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Si, mais il n'arrêtera pas seul le projet médical.
Je rectifie simplement une inexactitude.
C'est normal !
Pas du tout !
Avant 1936, je n'étais pas là !
Je rappelle à nos collègues socialistes et communistes qu'il n'y a pas d'un côté ceux qui défendent le service public et, de l'autre, ceux qui ont une vision strictement libérale.
Je fais partie de la fonction publique hospitalière et demeure plutôt fier d'exercer des responsabilités au sein de la Fédération hospitalière de France.
Je souhaite ramener un certain calme au sein de l'hémicycle en rappelant certains éléments.
La Fédération hospitalière de France est favorable à la T2A. Elle a en effet constaté que certains hôpitaux étaient victimes d'une logique contraignante parce que leur budget, globalisé, ne permettait pas de prendre en compte leur forte activité. Or, après tout, même si la réalité est plus complexe, un établissement où l'on opère dix malades pa...
plus juste que la conception qui réduit l'hospitalisation à la simple comptabilisation des entrées et des sorties. Si l'on prend en compte la précarité, la gravité des cas et la dimension sociale de l'hôpital dans la MIGAC, la voie est certainement ouverte à des améliorations et, donc, cette T2A que certains présentent comme une monstruosité ...
Ensuite, il n'y a pas non plus, d'un côté, les bons directeurs qui gèrent leur hôpital comme un service public et en pensant aux malades toute la journée et, de l'autre, les méchants directeurs à la formation plus économique et qui ne se préoccuperaient que de la gestion de la lingerie, du personnel,
tâches qui incombent pourtant également à un directeur d'hôpital, dont la fonction n'est donc pas que sanitaire, mais aussi managériale. Dans le même ordre d'idées, j'avais trouvé quelque peu caricaturale l'opposition entre la gestion et le soin, tant il est vrai que l'activité d'un hôpital doit être appréhendée de manière globale : il ne peu...
Aussi les hôpitaux en déficit ne sont-ils pas forcément les plus performants ; ce sont les hôpitaux les plus performants qui sont le moins en déficit.
Cet élément doit donc être pris en compte. Un hôpital n'a pas à être rentable mais il n'a pas vocation non plus à être déficitaire. S'il en était ainsi, cela signifierait que l'hôpital qui ne serait pas déficitaire gérerait son budget en totale indifférence à la souffrance des patients.
Vous ne m'avez pas vexé, mais je rappelle simplement, sans vouloir vous offenser, que je suis vice-président, au niveau national, de la Fédération hospitalière de France,
dont je préside, au niveau local, la fédération PACA, territoire dont la réalité n'est pas celle que vous décrivez puisque vous l'idéalisez en en faisant une représentation de carte postale.
Je vous rappelle donc que, dans la situation actuelle, une bonne gestion et une bonne qualité de soins ne sont pas incompatibles. Le fait pour un hôpital de ne pas être en déficit ne doit pas être vu comme un stigmate d'indifférence vis-à-vis de la souffrance, de la maladie ou des soins. Voilà ce que je souhaitais rappeler avec calme afin que ...
Eh bien, voilà !