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Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, « ni le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement ». Cette maxime de La Rochefoucauld illustre bien le déni de mort qui imprègne notre société et rend si difficile la prise en compte des personnes en fin de vie. Les statistiques sont là pour nous le rappeler : en France, a...
Dans ce cas, c'est le code pénal qu'il faut modifier.
C'est vrai.
Très bien !
Nous le renforçons, au contraire !
Je n'ai pas cette prétention.
Ne considérons pas que le monde hospitalier est idéal, ni que c'est un terrain de conflit permanent.
Le plus souvent, l'intérêt du directeur de l'hôpital est de s'entendre avec le président de la CME et le chef de pôle.
La volonté commune d'hommes et de femmes qui se sont engagés dans le service public hospitalier finit par faire triompher l'intérêt général. Cependant, il y a des conflits, par exemple sur la nomination d'un médecin. Si j'en crois ma petite expérience d'une vingtaine d'années à la présidence d'une CME, de temps à autre un chef de service consi...
Elles sont exceptionnelles, mais pas rarissimes.
Mais il y a eu une évolution réelle. Petit à petit, les médecins sont allés vers le décloisonnement, dans le sens de l'intérêt général, avec la volonté de travailler en commun et surtout d'obtenir, ce qui est l'essentiel, les moyens de travailler efficacement. Ils ont donc abandonné cette notion de pouvoir médical territorial pour revendiquer u...
J'ai le courage de le dire.
Et j'ajoute : pourquoi les hôpitaux ne fonctionnent-ils pas bien ? Pourquoi sont-ils en danger ? Parce qu'en face d'eux il y a le secteur privé (Exclamations sur les bancs du groupe GDR), qui a fait des choix, sélectionné les pathologies qu'il traite.
Si vous voulez laisser l'hôpital dans sa situation actuelle, alors il y aura effectivement une médecine à deux vitesses. L'hôpital public restera cadenassé dans ses archaïsmes, tandis que l'hôpital privé choisira ses malades et les pathologies et sera le plus rentable.
Votez plutôt une réforme dans laquelle l'hôpital a un pilote
qui pourra mener une gestion dynamique dans l'intérêt général et celui du service public. C'est pourquoi, si je peux comprendre de tels amendements, ils s'appliquent à mon avis à une situation passée. Aujourd'hui, la communauté médicale n'a pas intérêt à revendiquer un pouvoir autre que celui de faire bien son métier dans de bonnes conditions.
Je n'ai pas dit cela.
Comme c'est le même, je le défends avec la même conviction que le rapporteur.
L'hôpital n'est surtout pas une entreprise !