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Réforme des retraites


Les interventions de Jean Leonetti


Les amendements de Jean Leonetti pour ce dossier

36 interventions trouvées.

Non, nous sommes au contraire en plein XXI e siècle ! Et des personnes telles que vous, mon cher collègue, vivront plus longtemps que moi qui, pendant trente ans, ai pris une garde de nuit sur deux. Vous le voyez, il y a des inégalités dans la vie. Peut-être l'hémicycle profitera-t-il de vous plus longtemps qu'il n'aura profité de ma parole, ce...

N'oublions pas que la médecine du travail doit prévenir les maladies professionnelles, qu'il ne faut pas confondre avec la pénibilité, laquelle peut engendrer une certaine incapacité qui, même légère 10 % , doit permettre de partir plus tôt. Enfin, il est dangereux de raisonner en fonction de la durée de vie de telle ou telle catégorie, car,...

Réfléchissez bien. Cet argument vous servira peut-être sous les préaux ou, comme le disait Marisol Touraine, sur les marchés, mais, si vous précisez que les enseignants vont travailler cinq ans de plus, il n'aura peut-être pas l'.impact que vous souhaiteriez. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Je dis que la proposition de l'opposition est dangereuse. Ce n'est pas la peine de vous énerver et de déraper !

Je m'étonne, mais je ne devrais pas parce que c'est son habitude, que l'intervention de M. Ayrault soit composée d'une fausse indignation et d'attaques personnelles. Je constate par ailleurs une certaine contradiction dans ses propos. Hier, il reprochait au plus haut niveau de l'État de n'avoir pas écouté ce qui s'était dit dans la rue.

Et aujourd'hui, alors que le Gouvernement va proposer des avancées sur la pénibilité (« Non ! » sur les bancs du groupe SRC), ce qui est une première sur le plan tant national jamais la gauche ne l'a fait qu'européen, il s'indigne de ces avancées. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Il faut retrouver la raison, il n'est pas besoin ...

Le Président de la République et le Gouvernement ont fait des propositions dont nous devons débattre. C'est toute la dignité d'un débat démocratique que de permettre au plus haut niveau de l'État d'avoir entendu la souffrance, les inquiétudes d'une population sur une réforme majeure. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Puisque M. Ayrault nous invite à sortir de l'hypocrisie et à manifester du courage, je voudrais le renvoyer aux contradictions qui traversent le parti socialiste et qui sont dénoncées dans un journal qui ne lui est pas trop défavorable, un journal qui paraît en début d'après-midi. L'un de vos principaux leaders, monsieur Ayrault, dit que le re...

On a aussi entendu Martine Aubry dire qu'aller jusqu'à soixante-deux ans n'était pas un tabou ; mais ensuite le comité central a repris ses droits, et elle a dû se rétracter très rapidement, avec une certaine gêne.

Et elle a dit il y a quelques jours qu'il fallait en rester à soixante ans mais il était bien entendu qu'il y aurait à ce moment-là une forte décote. La solution proposée par le parti socialiste, c'est donc soit d'en arriver à soixante-deux ans soit, comme on ne peut pas le dire, d'en demeurer à soixante ans mais avec un très faible pouvoir d...

tandis que les socialistes espagnols et les sociaux-démocrates des autres pays européens sont évidemment d'affreux capitalistes. Vous seriez les seuls détenteurs de la solidarité envers les gens en difficulté. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Dans ce contexte, Le Monde explique très bien que vous avez choisi un certain nombre de l...

Rien n'évite les coups bas. Le président Ayrault, drapé dans sa grande indignation, résiste rarement à la petite mesquinerie de l'attaque personnelle et du coup bas. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Ce débat est important. Vous avez dit que nous étions projet contre projet. M. de Courson a montré que vous aviez un projet fiscal, un projet de prélèvement. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Nous, nous avons un projet de répartition, dans le cadre de la solidarité entre les générations : la génération qui travaille paie pour la génération qui est aujourd'hui à la retraite.

Vous avez, au final, recours à un système purement capitalistique ; nous avons, nous, recours à un système purement solidaire intergénérationnel. (Très vives exclamations sur les bancs des groupes SRC.)

C'est effectivement projet contre projet : un projet socialiste fiscal ; un projet de solidarité entre les générations pour la majorité. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. Vives exclamations sur les bancs du groupe SRC.) J'espère que ce débat se poursuivra sur un ton apaisé, sans attaques personnelles, et que nous nous demanderon...