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Maintenant que cet amendement a passé l'épreuve la plus difficile, celle de l'article 40, je m'en voudrais de le retirer Et puis, madame la ministre d'État, ce qui va sans dire va encore mieux en le disant. Pour faire plaisir au rapporteur, je suis tout à fait disposé à en modifier la rédaction, mais il exprime une volonté politique claire et ...
Il est défendu. (L'amendement n° 16, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.) (L'article 7 est adopté.)
L'exemple est mal choisi !
Je rejoins M. Myard dans ses attendus, mais je m'en sépare dans ses conclusions. Il a raison de soulever la question de l'enseignement de la laïcité, qui est une valeur républicaine complexe, tellement complexe que, sans doute si l'on faisait une interrogation écrite à la cinquantaine de présents pour connaître leur définition de la laïcité, no...
Ou même plusieurs. En tout cas, Jacques Myard a raison : il existe un véritable besoin d'enseignement de la laïcité dans les établissements scolaires et aussi dans les IUFM. Mais à mes yeux, madame la ministre d'État, cette laïcité est la clé du vivre-ensemble.
C'est elle qui nous permet de vivre ensemble avec toutes nos différences, religieuses, philosophiques, et même d'âge ou de sexe, sans que jamais une de ces différences n'impose sa loi aux autres : c'est là le principe même de la laïcité. En revanche, sans aller jusqu'à considérer son amendement comme un cavalier législatif, je ne suis plus le ...
Qui peut le plus peut le moins !
Vaniteux ! Imprudent !
Mais a-t-on eu besoin d'une journée de la liberté ?
Oh non ! Retirez cela ! On croirait entendre Christine Largarde ! (Sourires.)
Parce qu'il y a le droit !
Exprimez donc vos idées, et cessez d'exprimer les miennes !
Vous pouvez essayer, en tout cas.
Vous perdez votre temps, personne n'a dit cela ici.
Cela dépend.
Monsieur le président, madame la ministre, chers collègues, à ce stade d'un débat qui dure depuis de longs mois, je voudrais commencer par ce qui nous rassemble c'est ce qui vient avant tout. Je le dis au nom du groupe socialiste avec autant de clarté, de solennité et de fermeté que possible : nous n'avons aucune espèce d'indulgence pour les ...
Je dis ce que je veux et ce que je pense. Nous condamnons comme vous le port du voile intégral au nom de la République, de ses principes, de la liberté, et en particulier de la liberté des femmes. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
On demande le respect mutuel, le consensus républicain, et voilà !
Il est vrai qu'il y a des journées où l'énervement monte Nous condamnons comme vous, disais-je, ces pratiques contraires au principe de liberté, en particulier la liberté des femmes. Nous devons surtout protéger la liberté des femmes de ne pas porter le voile ; celle de ces millions de femmes qui, dans le monde, se battent pour ne pas porter ...
Ces pratiques portent aussi atteinte au principe d'égalité : vous avez tous constaté qu'on ne demande qu'aux femmes de porter le voile intégral, pas aux hommes. Nous condamnons aussi fermement que vous cette violence qui leur est faite. Le port du voile intégral est également contraire au principe de fraternité. Madame la garde des sceaux, je ...