Interventions en hémicycle de Jean-François Copé

C'est un bon amendement !

Quel courage !

Très bien !

Allons donc, nous ne sommes pas socialistes !

J'ai l'impression de revivre nos débats en direct !

Mais ils n'ont pas voulu aller jusqu'au bout ! (Sourires.)

Merci enfin de cet hommage !

Là, vous êtes décevant !

C'est surtout que l'heure tourne !

Depuis maintenant trois jours, je suis très attentivement le déroulement de ce débat. Or, en écoutant la gauche dans tous ses états,

sur les bancs socialistes, communistes et apparentés communistes et Dieu sait si elle a pu s'exprimer longuement , j'ai mesuré pourquoi les Français n'avaient pas voulu de vous.

Ce discours qui consiste à opposer en permanence les uns aux autres, comme si jamais rien ne s'était passé,

les riches contre les pauvres, les méchants contre les gentils, discours dont vous ne vous lassez pas, comme si les temps n'avaient pas changé, donne de votre manière de vous opposer une image d'un autre siècle.

Ce que j'ai dit hier soir à M. Montebourg, je pourrais l'adresser tout aussi bien à M. Brard et à toutes celles et tous ceux que j'ai entendus sur vos bancs depuis le commencement de ce débat.

La vertu première du texte présenté par le Gouvernement est non seulement de donner une vision parfaitement claire d'une orientation économique que les Français attendent en matière de pouvoir d'achat et de travail, mais, en outre, de n'oublier personne.

Chaque Français est important, monsieur Brard,

et lorsqu'on remet en perspective la totalité de ce texte, on y trouve des messages adressés à chaque Française et à chaque Français. Cela va du revenu de solidarité active, que nous évoquerons quand vous le voudrez bien,

aux mesures relatives aux heures supplémentaires, pour que chaque Français qui le souhaite puisse travailler plus pour gagner plus, sans oublier les mesures consacrées à l'accession à la propriété et d'autres encore.

C'est dans ce contexte que s'inscrit l'amendement que j'ai présenté avec Gilles Carrez et qui vise, comme il l'a fort bien rappelé, à prendre en compte l'évolution récente du marché de l'immobilier. Celui-ci ayant connu une très forte accélération, certains de nos compatriotes se sont trouvés concernés, sans que leurs revenus aient augmenté, pa...

C'est d'ailleurs un bel exemple pour moi, réputé très impatient, que la patience de mes collègues, qui démontre qu'il vaut peut-être mieux, en fin de compte, écouter que regarder sa montre à chaque instant. Ça délasse quand on n'a rien d'autre à faire. Le problème, c'est que les Français sont pressés et, heureusement, ils ne voient pas tous le...