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1962 interventions trouvées.

L'heure est venue, je le dis à mes amis de la majorité, d'assumer le débat, d'inviter les Français à regarder ce qui se passe dans le reste du monde. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe UMP.) Comparons notre situation à celle des autres pays et voyons si, véritablement, nous sommes aussi injustes que le dit mon ami Pierre Méhaignerie, avec...

soit un taux très supérieur à ce qu'il est dans l'ensemble des pays européens. Cela profite d'abord aux plus modestes, et c'est ce qui fait que, dans cette période de crise, on tient mieux le coup qu'ailleurs.

Dans le même temps, nous sommes le pays en Europe dont les taux de fiscalité pour les plus fortunés sont les plus confiscatoires et c'est bien ainsi , notamment avec l'ISF, que nous n'avons pas supprimé. Dieu sait si ce débat était tout autant légitime que les autres ! En réalité, la situation n'est pas injuste mais équilibrée : d'un côté, u...

Cela étant je le dis ici en conscience au XXIe siècle, notre responsabilité est de bien comprendre que, dans un monde qui a profondément changé, les plus fortunés ont les moyens d'organiser leur délocalisation. Certes, on est content de les avoir décapités, on s'est bien fait plaisir en pointant du doigt les méchants Français riches ! Mais,...

Il est beaucoup plus difficile d'assumer que nous avons besoin de chaque Français, que chacun est important et contribue au modèle de la République. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Je dis en conscience que j'ai bien entendu les arguments des uns et des autres, notamment ceux de Pierre Méhaignerie soutenant, à la fin de son prop...

Nous trouverons de quoi l'abonder puisqu'il correspond très exactement à ce que nous voulons faire pour les plus modestes, mais selon notre priorité, celle qui consiste à privilégier l'emploi ; c'est encore une différence avec la gauche, qui ne parle que de pouvoir d'achat.

Je pense que c'est l'emploi qui détermine le pouvoir d'achat, pas l'inverse. Je vous mets en garde, les uns et les autres, contre les risques de ces rendez-vous sociaux que nous n'arrivons pas à honorer parce que les exigences sont hors du temps.

Un dernier mot, monsieur le président, pour évoquer un point important à ce moment du débat. Lorsque nous avons élaboré le plan de relance de 26 milliards d'euros, nous avons lancé la dynamique de l'investissement. Puis, le 18 février, nous avons engagé un plan en faveur du pouvoir d'achat de 2,6 milliards d'euros. À peine l'encre avait-elle s...

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, après le vote sur l'envoi de troupes supplémentaires en Afghanistan en septembre 2008, après le vote sur le maintien de nos soldats en opérations extérieures en janvier 2009,

nous voici appelés une nouvelle fois à voter en conscience sur une décision dont la dimension symbolique et probablement historique n'a échappé à personne. D'abord parce qu'elle est une nouvelle illustration du changement institutionnel en cours.

Pour s'en convaincre, il suffit de penser à 1966. Lorsque le général de Gaulle a décidé le retrait de la France du commandement intégré de l'OTAN, il l'a fait par une lettre au président américain, le Parlement français n'ayant eu son mot à dire que parce que l'opposition avait déposé une motion de censure. En 2009, la représentation nationale...

Il y a eu l'élaboration du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, avec un débat ici même en juin, puis des consultations parlementaires nombreuses et approfondies le groupe UMP ayant par exemple reçu le conseiller diplomatique et le chef d'état-major particulier du Président de la République. Enfin, nous en débattons ici même av...

Je salue donc cette décision car elle marque, selon la formule que vous avez employée le 22 septembre dernier, monsieur Fillon, « la fin du domaine réservé ». Ce geste correspond à l'esprit et à la lettre de notre nouvelle Constitution.

Ce n'est pas la IVe République non plus que la VIe, mais la Ve bis : un régime dans lequel le Président de la République est chargé de l'essentiel mais dans lequel le Parlement, expression de la souveraineté nationale, prend toute sa part aux grands débats et, le cas échéant, par un vote.