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Interventions en hémicycle de Jean-François Copé


1716 interventions trouvées.

quelques remarques personnelles, pour enrichir vos méditations de ma modeste contribution, monsieur Paul.

Disons quelques remarques très concrètes. Sur le fond, je considère que tous les arguments sont parfaitement légitimes, qu'ils viennent d'un bord ou de l'autre. C'est le débat, et c'est très bien ainsi. Je l'ai dit au président Ayrault tout à l'heure : il est tout à fait normal, dans un débat parlementaire, que l'on exprime des désaccords de f...

Tant mieux. Cette obstruction est très bien faite, très professionnelle, et tout à fait permise par le règlement. Mais enfin, tout de même ! Allons jusqu'au bout de la logique : ces heures et ces heures et ces heures je reprends la technique décrite par M. Bloche consacrées à répéter inlassablement les mêmes choses. Dix intervenants inscri...

Tout cela, pendant des heures, des heures et des heures. J'essaie de calculer. En Conférence des présidents, tout à l'heure, M. Ayrault a demandé, et obtenu parce que j'ai senti que ce soir, on ne voulait rien lui refuser , que la séance soit levée à une heure dite « pas trop tardive », autour de minuit et demie. Parfait. Donc, nous poursui...

Attendez que je termine mon raisonnement. Après, vous en ferez ce que vous voudrez. Dans le même temps, grâce à l'obstruction, vous n'aurez pas permis au Parlement de voter dans les délais les dispositions qui nous permettront de donner à France Télévisions les ressources nécessaires pour financer son développement, sa création, son organisati...

Eh bien, dites-moi, vous aurez de quoi être fiers de vous, les amis ! Là, franchement, cela aura valu la peine de faire de l'obstruction ! Vraiment ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

En ce début de séance, je tiens à vous livrer un commentaire personnel sur le déroulement de nos débats, que bien d'autres que nous écoutent. Permettez-moi donc de décrire le spectacle consternant auquel nous assistons et dont nous sommes aussi les victimes : depuis le mardi 25 novembre, le débat a duré 23 heures et 10 minutes.

S'y ajoutent 15 heures de débats en commission, soit un total vous allez rire supérieur à 35 heures ! (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC.)

Notre rythme d'examen ne dépasse pas 8,5 amendements par heure. Or, nous en avons 700 à examiner. Je me suis donc demandé pourquoi l'opposition

utilise à ce point cette technique de débat. Heureusement, il existe parfois des moyens permettant de décrypter les choses que l'on ne comprend pas bien.

Donnez-moi donc au moins une minute et cessez de hurler de la sorte ! La clef, disais-je, m'a été fournie par un entretien donné au Point par M. Bloche, que je souhaite reprendre pour éclairer mes collègues de la majorité. « Pourquoi ralentir à ce point les débats parlementaires ? » À cette question que lui posait le journaliste, votre collègue...

L'objectif est donc clair : empêcher l'adoption de ce texte et, partant, le bon fonctionnement de France Télévisions à compter de cette date. « Votre technique de ralentissement, poursuit le journaliste, consiste à défendre des amendements identiques ». M. Bloche répond ainsi : « Oui, en fait, nous avons déposé sur chaque article plusieurs foi...

 « Chacun a ainsi le droit à un temps de parole, poursuit-il. Et chacun prend la parole à tour de rôle pour défendre le même amendement. D'où parfois les fous rires qui me prennent dans l'hémicycle ». M. Bloche est au moins de ceux qui savent que le ridicule peut tuer Le journaliste fait remarquer à M. Bloche que « ça n'a pas l'air de faire r...