne se pose bien sûr pas dans les mêmes termes que celle de la retraite des salariés du privé. Dans le public, il n'y a pas de caisse : les pensions son...
Nous sommes évidemment opposés à cet article. Néanmoins, pour limiter les dégâts puisque nous craignons que vous ne le votiez, nous voulons appeler votre attention sur le fait que la convergence des taux de cotisation des fonctionnaires d'une part, et des salariés du privé d'autre part, ne saurait intervenir en période de crise, à un moment où ...
Je tiens répondre à M. Tron, car il vient de proférer une contre-vérité. J'avais démonté par avance son argumentation mais, comme il ne m'a pas écouté, je vais la refaire en une phrase : l'augmentation moyenne ne sera pas de 6 euros par mois pour une rémunération moyenne ; elle sera de 6 euros la première année, de 12 euros la deuxième année, d...
A cette heure et à ce stade de notre débat, nous devons, pour la crédibilité de nos travaux, être extrêmement précis. Monsieur le ministre, je vous rends hommage et vous remercie de répondre à nos interventions. C'est une bonne habitude que vous êtes en train de prendre, et je souhaite que vous la conserviez. Je vais, à ce titre, vous donner l...
Cet amendement a pour objet de demander la remise d'un rapport au Parlement sur les conditions de travail des infirmiers et infirmières en milieu hospitalier, et en particulier sur leur état de santé en fin de carrière, les éventuels troubles et pathologies dont ils seraient affectés et qui seraient imputables à l'exercice de leur métier. Vous...
Or il y a quelques semaines il a commencé par supprimer la prise en compte de ce paramètre dans une profession pour laquelle, franchement, dans l'immense majorité des cas, la pénibilité ne fait aucun doute. Voilà pourquoi nous souhaitons qu'un rapport nous soit remis dans des délais assez rapprochés encore que la date du 30 septembre 2011 lai...
Monsieur le président, je ne reprendrai pas le fil du discours que je tenais la nuit dernière
Je réserve cela à une prochaine fois. Monsieur Lefrand, merci d'être venu nous rejoindre. J'ai entendu tout à l'heure M. Jean-François Copé, qui remplaçait momentanément M. Guy Lefrand dans l'hémicycle, dire : « Si, par malheur nous, nous disons plutôt par bonheur , la gauche revenait au pouvoir, ce serait, en quelque sorte, la ruine du pa...
« Halte aux syndicats ! », disait alors M. Copé dans cette enceinte. Mais hier, les députés du groupe UMP ne trouvaient pas de mots assez flatteurs pour chanter ses louanges. Entre-temps, il est vrai, M. Dord a obtenu une promotion au sein de son parti. Cela rend ses collègues beaucoup plus mielleux à son égard certains d'entre eux espèrent p...
Je vois que vous commencez à prendre conscience de ce qui se passe dans notre pays. Une fois n'est pas coutume, je vais faire plaisir à M. le rapporteur, en m'appuyant sur son rapport. Je l'ai lu avec une grande attention car on y trouve beaucoup de choses intéressantes. Cette mesure de report d'âge est importante pour M. Sarkozy, je l'ai dit,...
Il y aura une prise en charge par le RSA et, donc, par les collectivités locales, ce dont vous ne parlez jamais. L'étude d'impact jointe au projet de loi ne dit d'ailleurs pas un mot à ce sujet. Vous avez réussi le tour de force de publier un projet de loi accompagné d'une étude d'impact qui ignore totalement l'effet du texte sur les autres rég...
J'avais une autre opinion de vous. Pour répondre à mes objections en commission, vous avez, vous aussi, évoqué la crise. M. Fillon, M. Woerth et M. Jacquat l'ont dit très clairement : le projet de loi est motivé par les effets de la crise et non par une quelconque considération démographique. Je vais conclure. (« Dommage, c'était bien ! » sur...
Monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, votre projet de loi a avant tout pour objet de faire des économies, de boucher les déficits.
En effet, votre politique a consisté depuis un certain nombre d'années à mettre délibérément en faillite les régimes de sécurité sociale pour nourrir les régimes de capitalisation, abordés en fin de texte. Votre démarche se lit à travers les projets de loi de financement de la sécurité sociale. Vous connaissez leur succession d'articles réparti...
Ce n'est pas une insulte, monsieur Woerth. Je constate que vous avez perdu le sens des réalités, que vous ne connaissez pas la réalité de ce que vivent nos concitoyens et que cela n'est probablement pas étranger à vos fréquentations. (Mêmes mouvements.) Continuez, mes chers collègues, vous voyez que vous commencez à comprendre ce qu'il en est. ...
Largement autant que vous, mon cher collègue. Je rappelle que le programme du Conseil national de la résistance prévoyait d'instaurer des régimes de retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours. Votre projet de loi nous en éloigne ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Le débat général sur l'article 4 nous donne l'occasion de clarifier quelques notions et de nous mettre d'accord, surtout après l'intervention du Premier ministre, qui a été quelque peu confus dans les notions qu'il a utilisées en s'adressant aux Français. En effet, il a mélangé la notion d'âge de départ à la retraite et celle de durée de cotisa...
Depuis 1982, l'espérance de vie à soixante ans s'est améliorée de deux ans. Nous avons donc donné plus de temps au travail que gagné en espérance de vie à soixante ans. Quant à l'espérance de vie en bonne santé, quelle est-elle ? Tout à l'heure, en commission, M. Woerth m'a donné acte de l'exactitude des chiffres que j'ai avancés puisqu'ils pr...
Et en reculant de deux ans l'âge de la retraite, vous ne croyez pas que vous touchez au pouvoir d'achat des Français !