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Les amendements de Jean Gaubert pour ce dossier

53 interventions trouvées.

On est également en train de donner de faux espoirs aux agriculteurs, car la vraie question est celle du plan d'épandage, comme vous le dites vous-même, monsieur Le Fur. Si je prends un bout d'élevage à Guidel et un autre à Redon pour les installer chez moi, je ne ferai croire à personne que je vais ramener le lisier là-bas ! Il faudra bien rég...

Quand je dis que vous allez donner de faux espoirs à certains agriculteurs, monsieur Le Fur, c'est parce que ce n'est pas tant le bâtiment qui justifie l'étude d'impact que l'épandage. Quand vous laissez entendre qu'il ne faudrait plus d'étude d'impact à partir du moment où l'on est passé de 450 à 2 000 porcs, c'est inacceptable !

J'ose espérer que, même si votre amendement en reste là, l'État gardera la même rigueur sur les études d'impact en matière d'épandage. Je vais vous faire un aveu : il y a quelques années, j'ai eu l'occasion d'acquérir vingt hectares de terre près de chez moi. Je ne l'ai pas fait car, pour moi, ces terres n'étaient pas épandables. Elles ont été...

Monsieur le ministre, à propos des amendements dont vous dites qu'ils méritent débat, je voudrais être sûr que vous ne parlez pas uniquement de ceux qui suscitent un désaccord entre vous et l'UMP. Certains de ceux que nous avons présentés sont tout aussi intéressants, notamment ceux qui touchent au droit de la concurrence. En la matière, il y ...

Je constate que notre collègue Cochet réinvente le vendredi en plus rigoureux pour des raisons que j'ignore, mais que l'on pourrait presque soupçonner d'être d'origine sectaire.

On peut tout entendre dans cet hémicycle, monsieur Cochet, mais méfions-nous des généralisations hâtives. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe UMP.) Moi qui ai été éleveur pendant trente ans, je ne me reconnais pas dans la description que vous faites de l'élevage français, notamment de l'élevage industriel. (« Très bien ! » et applaudisseme...

L'antibiotique étant d'abord un moyen de corriger les erreurs, les bons techniciens utilisent peu d'antibiotiques, car ils ont peu d'erreurs à corriger or, il y a de bons et de mauvais techniciens dans tous les types d'élevage. Je ne le dirai pas souvent, mais il y a des moments où on ne peut pas laisser dire n'importe quoi ! (Applaudissement...

Dans la nuit de mardi, j'ai évoqué la difficulté dans laquelle nous a mis l'accord de Blair House, par lequel nous avons accepté de réduire nos cultures de protéines. En conséquence, nous n'avons pas la main sur nos cultures, et sur les types de cultures mêmes. Dans la presse de ce matin, un agriculteur de ma région faisait procès à sa coopérat...

Monsieur le rapporteur, vous avez veillé tard la nuit dernière et peut-être n'avez-vous pas encore récupéré complètement votre acuité intellectuelle. (Sourires.) Vous savez aussi bien que moi que l'alimentation humaine est composée en partie de produits animaux. Le type d'aliments que les animaux ont ingérés n'est parfois pas sans conséquence s...

Un circuit court ne doit pas seulement être le rapport direct entre le producteur et le consommateur. Rappelons néanmoins que dans de nombreux cas, la présence du transformateur est utile et nécessaire et que cela bénéficie aussi à l'artisanat de proximité. Les artisans que j'ai rencontrés la semaine dernière se rendent compte qu'avec cette not...

Je vous en prie, mon cher collègue : avec cette chaleur, je ne voudrais pas que mes chevilles enflent ! En ce qui concerne les délais de paiement, il faut d'abord être conscient du fait que leur niveau est historiquement bas. Ce que M. le ministre vient de dire est certainement exact dans nombre de cas : si l'on tente de réduire ces délais, le...

Du reste, on l'a dit tout à l'heure, nous avons constaté que la réduction des délais de paiement, de onze jours en moyenne, a parfois été payée fort cher par les fournisseurs, car les réductions de prix n'ont pas été compensées à due concurrence par le niveau des taux d'intérêt, puisque, vous le savez, les intérêts de l'argent au jour le jour s...

pour voir si des aménagements sont encore possibles. Nous en reparlerons ensuite. Ce qui est un peu gênant le président Ollier l'a mentionné , c'est que l'on a accordé des dérogations après que la négociation a débouché sur l'octroi de ristournes supplémentaires du fait de la réduction des délais de paiement. Ainsi, certains ont gagné sur ...

J'aimerais savoir en quoi l'indication du pays d'origine serait une mesure anti-concurrentielle. Si j'achète une petite voiture, par exemple une Peugeot, je sais qu'elle est fabriquée en Slovaquie, et le fait que je le sache n'est pas anti-concurrentiel.

S'il s'agissait d'interdire des produits importés de ces pays, ce serait différent, mais il est normal que le consommateur sache d'où vient le produit qu'il achète. C'est un minimum. Il lui revient ensuite de prendre sa décision en connaissance de cause. Nous avons bien admis, finalement, que le consommateur avait le droit de connaître la comp...

Nous comprenons, monsieur le ministre, le point de vue que vous avez exprimé tout à l'heure s'agissant de l'approvisionnement en fonction de la proximité géographique, même s'il nous déçoit fortement. Mais nous ne saurions admettre l'idée selon laquelle informer les consommateurs du pays de production d'un produit et de ses différentes composan...

Le débat est intéressant : c'est l'opposition qui pourrait reprocher au Gouvernement de ne pas appliquer les lois ; il se trouve que c'est la majorité qui s'y emploie. Tout le monde considère que nous votons trop de lois et nous continuons tout de même. Je ne peux que conseiller à nos collègues de la majorité de poser la question au Premier m...

Je voudrais attirer l'attention sur des situations qui se présentent dans ma région et, puisque les bonnes pratiques se répandent en général très vite, sans doute dans d'autres régions. Je veux parler de l'intégration d'agriculteurs par d'autres agriculteurs. En général, ce sont des gens qui ont quelques difficultés, parfois lourdes. Des résea...

On a évoqué tout à l'heure le coefficient multiplicateur de même que les prix de revient. Nous proposons qu'un décret puisse « fixer, pour un produit agricole brut non transformé mis en marché par un producteur, un prix minimum d'achat ». Nous avons déjà eu ce débat mais il n'a pas été tranché. Il faudra bien se déterminer.

À propos de crise, on commence à comprendre une des raisons de la crise de confiance en France. Quand la majorité n'applique plus les principes que le Président de la République énonce dans de grandes conférences publiques, il y a un problème.